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DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites)

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DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites) Empty DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites)

Message par Invité Ven 27 Mar - 4:07

27 mars
- Face au coronavirus, le G20 va injecter 5000 milliards de dollars dans l'économie mondiale, Le Figaro, 26 mars

- France Une semaine de 60 heures pour certains salariés ? Le JDD, 25 mars
Jusqu'à 60 heures de travail par semaine pour les salariés des secteurs "indispensables" : c'est l'une des dispositions contenues dans les 25 ordonnances examinées ce mercredi en Conseil des ministres.

- Le gouvernement débloque 4 milliards d’euros d’aides pour les startups, Maddyness, 25 mars

- États-Unis Coronavirus : accord "historique" sur un gigantesque plan de relance de l'économie américaine
Ce plan prévoit la mobilisation de 2 000 milliards de dollars (1 800 milliards d'euros) pour relancer l'économie américaine, frappée par la pandémie de Covid-19., France Info/ AFP, 25/03/2020

-  Chine « Conséquence de la crise sanitaire, l’économie chinoise devrait s’éloigner d’une réforme structurelle »,  Jean-François Dufour, Le Monde, 25 mars

- Brésil Jair Bolsonaro rejette le confinement qui menace, selon lui, de ruiner le pays, 25 mars

Covid-19 au Brésil : Bolsonaro décrète la suspension des contrats de travail et des salaires, autres brésils, 23 mars


Dernière édition par Florage le Mer 24 Juin - 18:19, édité 6 fois

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DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites) Empty Re: DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites)

Message par Invité Dim 29 Mar - 12:00

FRANCE, UN RETARD TRANSPARENT

« Je ne laisserai personne dire qu'il y a eu du retard
sur la prise de décision s'agissant du confinement »

Édouard Philippe, 28 mars 2020


DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites) EURJET9WoAAqAm9?format=jpg&name=900x900
hier soir, exercice de pédagogie et d'auto-justification de la stratégie gouvernementale par le Premier ministre Édouard Philippe. La "transparence" affichée, si elle dit mieux ce qui est fait, laisse dans l'ombre ce qui ne l'est pas, et dans les deux cas les véritables raisons, les "pourquoi ?". Le pouvoir joue la montre et les prolongations politiques en espérant que ça va marcher


en réalité, dans la situation créée par les politiques de santé depuis 20 ans, et l'impossibilité d'en corriger les conséquences multiples dans un délai susceptible de faire face à la rapidité et à l'ampleur du choc viral, le pouvoir a écarté des choix qu'ont fait d'autres pays, notamment l'Allemagne, confinement certes, mais tests de masse et soins massifs des porteurs malades ou non, avec un résultat immédiat : moins de morts, hôpitaux non débordés accueillant aujourd'hui des malades français. Mais le nombre de morts ce n'est pas le chiffre significatif pour "aplatir la courbe" du nombre de malades venant à l'hôpital ou chez le médecin, donc tel n'est pas son but, car il est contradictoire aussi avec son objectif économique, la reprise rapide de l'activité industrielle

prenant par avance encore du retard, le pouvoir perdra sur les deux tableaux, et les Français mourront plus que les autres. Pour l'heure les pentes statistiques suivent les courbes italiennes...  


actualités tests coronavirus
Patlotch a écrit:j'écrivais le 16 mars au tout début de mon analyse
1. se déplacer uniquement pour travailler, manger, et voter : l'idéal de la démocratie et de l'économie politique du capitalisme réalisé grâce au coronavirus

2. à deux jours d'intervalles on aura eu l'incitation à voter et l'armée dans la rue pour assurer le confinement total. Le retard à annoncer ce qui s'est déjà décidé hier avant consultation d'experts demain n'est que double discours d'État

3. "en même temps" on envoie les "citoyens" aux urnes et l'on fustige leur promenade dans les parcs et les marchés alimentaires, "en même temps" on pousse au confinement chez soi et l'on montre du doigt ceux qui stockent de la nourriture pour éviter des courses quotidiennes à risque, tenus qu'ils sont de télétravailler, se nourrir eux et leurs enfants

4. la "distanciation sociale" serait-elle à géométrie variable selon qu'elle arrange ou non le monde politique et celui des affaires ? Le capitalisme repose sur l'exploitation du travail et la reproduction des travailleurs plus leur embrigadement démocratique


depuis quelques jours accumule les nouvelles d'infections et décès d'assesseurs et présidents de bureaux de vote, maires, élus... On ne pourra pas compter la proportion de malades chez les votants et abstentionnistes... J'appelle d'ores et déjà à boycotter le second tour des municipales

DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites) EURpqjoWsAEPmvK?format=jpg&name=medium

« Un retard de deux ou trois jours seulement suffisait à compromettre son voyage. »
Jules Verne, Le Tour du monde en quatre-vingts jours, 1872

« Ils étaient en retard pour l'usine. »
Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cent francs, 1944



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DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites) Empty Re: DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites)

Message par Invité Lun 30 Mar - 12:08

30 mars
DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites) EUWOlXPXQAAQGPr?format=jpg&name=large
- « La concurrence entre Etats sur l’achat de matériel médical et sanitaire aggrave le problème »
Laurence Folliot Lalliot, Le Monde, 30 mars
La juriste Laurence Folliot Lalliot dénonce la compétition entre certains gouvernements pour récupérer des masques et autres produits, se retrouvant liés à des intermédiaires peu scrupuleux.
ce n'est certes pas un scoop, et le gouvernement ne s'en cache qu'à demi-mo(r)t, Olivier Véran l'a expliqué samedi. Je soutiens de longtemps, contre les purs et durs communisateurs mais suivant Marx dans Le Capital, que la concurrence entre capitalistes, soutenus généralement par leurs État-Nations, impulse la dynamique du capital autant que la lutte des classes, ou, si elle en fait partie, la lutte de la classe capitaliste contre les autres, prolétariat en tête. Mais celui-ci, dans ces conflits, prend d'abord le parti de son exploiteur direct, et non celui d'intérêts commun contre le capital en général. C'est à quoi l'on assiste davantage qu'à des luttes le remettant en cause
29 mars
- Face au coronavirus, le G20 va injecter 5000 milliards de dollars dans l'économie mondiale, Le Figaro, 26 mars

- Portugal Régularisation temporaire ses immigrés pour les protéger du coronavirus. RFI, 29 mars
580 000 immigrés vivaient au Portugal en 2019

- Espagne
CGT-Catalunya : Évaluation urgente de l’annonce par le Président du Gouvernement des activités économiques non essentielles
2. Le "permis rétribué révisable" suppose qu'encore une fois les travailleur-ses qui assumeront le coût de l'arrêt des activités puisque comme l'a dit  P.Sanchez lui-même "les travailleurs et les travailleuses devront récupérer les heures de travail non travaillées". Cette mesure  entraînera soit la perte de jours de vacances ou de jours de repos hebdomadaire, ou l'allongement de la durée du travail. En définitive, c'est une carte blanche pour les chefs d'entreprise pour permettre quand nous sortirons de cette période de confinement des mesures permettant d'augmenter la flexibilité de notre journée de travail qu'ils n'avaient pas jusqu'à là.
(traduction Adé)

- Russie, dernier pays de premier plan à n'avoir encore pris aucune mesure de confinement généralisé, elle va fermer ses frontières à partir dimanche soir

- Italie, des bons alimentaires vont être distribués aux plus démunis, particulièrement touchés par l'arrêt de l'économie. 29 mars

- France Une semaine de 60 heures pour certains salariés ? Le JDD, 25 mars
Jusqu'à 60 heures de travail par semaine pour les salariés des secteurs "indispensables" : c'est l'une des dispositions contenues dans les 25 ordonnances examinées ce mercredi en Conseil des ministres.

- Le gouvernement débloque 4 milliards d’euros d’aides pour les startups, Maddyness, 25 mars

- États-Unis Coronavirus : accord "historique" sur un gigantesque plan de relance de l'économie américaine
Ce plan prévoit la mobilisation de 2 000 milliards de dollars (1 800 milliards d'euros) pour relancer l'économie américaine, frappée par la pandémie de Covid-19., France Info/ AFP, 25/03/2020

-  Chine « Conséquence de la crise sanitaire, l’économie chinoise devrait s’éloigner d’une réforme structurelle »,  Jean-François Dufour, Le Monde, 25 mars

- Brésil Jair Bolsonaro rejette le confinement qui menace, selon lui, de ruiner le pays, 25 mars

Covid-19 au Brésil : Bolsonaro décrète la suspension des contrats de travail et des salaires, autres brésils, 23 mars

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DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites) Empty Re: DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites)

Message par Invité Mar 31 Mar - 4:53

- Hongrie : Viktor Orban s'assure de pouvoirs quasi illimités via une "loi coronavirus", OrangeActus, 30 mars

- Couvre-feu à la matraque : l’Afrique de l’Ouest se rebelle, Le Monde, 30 mars
Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Sénégal… Dans ces trois pays, la police frappe voire humilie pour faire respecter les mesures de confinement aux contrevenants.
Salma Niasse Ba (Dakar, correspondance), Youenn Gourlay (Côte d'Ivoire, correspondance) et Sophie Douce (Ouagadougou, correspondance)

DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites) F084ae3_FuP4nc7SvXGnfzr7EB5Z9qXA
Un officier de police monte la garde pendant le couvre-feu à Abidjan, le 28 mars 2020, alors que la Côte d’Ivoire a déclaré l’état d’urgence. Luc Gnago / REUTERS
A Ouagadougou, mercredi 25 mars, à 19 heures, le couvre-feu a sonné. Un silence de mort règne sur la capitale burkinabée. En quelques minutes, les rues se sont vidées, les étals de fruits et légumes ont été remballés à la va-vite, les maquis désertés. Les dernières motos retardataires filent à toute allure, pressées de se calfeutrer avant l’arrivée des patrouilles militaires.

Face à l’aggravation de l’épidémie au Burkina Faso, qui enregistre déjà 222 cas de Covid-19, dont 12 décès, les autorités jouent l’extrême fermeté. Dans la capitale, près de 500 gendarmes et plusieurs centaines de policiers sont déployés pour faire respecter le couvre-feu de 19 heures à 5 heures du matin.

Des policiers qui auraient la main leste et le maniement de la chicotte facile… A Ouagadougou, Abidjan et Dakar, les accusations contre les forces de l’ordre se multiplient. Ces hommes en uniforme sont accusés de « bavures » pour faire respecter les couvre-feux, instaurés ces derniers jours pour tenter d’endiguer la pandémie, qui s’accélère sur le continent.

Des hommes en treillis militaires bastonnant
« Attention à ceux qui ne vont pas respecter. Ça sera à leurs risques et périls », avait bien prévenu Remis Fulgance Dandjinou, le porte-parole du gouvernement burkinabé. Mais certains auraient-ils raté la seconde partie de sa phrase, dans laquelle il appelait les forces de sécurité à rester « respectueuses des droits » ? Au vu des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, la consigne ne semble pas avoir été très bien entendue par tous…

Au Burkina Faso, en effet, les images ont commencé à circuler sur Facebook et WhatsApp, au premier soir du couvre-feu, le 21 mars. Des hommes en treillis militaires bastonnant, grondant en langue mooré, une femme plaquée au sol, des hommes sommés de faire des pompes ou de danser devant la caméra en récitant les horaires du couvre-feu… « Actes de personnes isolées, qui n’étaient pas en mission… De plus, certaines vidéos sont des montages ou n’ont pas été prises au Burkina », rétorque un haut gradé de la gendarmerie aux activistes et internautes qui accusent les forces de l’ordre de « bavures », voire de « tortures ».

Si des journalistes de FasoCheck, un média local de vérification de l’information, ont effectivement démontré, grâce à une recherche inversée d’images sur Google, que les photos d’un homme et d’une femme au corps mutilé ont effectivement été prises en Guinée et au Nigeria, d’autres vidéos semblent beaucoup plus circonstanciées. Notamment lorsqu’une chicotte (fouet) à la main, deux jeunes soldats burkinabés s’adressent à la caméra de leur téléphone : « Y’a corona, c’est mieux de respecter les consignes, sinon on va sortir frapper ce soir ! », menacent-ils, tout sourire, en tenue militaire.

« Allégations d’actes de torture »

Exhibant une plaie dans son dos, une Ouagalaise de 25 ans raconte anonymement que, le 24 mars à 21 heures, une moto est arrivée dans sa rue. « Un gendarme en uniforme m’a chicotée à deux reprises, j’étais juste assise devant ma porte pour prendre l’air », se plaint-elle. Le procureur du Burkina Faso Harouna Yoda a promis, dans un communiqué en date du 23 mars, de suivre « de près les allégations d’actes de torture et de pratiques assimilées diffusées ces derniers jours, notamment à travers les réseaux sociaux ». Mais, manifestement, ce confinement à la matraque déborde les frontières burkinabées.

Dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire, des témoins ont aussi pu filmer le même type de violences nocturnes. Sur les réseaux sociaux, des groupes de policiers sont filmés matraquant et humiliant les retardataires dès l’instauration du couvre-feu le 24 mars, de 21 heures à 5 heures du matin. « Couche-toi là », a exigé l’un d’eux d’une commerçante avant de la frapper, quand d’autres profitent de la situation pour faire danser ou chanter les « fautifs » apeurés.

« On reconnaît l’accent ivoirien, les voitures de police, l’uniforme… », soutient Laure Nesmon, une activiste et journaliste d’Abidjan, qui recueille ces vidéos. « Nous avons déjà peur du coronavirus, si on y ajoute à cela la crainte de la police censée nous aider à surmonter cette crise, on ne va jamais s’en sortir », fustige-t-elle.

Si la police a commencé par nier les faits, prétextant qu’une vidéo avait été tournée en Guinée, elle s’est ensuite justifiée. « Nous sommes en état d’urgence, si vous bravez le couvre-feu, on ne va pas vous caresser », a dans un premier temps répliqué Charlemagne Bleu, le porte-parole de la police. Défense subtilement nuancée le 26 mars par la direction générale de la police qui, après avoir eu vent « des actes de violence commis par les forces de sécurité sur les populations civiles », martelait que « des mesures ont été prises pour faire appliquer le couvre-feu dans le respect des droits de l’homme ».

« Pas de traitements inhumains et dégradants »
Alors que la Côte d’Ivoire compte désormais 160 cas de Covid-19, dont un décès, et que les mesures sont amenées à se durcir, la société civile se dit « très vigilante » et annonce qu’elle « ne laissera rien passer ». « L’état d’urgence en Côte d’Ivoire est une situation d’exception encadrée par une légalité d’exception et celle-ci ne doit se confondre avec l’état de siège ou la situation de conflit armé. (…) La torture et les traitements inhumains sont formellement interdits et prohibés », a vivement critiqué l’Observatoire ivoirien des droits de l’homme (OIDH).

Même levée de bouclier au Sénégal où un couvre-feu nocturne a été décidé le 23 mars en plus de l’état d’urgence. Le lendemain de cette annonce, les autorités, par la voix du ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye, avaient promis que tout contrevenant ne disposant pas de dérogation serait passible d’un « emprisonnement de deux mois à deux ans ou d’une amende comprise entre 20 000 et 500 000 francs CFA [de 30 à 760 euros] ».

Mais, là aussi, les réseaux sociaux et la presse locale se sont fait le relais de vidéos d’automobilistes plutôt roués de coups par des policiers en uniforme que verbalisés. « On peut appliquer les textes dans le respect des droits humains. Pas de tortures, de traitements inhumains et dégradants. Pas d’usage excessif de la force », a pourtant rappelé le défenseur des droits humains Alioune Tine, sur Twitter.

Reste qu’à Dakar, si de nombreux internautes ont critiqué ces « bavures », d’autres ont salué les méthodes de la police, les justifiant par « l’indiscipline » qui caractérise selon eux nombre de leurs compatriotes.

- États-Unis : Coronavirus: Trump admin deems gun stores essential amid outbreak
DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites) 1585611578011
People wait for their appointment time to enter Martin B. Retting gun shop in Culver City, California.
Photo: Robyn Beck/AFP via Getty Images

The Trump administration has now included gun stores, shooting ranges and weapons manufacturers in its guidance on the essential critical infrastructure workforce allowed to open during shutdowns over the novel coronavirus pandemic.

The big picture: Gun control advocates the Brady group criticized the move and filed a Freedom of Information request with the Department of Homeland Security "seeking emails and documents that explain" how it reached its decision, per AP. The NRA which is, with other pro-gun groups, suing California officials for deeming gun stores non-essential during the state's stay-at-home order, thanked President Trump for "keeping his promise to protect the Second Amendment rights of all law-abiding Americans."

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Message par Invité Jeu 2 Avr - 18:15

dessous : la guerre tiède de la SOLIDARITÉ CAPITALISTE INTERNATIONALE

LE VIRUS DE LA FRANÇAFRIQUE
très intéressant article de La Tribune sur les prévisions du CASP des Affaires étrangères* quant à ce qui risque de se produire en Afrique et les moyens de l'anticiper et d'y remédier. On y trouve les éléments de langage disant à demi-mots comment "la France" va choisir les successeurs des dirigeants corrompus, avec lesquels elle travaille aujourd'hui, "pour protéger les populations" compte tenu de l'impossibilité prévisible de l'Afrique à faire face seule à la montée de la pandémie et ses terrifiantes conséquences. On imagine sans peine les manœuvres en coulisses et les coups lisses, ou pas, des barbouzes... Mais la France n'est pas seule et la terre africaine continuera d'être le terrain d'âpres affrontements intercapitalistes et inter-étatiques pour l'appropriation de ses richesses

* Centre d'analyse, de prévision et de stratégie, officine ou Think Tank gouvernemental orientant les décisions française. Quant je travaillais à la Direction des Affaires économiques et Internationales du Ministère de l'Équipement (Transports, BTP...), les chargés de mission de celle-ci étaient considérés comme des "porteurs de valise", n'ayant aucune autonomie de décision pilotées par la noblesse "diplomatique"

DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites) Manioc-virus-ebola-securite-alimentaire-afrique
La crise du Covid-19 pourrait être en Afrique "la crise de trop, qui déstabilise durablement, voire qui mette à bas des régimes fragiles (Sahel) ou en bout de course (Afrique centrale)", estime le Quai d'Orsay. (Crédits : Reuters)
Le Quai d'Orsay s'interroge sur l'impact terrible que pourra avoir la crise du Covid-19 en Afrique. Le Centre d'analyse, de prévision et de stratégie évoque un possible effondrement des Etats en place et cherche d'ores et déjà des interlocuteurs fiables et légitimes.

Chronique d'une implosion annoncée... Dans une note du Centre d'analyse, de prévision et de stratégie (CAPS), titrée "L'effet pangolin : la tempête qui vient en Afrique ?", que La Tribune a consultée, le Quai d'Orsay estime que la crise du Covid-19 pourrait être en Afrique "la crise de trop, qui déstabilise durablement, voire qui mette à bas des régimes fragiles (Sahel) ou en bout de course (Afrique centrale)". En tout cas, la crise du Covid-19 sera probablement le révélateur des limites de capacité des Etats, incapables de protéger leur population. En Afrique, elle va également amplifier les facteurs de crise des sociétés et des Etats. Un nombre élevé de morts, le décès d'une personnalité ou, enfin, la comparaison entre Etat fragiles (Sahel et Afrique centrale) et solides (Rwanda, Sénégal)  Ce qui pourrait déclencher une contestation.

La crise du Covid-19 va révéler de nouveaux rapports de force politique pour le contrôle de l'Etat, pendant et après la crise. "Anticiper le discrédit des autorités politiques signifie accompagner en urgence l'émergence d'autres formes d'autorités africaines crédibles pour s'adresser aux peuples afin d'affronter les responsabilités de la crise politique qui va naître du choc provoqué par le Covid-19 en Afrique", fait valoir le CAPS. Pour l'heure, l'Afrique était mercredi encore peu touchée par le virus avec 200 décès (5.778 cas). Mais l'ouragan est en approche.

Le coup fatal à certains régimes africains
"Face au discrédit des élites politiques, il convient de trouver d'autres interlocuteurs africains pour affronter cette crise aux conséquences politiques", affirme ce groupe de réflexion du ministère des Affaires étrangères, chargé de mener des missions d'analyse de l'environnement international. D'autant que le risque d'infection d'un dirigeant âgé et déjà malade pourrait avoir de lourdes conséquences et obligerait la France "à se positionner clairement et rapidement sur la fin d'un système et sur une transition". Pour le CAPS, il est clair que l'onde de choc à venir du Covid-19 en Afrique pourrait être "le coup de trop porté aux appareils d'Etat". Pourquoi ? Parce que le taux de médicalisation est quasi-nul et les systèmes de santé nationaux peuvent être considérés comme saturés d'office, estime-t-il.

La plupart des Etat africains vont faire "massivement la preuve de son incapacité à protéger ses populations. Cette crise pourrait être le dernier étage du procès populaire contre l'Etat, qui n'avait déjà pas su répondre aux crises économiques, politiques et sécuritaires", souligne le Quai d'Orsay.

Selon le CAPS, en Afrique de l'Ouest, les mesures de confinement saperont l'équilibre fragile de l'informel, économie de survie quotidienne essentielle au maintien du contrat social. En Afrique centrale, "le choc pourrait précipiter la crise finale de la rente pétrolière au Cameroun, au Gabon et au Congo-Brazzaville (effondrement d'un prix du baril déjà en crise avec la demandé, aggravé par un ralentissement de la production, et risque d'accélération de la réflexion d'opérateurs pétroliers - Total au premier chef - de quitter ces pays), là aussi au cœur des équilibres sociaux", précise le Quai d'Orsay. Dans les deux cas, cela pourrait constituer le facteur économique déclencheur des processus de transition politique.

Des populations abandonnées mais manipulées
Certains pays africains devront faire face à ce qu'appelle le CAPS, un "virus politique". Il part du principe que les villes seront l'épicentre des crises et que très rapidement, la question du ravitaillement des quartiers se posera pour l'eau, la nourriture et l'électricité. "Des phénomènes de panique urbaine pourraient apparaître : elles sont le terreau sur lequel se construisent les manipulations des émotions populaires. Cette recette fait le lit d'entreprises politiques populistes", explique le CAPS. Ce sont les classes moyennes en cours de déclassement qui seront les premières fragilisées, car leur quotidien risque de s'effondrer, précise-t-il.

Résultat, la question de la sélection ne portera pas sur les personnes à sauver sur le plan médical (faute de capacités d'accueil), mais "sur les besoins de premières nécessités : quel quartier ravitailler ? Quelles autorités locales crédibles peuvent être les relais d'organisation de la distribution ? Quels produits de première nécessité fournir dans une phase attendue de pénurie ?

Le poids des réseaux sociaux va considérablement peser, a fortiori avec le confinement qui va couper littéralement les sociétés des institutions publiques. Faute de parole publique crédible, "les thèses complotistes commencent déjà à fleurir et s'ajoutent aux simples fausses informations pour participer d'une perte de contrôle des opinions publiques. A cela s'ajoutent les dynamiques de rumeurs populaires, lesquelles sont tout autant susceptibles d'être instrumentalisées pour orienter des violences collectives", avertit le Quai d'Orsay.

Quels interlocuteurs pour la France ?

Pour la France, dans ce chaos, il s'agit de trouver des interlocuteurs à la fois fiables et légitimes pour compenser la possible faillite des Etats.

"L'immanquable détournement de biens publics (à commencer par des masques) et de l'aide sanitaire internationale à venir (déjà dénoncée sous le terme « Covid-business ») peut facilement cristalliser l'ultime perte de crédit des dirigeants", justifie ainsi le CAPS. A ce stade, quatre catégories d'acteurs ont la capacité de mobiliser des foules. Ils doivent "donc d'ores et déjà constituer des interlocuteurs pour nos efforts de gestion de la crise en Afrique", estime le Quai d'Orsay.

Quels sont ces interlocuteurs ?
Les premiers sont les autorités religieuses. Si des institutions ont accepté d'accompagner les premières consignes (Eglise catholique, certaines confréries musulmanes), d'autres, qui ont fondé leur succès sur la canalisation politique des émotions populaires, pourraient vouloir défier l'ordre public pour imposer le leur dans ce moment de faiblesse de l'Etat. Les deuxièmes sont les diasporas, qui peuvent avoir un devoir d'information civique. Les troisièmes sont les artistes populaires : "ils restent - à quelques exceptions près - des autorités morales crédibles et façonnent les opinions publiques", assure le CAPS. Les quatrièmes peuvent être des entrepreneurs économiques et des businessmen néo-libéraux. "Ils peuvent jouer un rôle s'ils décident d'engager leurs moyens ou de se poser en intermédiaires entre le système de gouvernance mondiale et l'Afrique, mais dans tous les cas, ils souligneront la faillite de l'Etat", note le Quai d'Orsay. Enfin, face à l'incapacité de l'Etat à protéger ses populations et face aux possibles ambitions opportunistes de certains, il convient, selon le CAPS, de "soutenir des paroles publiques d'experts africains scientifiques et spécialistes de la santé". Il existe une communauté scientifique médicale africaine qui peut être mobilisée et soutenue.
la guerre tiède de la
SOLIDARITÉ CAPITALISTE INTERNATIONALE

OTAN : « Il s'agit d'une crise internationale et nous devons nous entraider »


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je publie comme significatif de la réponse capitaliste globale (mondiale) à la crise la coopération qui s'engage entre les États-Unis et la Russie, comme je pourrais le faire entre les USA et la Chine. Si la concurrence inter-capitaliste, au niveau des multinationales comme des États, reste vive et exacerbée par la recherche de produits de première nécessité en période de difficulté de production et d'approvisionnement au rythme souhaité (soins, alimentation)*, cette recherche d'unité capitaliste témoigne d'un système qui veut sauver sa peau. Ça reste très tendu, mais ce n'est pas la Guerre Froide...
* la Hongrie détourne des masques destinés à la France, la République Tchèque saisit les masques destinés à l' Italie, les États-Unis achète au prix fort sur un tarmac chinois des masques destinés à la France, qui détourne à Lyon des masques destinés à l'Italie et à l'Espagne...
La pandémie de coronavirus est une crise internationale pendant laquelle les pays doivent s'entraider, a répondu le secrétaire général de l'Otan à une question sur l’envoi de spécialistes russes en Italie. Maria Zakharova a pour sa part souligné la nécessité du principe d'entraide entre les pays.

Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Otan, a commenté ce mercredi 1er avril l'aide envoyée par la Russie à l’Italie pour aider le pays à lutter contre la propagation du virus.

« Les pays doivent décider de quel type d'aide ils ont besoin. Il s'agit d'une crise internationale et nous devons nous entraider. Les membres de l'Otan y contribuent, d'autres pays y contribuent. Cette aide dépend des besoins et des demandes de chacun. C'est ce que je peux dire au sujet des différents types d'assistance que certains membres [de l’Otan, ndlr] reçoivent »
, a déclaré Stoltenberg lors d'une vidéoconférence.

La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakhartova a réagi à cette déclaration sur sa page Facebook.

« Tous les pays doivent s'entraider en principe », a-t-elle écrit, ajoutant que les États doivent faire le maximum pour prévenir les crises.

L’aide russe à l’Italie et aux États-Unis
15 avions militaires russes avec à abord des brigades de virologues et de l'équipement ont été envoyés entre le 22 et 25 mars en Italie pour contrer l’épidémie. Le 16e avion a atterri à Vérone le 30 mars. Il transportait 30 respirateurs artificiels et des fournitures médicales.

«Grazie!»: des spécialistes russes désinfectent des maisons de retraite en Italie - vidéo

La Russie a également envoyé ce 1er avril un avion militaire aux États-Unis chargé de masques de protection et d’équipements médicaux.

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Message par Invité Mer 8 Avr - 6:48

23 avril
- France : pas de fumée sans feu, le "11 mai" pourrait être reporté. Le 1er mai, pas de mue gaie
confronté à des chiffres de mortalité et d'entrées en réanimation qui ne baissent qu'à un rythme très lent, le gouvernement multiplie les déclarations concernant un possible report du déconfinement au-delà du 11 mai. Macron a donné le "la" en évoquant « un déconfinement modulé par secteurs et par région* », Castaner a suivi : « Ce n’est pas le déconfinement le 11 mai. C’est la fin du confinement le 11 mai. Ce n'est pas la liberté d'aller partout», et l'ineffable Sibeth Ndyaye : « Nous avons besoin de temps », aujourd'hui c'est Jérôme Salomon : « Il n'y aura pas de déconfinement si le confinement n'est pas réussi » La fuite a été orchestrée d'un scénario alternatif préparé à l'Élysée...
* le Grand Est, mais surtout la région parisienne posent un réel problème. Voir La ligne 13 du métro parisien bondée malgré le confinement. Finalement l'Élysée a communiqué : « Il n’y aura aucun problème pour se déplacer d’une région à une autre après le 11 mai ».Les "parigots", deux fois plus contaminés que la moyenne, vont être bien reçus dans les autres régions...
22 avril
- France : déconfinement scolaire : le gouvernement marche sur des œufs

Blanquer annonce qu'elle sera étendue sur 2 semaines, du 11 au 25 mai, et que ceux qui le souhaitent pourront rester chez eux pour suivre les cours par internet. Les maires préconisent le volontariat

ne parvenant pas à se rallier la majorité des parents et enseignants, le pouvoir met de l'eau dans son vin quant à l'obligation de la reprise des cours le 11 mai. Il pourrait ainsi satisfaire, sinon les enseignants, les parents, à condition que ceux des plus jeunes ne soient pas contraint d'aller bosser. En même temps, il résout un problème d'organisation (pas plus de 15 élèves par classe), et se tire ainsi par avance une épine du pied en évitant un trop de tensions dans ce secteur d'activités
16 avril
- Japon : Abe declares nationwide state of emergency over virus spread. JapanToday 07:20 pm

Le Premier ministre Shinzo Abe a élargi jeudi l’état d’urgence de 7 préfectures [voir plus bas] à l’ensemble des 47 préfectures du pays, environ 126 millions d’habitants, pour tenter d’empêcher le nouveau coronavirus de se propager davantage et de mettre à rude épreuve le système de santé. Il a également déclaré que le gouvernement fournira des dons en espèces de 100 000 yens à tous les citoyens, approuvant une rare refonte d’un budget de l’État quelques jours avant sa présentation prévue au Parlement.
- Europe : Les prescriptions de l'Union européenne pour le déconfinement, Libération, 16 avril
pas sûr que le 11 mai, la France soit dans les clous, ni l'Espagne ci-dessous, rappelée à l'ordre par l'OMS

Rythme de la levée du confinement, trois critères devront être préalablement remplis :
- une décrue significative et durable du nombre de nouveaux cas,
- une capacité suffisante du système hospitalier pour traiter les malades, et, enfin,
- la mise en place de tests de détection menés à une large échelle combinés avec la possibilité de placer les malades en quarantaine.
- Espagne : l'OMS avertit l'État espagnol de continuer l'urgence sanitaire., Kaosenlared, 16 avril, via Adé
Maria Neira, directrice de la santé publique à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a averti que l’Espagne n’est pas encore en mesure de gérer une sortie de la crise de Covid-19 et un retour à la normale : « Ce serait vraiment formidable de penser que nous avons déjà eu le pire de l’épidémie. Pas encore. Nous n’en sommes pas encore là et nous devons continuer à pagayer et très fort parce que l’eau continue d’arriver dans le bateau... »
13 avril
ON S'EN SOUVIENDRA
DANS LE "FOUTUR"

Voici les principales réactions au discours d'Emmanuel Macron, Challenges
intéressant, noter les nuances dans l'appréciation et la critique quant à la reprise précipitée le 11 mai, et surtout celle du syndicat enseignant FSU : « C'est tout sauf sérieux de rouvrir les écoles le 11 mai car on nous dit que tous les lieux publics sont fermés, les cinémas, les salles de spectacle, mais pas les écoles, alors que l'on sait que c'est un lieu de haute transmission, de haute contamination, il y a un manque de précaution, ça paraît être en contradiction totale avec le reste [...] On a l'impression d'être sacrifié sur l'autel de l'économie »
comment comprendre qu'on renvoie des millions de personnes à l'extérieur dans des conditions où le respect des "gestes-barrières, un mètre de distance..." sera impossible ? Et l'on va tester les personnes présentant des symptômes : pour engorger à nouveau les hôpitaux ? Ce planning va provoquer une nouvelle catastrophe. Mais cette fois au moins les gens déconfinés pourront-ils s'organiser aussi pour se battre !

avec la reprise de l'école, des collèges et lycées, et du travail, les risques démultipliés dans les transports, et malgré les masques et tests, Macron a programmé la deuxième vague du coronavirus à partir du 11 mai en France

en vérité la mesure est prise pour remettre les Français.e.s au boulot. C'est SA "priorité". Annonce en trompe l'œil, car de fait, Macron répond à l'injonction du MEDEF de Roux de Bézieux



une erreur de transcription de son discours a fait apparaître un instant le mot foutur, beau lapsus pour le foutoir dans le futur
10 avril
- la contradiction travailler vs confiner
Déconfinement partiel en Espagne. Des masques distribués lundi pour la reprise du travail, Ouest France
Le pays va autoriser les entreprises à rouvrir à partir de lundi. Le ministre de la Santé a annoncé vendredi que des masques seront distribués à la sortie des métros et des gares.


- un.e confiné.e averti.e en vaut deux : pour qui se demandait qui allait payer le surendettement produit par l'intervention des États et des banques centrales, voici la réponse :

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a prévenu, vendredi 10 avril, que le redressement de la France serait "long" et qu'il passerait "par le désendettement du pays". "A la sortie de cette crise, il faudra faire des efforts" Europe 1
"Ce que nous faisons, c'est du financement par la dette, c'est un choix responsable et nécessaire qui va éviter une catastrophe sociale et économique à la France mais ça ne peut être qu'un choix provisoire", nuance-t-il toutefois, ajoutant que "nous devons dès que possible et dès que l'économie va redémarrer, réduire cette dette". Bruno Le Maire appelle ainsi les Français à faire des efforts une fois le temps du confinement terminé. "Le premier effort sera de se remettre au travail, tous"
il ne parle pas des impôts, mais gage que Philippe s'est beaucoup avancé en promettant qu'ils ne seraient pas augmentés. Directs ou indirects, ils le seront d'une façon ou d'une autre. Exemple, la TVA sur la hausse des prix des biens de première nécessité...

- Japon : mise en place d’un état d’urgence dans 7 régions : Tokyo, Chiba, Kanagawa, Saitama, Osaka, Hyogo and Fukuoka prefectures.
en fait, c'est dans 7 départements/préfectures sur 47 de 8 ou 9 régions. Pour le reste, c'était la fin de la Golden Week, semaine de congé annuelle, et la rentrée des classes. Le caractère non général de cette mesure ne laisse pas d'interroger...
source Abe declares state of emergency until May 6 for Tokyo, 6 prefectures, JapanToday, 7 avril

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7 avril

4 avril
- la Banque mondiale débloque 160 milliards de dollars pour combattre la pandémie

- rien ne montre que les États autoritaires, dit "dictatures", prennent moins soin de leur population que les "démocraties". On l'avait déjà constaté pendant la Seconde guerre mondiale, en Allemagne, selon qu'on était ou pas un vrai Allemand, bien sûr...
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Message par Invité Mer 29 Avr - 13:55

29 avril
le piège se referme

@Conflits_FR a écrit:FLASH - A partir du 1/06, les parents voulant garder leurs enfants à la maison devront fournir une attestation à l'employeur justifiant que l'école ne peut accueillir l'enfant. Sans ce justificatif, les parents n'auront plus droit au #chomagepartiel. (BFM) #ConfinementJour44
Patlotch a écrit:@JPrefereNepas
tout-à-fait la crainte que formulait #Martinez, de la #CGT, demandant en substance Quid des parents obligés de mettre leurs gosses à l'école par leur employeur ?
Patlotch a écrit:@JPrefereNepas
mon nouveau métier en télétravail : DÉCONFINATEUR
avec ma qualité, un langage direct : "Au boulot, confinés planqués !"
j'exerce mon talent avec toutes cibles : salariens, collégés... avec un bon #hashtagueule à la récré

faire offre en MP
la reculade du tandem Macron-Philippe
je l'avais anticipée car elle me semblait inévitable, tant au vu des contradictions avec le Conseil scientifique et une forte partie de la classe politique y compris à LREM, que du peu d'enthousiasme de la population, notamment sur la rentrée scolaire  [ajout : sondage Déconfinement: la reprise de l'école aurait dû attendre septembre pour 76% des Français]. Je ne partage toutefois pas les rumeurs sur la brouille Macron-Philippe, la sortie de celui-ci, si elle était envisagée, devant être programmée de façon opportune pour le Président. Pour l'heure le tandem me semble au contraire fonctionner de la meilleure façon machiavélique possible. La phrase clé est « si les indicateurs n'étaient pas au rendez-vous, nous ne déconfinerons pas le 11 mai ou de manière plus stricte. » Toute l'astuce consiste à ne pas désavouer le monarque, qui avait posé une date pour mettre la pression sur ses troupes, tout en actant ce qui s'avère être un report
- Déconfinement : contraint par le choix présidentiel du 11 mai, le gouvernement a choisi d’écouter les avertissements du conseil scientifique, Le Monde, 29 avril
- Coronavirus : Pour réussir le déconfinement, le gouvernement gagne du temps, 20 minutes, 28 avril

Edouard Philippe a présenté ce mardi un plan de déconfinement partiel à partir du 11 mai, par étapes, sur mesure selon les territoires et sous conditions, dans la hantise d’un deuxième assaut du coronavirus. Ce déconfinement sera très progressif, avec une nouvelle étape le 2 juin pour ajuster les restrictions.
Il sera également variable en fonction des territoires, le gouvernement confiant aux élus locaux et aux préfets la tâche d’ajuster ce déconfinement, tout en faisant appel au civisme des Français.
Un discours, et une nouvelle date. Lors de sa très attendue allocution devant l’Assemblée sur le plan de déconfinement, Edouard Philippe a dévoilé un calendrier et un nouvel horizon pour ajuster les restrictions, le 2 juin, soit trois semaines après le 11 mai, date fatidique de la levée du confinement mis en place il y a six semaines pour freiner l’épidémie de coronavirus. Le Premier ministre a fixé un agenda précis, illustrant la progressivité du déconfinement souhaité par l’exécutif, alors que le virus circule encore en France. Prudent quant au relâchement des restrictions, le gouvernement souhaite aussi s’appuyer sur les élus locaux, et le civisme des Français pour réussir le déconfinement.

Une nouvelle étape fixée au 2 juin
La liste des restrictions maintenues est plus longue que celle des contraintes levées, d’après le plan présenté par Édouard Philippe. Le 11 mai, les enfants pourront retourner à la crèche, la maternelle ou l’école primaire, sur la base du volontariat, mais collèges (jusqu’au 18 mai) et lycées resteront fermés. Vous pourrez vous déplacer sans attestation, mais dans un périmètre de 100 km maximum autour de votre domicile. Le télétravail est recommandé pour toutes les entreprises, et les cafés, restaurants, cinémas resteront clos. Ni festival, ni de grande manifestation sportive, et surtout pas de week-end à la plage. Le Premier ministre a beaucoup insisté sur la « progressivité » du déconfinement.

Pour la matérialiser, il a présenté un nouveau calendrier. Entre le 11 mai et le 2 juin, « une nouvelle phase permettra de vérifier que les mesures mises en œuvre permettent de maîtriser l’épidémie de coronavirus, et d’apprécier les mesures à prendre pour la phase suivante qui ira jusqu’à l’été ». Un nouveau rendez-vous pour évaluer la possibilité de lever ou non l’interdiction de se déplacer d’un département à un autre, à l’approche des vacances estivales.

« Rassurer » et « se donner du mou »
« Cela donne un nouvel horizon aux Français, et du mou au gouvernement », note Bruno Cautrès, directeur de recherche au CNRS. « Il se donne des marges de manœuvre pour adapter, affiner ses décisions, et ainsi éviter le principal problème de communication qu’il a eu depuis le début de cette crise : le fait de faire d’envoyer des messages contradictoires ».

Un délai qui peut « rassurer l’opinion », estime Chloé Morin, chercheuse associée à la Fondation Jean Jaurès. « Avec les flottements de l’exécutif, les Français se demandent si le pays sera prêt le 11 mai pour le déconfinement. L’angoisse porte sur le comment, plus que sur la date ». Ce cap du 2 juin « est un nouveau sursis », dans la gestion de cette crise sanitaire, alors que 65 % des Français jugent que l’exécutif n’est « pas à la hauteur », selon un sondage publié mardi.

Le gouvernement n’a guère d’autre choix que de temporiser, selon le politologue Olivier Rouquan. « Le discours d’Édouard Philippe, très clair et précis, trouve ses limites dans la difficulté de la situation : face à l’inconnu, le décideur politique ajuste en permanence ses choix ».

Prendre le temps d’adapter le plan aux territoires
Pour ce déconfinement, le gouvernement a opté pour la décentralisation, en déléguant aux élus locaux et préfets certaines décisions, et en retardant le déconfinement le déconfinement dans les départements plus touchés par l’épidémie, via un système de cartographie lancé le 7 mai. « Cela doit permettre aux élus locaux d’anticiper, car Edouard Philippe a fixé un cadre, mais le reste est entre leurs mains », analyse Chloé Morin. Le chef du gouvernement doit rencontrer mercredi des associations d’élus locaux pour préparer l’adaptation du plan dans les territoires, et dès le 7 mai les départements seront classés par niveau de déconfinement plus ou moins strict.

La tâche des acteurs locaux s’annonce importante dans les jours à venir. « L’Etat s’en remet beaucoup la responsabilité des acteurs locaux, or certains ont fait remonter des inquiétudes, ou des divergences sur la gestion de crise », note Olivier Rouquan. Le pari est donc risqué, sans compter que « cela pourrait être perçu comme une façon pour le gouvernement de se défausser sur les élus locaux, si le cadre fixé au sommet de l’Etat n’est pas jugé suffisant ».

L’appel au civisme
Outre les préfets, les maires et les départements, le Premier ministre a aussi fait appel à la responsabilité individuelle. « Le succès ne reposera pas sur la seule autorité de l’État mais sur le civisme des Français ». « C’est bien, mais cela ne peut pas constituer un pilier de l’action publique », estime Bruno Cautrès.

@EPhilippePM
Aucune mesure ne permettra d’endiguer cette épidémie si les Français ne les appliquent pas. Si la chaîne virale n’est pas remplacée par une chaîne de solidarité. À partir du 11 mai, le succès ne reposera pas sur la seule autorité de l’État mais sur le civisme des Français.

Edouard Philippe n’a pas précisé comment le gouvernement réagira si les décisions des élus locaux ne fonctionnent pas, ou si les Français ne sont pas « civiques ». « Il y a une part d’ombre dans son discours, sur les éventuelles sanctions ou contraintes, peut-être veut-il y aller progressivement », avance Chloé Morin. Des précisions devraient être apportées dans les jours à venir par les ministres, avec la hantise de répéter les erreurs des précédents services après-vente des discours du tandem exécutif.
28 avril
le bonheur qui vient... des marchands de canon
- Les dépenses militaires n'ont jamais été aussi élevées dans le monde depuis la fin de la Guerre froide, mais Après un chiffre record en 2019, l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm s'attend à une baisse prochaine en raison de la pandémie de Covid-19. France Info, 27 avril

Derrière les Etats-Unis suivent la Chine, avec 261 milliards de dollars (+5,1% sur un an) et l'Inde, avec 71,1 milliards de dollars (+6,8% sur un an). e top 5 des pays les plus dépensiers est complété par la Russie et l'Arabie saoudite. La France est sixième, suivie par l'Allemagne, qui enregistre de son côté la plus forte progression du top 15 : les dépenses y ont augmenté de 10% en 2019, à 49,3 milliards de dollars, en partie à cause de la perception accrue d'une menace russe...
et Le ministère des Armées prépare un plan de relance, les industriels de la défense en rêvent. La Tribune, 27 avril
"Nous travaillons déjà avec le ministère des Armées et la DGA (direction générale pour l'armement, ndlr) sur les modalités" d'un "plan de relance", confidence lâchée au cours de son audition par la commission de la défense de l'Assemblée nationale par le président du GICAT et PDG de Nexter, Stéphane Mayer.

"Il faut bien équilibrer entre un grand futur, un moyen terme, et les mesures de court terme pour éviter que certaines sociétés fassent faillite ou soient rachetées", avertit le président du GIFAS et PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier.
27 avril
France
dans l'air du temps aussi, sans parler du complotisme, les rumeurs, je colporte celle-ci :
- Rien ne va plus au sommet de l'Etat, vers une démission d'Edouard Philippe ?

à vrai dire, je m'attendais à ce que Macron intervienne avant la présentation du programme de déconfinement par Philippe devant l'Assemblée Nationale, pour faire machine arrière sur la date du 11 mai programmant la deuxième vague en l'état de l'impréparation française. Les interventions "pédagogiques" de Philippe, qui assume apparemment sans états d'âme la mise en œuvre des décisions du monarque, ont effectivement tout l'air, comme dit l'article, de précautions anticipant les "menaces judiciaires". Au fond, Macron se fout totalement de désavouer ses ministres, leur témoignant un mépris on ne peut plus souverain, à cet égard pas très loin du turbulent Trump

à moins que la reculade ne soit refilée par Macron à Edouard Philippe, histoire de ne pas passer lui pour une girouette,

Machiavel au petit pied
Prince par lui-même conseillé
Pauvres de nous des conflits mais
Ne suivons pas le 11 mai
pas une décision politique, mais dans l'air du temps, Structure of Feeling quand tu nous tiens...
Coronavirus : Sept Français sur dix favorables à un gouvernement d'union nationale, selon un sondage, 20 minutes, 27 avril
Parmi les partis actuellement dans l’opposition qui pourraient être appelés, les personnes interrogées plébisciteraient en majorité les écologistes devant Les Républicains

Quelque sept Français sur dix (71 %) seraient favorables à la constitution d’un gouvernement d’union nationale pour affronter la crise du coronavirus et ses conséquences, selon un sondage Ifop pour La Lettre de l'Expansion ce lundi.

La proposition séduirait une majorité de sondés quelle que soit leur préférence partisane, et seules 29 % des personnes interrogées y seraient opposées. Les électeurs de LR y seraient les plus favorables (84 %), devant ceux du PS (76 %), du RN (75 %), de LFI (72 %) et de LREM (62 %). S’agissant des partis actuellement dans l’opposition qui pourraient être appelés, les sondés plébisciteraient à 80 % les écologistes d’EELV, devant LR (77 %), le PS (67 %), le RN (55 %) et enfin LFI (53 %).

Le président Emmanuel Macron avait évoqué le 13 avril sa volonté de « bâtir un autre projet dans la concorde ». « Dans les prochaines semaines, avec toutes les composantes de notre Nation, je tâcherai de dessiner ce chemin qui rend cela possible », avait-il ajouté.
assez incroyable, ou dur à avaler pour leurs leaders, le pourcentage d'électeurs de tous partis plus favorables à ce rêve de Macron ou de tout dirigeant "monarchiste" que ceux même de LREM. Et Macron n'est-il pas le mieux placé pour l'emporter, y compris avec les écologistes et non nombre d'électeurs des Républicains ?
26 avril
11 mai, un date qui va s'ôter, ou pas ?
- Italie : les écoles resteront fermées jusqu’en septembre pour ne pas mettre «en jeu la santé des enfants», Le Parisien, 26 avril
À deux jours de présenter son plan, le gouvernement doit faire des choix cruciaux pour sécuriser le déconfinement et le redémarrage de la France à partir du 11 mai alors que la pandémie a franchi la barre macabre des 200.000 morts à travers le monde.

Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte promet la réouverture des écoles en septembre seulement pour ne pas mettre « en jeu la santé des enfants », dans une interview publiée ce dimanche par le quotidien de gauche La Repubblica. « L'école est au centre de nos pensées et rouvrira en septembre. Mais tous les scénarios préparés par un comité d'experts prévoyaient des risques élevés de contagion en cas de réouverture (avant septembre, ndlr) des écoles », a-t-il dit.

on se demande un peu comment la France va pouvoir tenir la date du 11 mai, et semaines suivantes pour la reprise des classes, alors qu'elles n'aurait pas assez de masques pour tous à cette date, et d'autant que la deuxième vague s'en prendrait à l'Allemagne, qu'on montrait exemplaire. Parfois, le bon sens ne semble pas près de chez nous... La rentrée en septembre, c'est ce que préconisent le Comité scientifique, nombre d'instances médicales, et la CGT... C'est la décision prise par la ville de New-York, et les États (démocrates) de Californie, Géorgie, Indiana et Michigan, plusieurs provinces du Canada, et le Portugal

Dans un avis, le Conseil scientifique a recommandé au gouvernement de fermer les écoles jusque septembre Les Échos, 26 avril

Il « prend acte » de la décision politique de les rouvrir à compter du 11 mai. Avant la présentation, mardi, du plan de déconfinement par Edouard Philippe, le Conseil a toutefois listé une série de précautions à prendre. Elle va du port du masque pour les collégiens et lycéens aux repas à prendre en classe.

C'est un pavé dans la mare. Alors que l'exécutif a choisi de rouvrir les établissements scolaires à partir du 11 mai , le Conseil scientifique avait, lui, proposé, dans un avis daté du 20 avril et publié samedi soir, de « maintenir les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités fermés jusqu'au mois de septembre ». Un avis qu'Emmanuel Macron avait sollicité avant son allocution du 13 avril.

« Avec cette note du Conseil scientifique, nous avons la base pour l'élaboration du protocole sanitaire annoncé pour donner un cadre sûr au déconfinement scolaire, a réagi samedi soir, sur Twitter, le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer. Ce protocole national sera la référence de tous les acteurs pour la préparation de rentrée. »
mais ce ne serait pas la première fois que Blanquer avale son chapeau. Comme disait Chevènement, quand on est ministre, on ferme sa gueule ou on démissionne...

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Message par Invité Sam 9 Mai - 7:05

9 mai
il peut le dire.... Reçu par mail
Adé a écrit:Cher Jean-Paul,

La france est un grand pays, intelligent et comme de bien entendu, gouvernée par de grands politiciens, Philippe et Macron. Quant à moi, je me contrefous de leur QI, et de qui ils sont ou ne sont pas, m'intéressant davantage à CE qu'ils sont, et à ce qu'ils FONT. Ces PERSONNAGES sont des serviteurs de l'Etat, le premier, maire du Havre fidèle défenseur de l'industrie nucléaire, le second cadre supérieur chez Rothschild, propulsé au ministère par le défunt Hollande (politiquement parlant).

Wolinski était assez inspiré en écrivant "Je suis un con, mais quand je vois ce que les gens intelligents ont fait du monde..." Et puisque "l'État est le plus froid des monstres froids" (F. Nietzsche), les serviteurs de l'état sont au service des plus monstrueuses exploitations industrielles ou militaires, ni plus, ni moins. Leur machiavélisme, réel ou supposé, leur cynisme et leur hypocrisie, leur fieffé roublardisme, voilà leur intelligence, voilà leur petite grandeur.

Mener le troupeau à, et dans l'abîme, voilà leur criminelle grandeur criminelle; ils font ce que  dictent les lois de la préservation de leur classe. Ils sont responsables et coupables d'entretenir une odieuse industrie nucléaire, civile et militaire, coupables de la répression ayant, pour ne mentionner que des faits très récents, entraîné l'amputation et l'éborgnement de plusieurs dizaines de personnes, etc.

La question de savoir, ou plutôt de deviner, ce qu'auraient fait d'autres à LEUR place, est oiseuse. Je me bornerai au constat suivant : lors de la phase aiguë du COVID-19 l'action de ce gouvernement est responsable d'une mortalité significative parmi les infirmières, infirmiers et autres personnels des hôpitaux, parmi les ouvriers et ouvrières non-confinées, comme à Saint-Denis. Je me souviens, moi, si peu et tellement français, du matraquage des personnels hospitaliers, je m'en souviendrais toujours.

Bien à toi (et gare aux pronostications !) car les pronostications égarent.

« Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit. » BOSSUET

... moi aussi
dans la conjoncture épidémique, la politique de l'État n'est pas qu'affaire de QI et de cynisme au service du Grand Capital. On peut mesurer ceux de Trump ou Bolsonaro*, rapportés aux effets, durables et à venir, de leur gestion de la crise. Dans ce contexte, plusieurs l'ont dit, les décisions gouvernementales sont ambivalentes du fait de la contradiction inhérente à leur objectif rapporté aux intérêts du Capital, de protéger prioritairement la population productive et reproductive : difficile de trier et si tri il y a, de fait, c'est davantage en sacrifiant les "inutiles", personnes âgées, handicapés, exclus tels SDF et migrants... À cette aulne, oui, il y a des différences parce qu'il y a des politiques explicitement criminelles, non seulement, comme toutes, par la dégradation choisie depuis des années des services de santé, mais par les mesures prises, ou non prises, durant cette crise

* le sujet n'est pas vierge théoriquement, nous avions eu dès la mi-mars chez dndf des échanges intéressants

s'agissant de Philippe ami du nucléaire (après de Gaulle initiateur) et de Macron banquier (comme Pompidou à ce poste présidentiel), il faut être naïf ou ignorer que tout le personnel entre très haute administration (directeurs d'administration centrale) et de la politique gouvernementale (cabinets ministériels, conseillers des ministres et de la présidence) est absolument interchangeable avec celui des grandes entreprises et leurs conseils d'administration : ils ont été formés dans les mêmes 'grandes écoles', leur va-et-vient (pantouflage) est permanent comme leurs contacts en coulisses (lire Pinçon-Charlot et Pinçon), ceci depuis des décennies pour ne pas dire des siècles comme le choix des carrières dans les familles bourgeoises (lire Balzac, Martin du Gard, Aragon cycle du Monde réel entre la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle)

ce mélange de genre qui n'a rien de contre-nature, au contraire, je l'ai vu fonctionner pendant 40 ans, jusqu'au moindre chef de bureau, et ses soutiers sans choix que d'obéir - ou être puni -, au sein d'une administration centrale d'État des plus concernées, puisque entremise entre le secteur du BTP et des transports, et la politique industrielle, économique (et militaire) internationale de la France, notamment pendant les guerres du Golfe (détruire pour reconstruire justifiant une concurrence entre pays fabricants et vendeurs d'armes comme entre multinationales du bâtiment et des travaux publics, Bouyghe, Vinci, Eiffage, Colas... sont dans ce cas "français")

c'est au demeurant une chose peu retenue quand on parle de la "croissance de l'État" aujourd'hui supposée à rebours du néo-libéralisme, alors qu'il n'y a qu'une redistribution interne des rôles dans la classe capitaliste prise comme un tout, parce que seul l'État-Nation peut dans ce moment assumer la politique générale du capitalisme national dans la mondialisation continuée - on a vu l'impéritie de l'Europe, les Italiens s'en souviendront. J'avais au début du quinquennat Macron analysé les changements qu'il se proposait dans la haute administration. Il l'a fait, discrètement aux yeux du grand public, mais il l'a fait. Et cela donne aujourd'hui, grosso modo, un appareil d'État plus godillot que jamais, sur sièges éjectables depuis l'Élysée

il ne s'agit pas tant de "deviner ce ce qu'auraient fait d'autres à leur place", mais bien de "savoir" ce que valent leurs critiques rapportées aux possibilités qu'ils ont de mener une politique aux résultats différents, ce qu'ils prétendent. Et non, ce n'est pas une question "oiseuse" car c'est vers eux que se tourneront d'abord via les urnes les dupes qui sont aujourd'hui les premiers à râler en bons citoyens français. C'est ainsi que furent critiqués, à juste titre, le "démocratisme radical" ou d'une façon générale toute alternative politique, la démocratie politique, la politique même dans l'esprit de Marx*. Et quoi qu'il en aille des apparences dans les discours des personnalités politiques d'opposition, « leur cynisme et leur hypocrisie, leur fieffé roublardisme » n'est pas moindre. Sans parler de Le Pen faisant flèche de tout bois, Mélenchon se caractérise par une carrière politique toute d'arrivisme et d'opportunisme du gauchisme "anti-stalinien" au PS, plus jeune sénateur de France à 35 ans, un bon train...

* voir XXIX. LE POUVOIR POLITIQUE D'ÉTAT vs L'ADMINISTRATION DES CHOSES

il y a donc, en temps "normal" comme "anormal", une double fonction de l'État, politique au service de l'économie et d'administration des choses*. Alors sans faire l'apologie des "services publics à la française", en l'état où ils sont, ou de la prise en charge sociale de la pauvreté (minimas sociaux et revenus de chômage, massivement dit "partiel" : actuellement l'État français paye les salaires de 12 millions de salariés), il faut tourner les yeux ailleurs aussi, dans les pays au développement comparable à la France, les USA, la Grande-Bretagne ou le Japon, où la situation des "plus démunis", surtout face à la maladie et dans le cas d'hospitalisation, est terrifiante (au Japon n'existent pas ces aides sociales ou là, exceptionnelles et dérisoires, les soignants sont stigmatisés comme les irradiés après Hiroshima ou Fukushima - Le Monde, 7 mai, et traditionnellement ce sont les familles venues parfois de très loin qui doivent s'occuper à l'hôpital de ce que font les aides-soignant.e.s et personnels de ménage en France, notamment assurer l'hygiène, je l'ai vécu de près)

bref, dans cette période, Macron a surtout fait de la politique, et Philippe plutôt de l'administration des choses, et à mes yeux je persiste et signe, plutôt bien dans cette conjoncture. Sans doute aurais-je dû écrire "grand administrateur" plutôt que "grand politique". Ce qui m'intéresse, c'est aussi de percevoir comment tout ça peut être apprécié par "les gens", au-delà de la protestation de surface qui se répand partout avec un sens très français de la démesure, et j'ai parfois envie d'être plus "con" que Wolinsky pour sentir plutôt que dénoncer, avec tant de démagogique facilité, in fine en vain. Au ras des pâquerettes et sans surmoi révolutionnaire, quand j'écoute les discours, décisions et explications, du premier ministre, je me dis, - ça c'est plutôt bon, ça plutôt mauvais, et qui ne le fait pas ? Est-ce que le faire, c'est compatir ou "se mettre à leur place" ?

concernant la dialectique confinement-déconfinement, il y a, je l'ai noté depuis le début et tout le monde l'a bien compris, un choix cornélien à faire relativement aux conséquences sociales et y compris sanitaires d'un arrêt trop long de l'économie, et c'est là-dedans que nous vivons, pas dans la belle-âme "radicale" en attendant le paradis communiste. Tous les dirigeants du monde y ont été confrontés, et l'on a vu ceux qui poussaient "à tout prix à la reprise" aux USA comme au Brésil, avec les conséquences immédiates en termes de santé, de mortalité, et l'on n'a pas encore tout vu (le Brésil, futur épicentre de l'épidémie ? France24 ,9 mai). Ça les gens, les Français.e.s le savent, le comprennent, sauf les "camarades" genre 7 du Québec, ci-dessous, pour qui confinement meurtrier comme déconfinement ressortent du machiavélisme de classe du Capital-État

dans le registre "comptabilité macabre", concernant le personnel soignant, et j'en donne acte à Philippe et même à Macron, le gouvernement a été extrêmement mal conseillé par son "Conseil scientifique" au point d'aller chercher ailleurs une autre "vérité", en partie à l'insu de son plein gré car s'y jouaient, témoignage de Didier Raoult, des enjeux de pouvoir et de concurrence entre les différentes institutions médicales et de la recherche scientifique représentées (Comité consultatif national d'éthique, Haut Conseil de la santé publique, INSERM, CNRS...), sur fond de "conflits d'intérêts" avec l'industrie pharmaceutique. Ils sont aussi l'appareil d'État, ils participent à son entrelacement avec le Capital

on pourrait comparer la mortalité en Île de France et constater qu'« elle a augmenté plus vite dans les Hauts-de-Seine qu'en Seine Saint-Denis » (source, 23 avril) : « Le département 92 devient le 3e avec la mortalité la plus élevée, après Paris et le Val-de-Marne ». Ça a pu changer depuis, je n'ai pas vérifié, mais ce que j'ai vu, comme dit Badiou, c'est la véritable jouissance gauchiste à constater les dégâts chez les prolos, et leurs fantasmes d'en faire une chair à révolution à la moindre "émeute" qu'ils sont les seuls à voir ("grossesse nerveuse")

je n'ai pas bien compris ce que vient faire ici la citation de Bossuet, si elle devait me concerner. Après tout, il légitime le fait que "les gens" ont bien raison de vouloir peser par tous les moyens sur les décisions politiques et d'autant plus quand ils ne sont pas d'accord. Je le fais dans le créneau qui est le mien, avec trop de "pronostications" ?

« Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
Pour dormir, et pour écouter
D'où vient le vent, il laisse la Tortue
Aller son train de Sénateur. »

La Fontaine, Le lièvre et la tortue

8 mai
la critique est aisée

à mon avis et contre ses critiques de l'opposition, je trouve Édouard Philippe un grand politique, et pas moins son patron de l'heure, Emmanuel Macron. Pour qui connaît les heurs et malheurs des précédents tandems au plus haut sommet de l'État, sa réponse[/u] aux "rumeurs de tensions entre Macron et lui" me paraît de bon sens : « Depuis trois ans qu'il m'a été donné de pouvoir travailler avec le président de la République, j'ai toujours constaté d'une confiance et d'une grande fluidité qui je crois a peu de précédents. » J'ai dit ailleurs comment interpréter l'apparente "cacophonie" gouvernementale et le rôle particulier que jouait le Président. Il est tout aussi évident que Philippe n'est pas là pour rester et compter les points de son allégeance. Le moment venu, il partira pour mieux revenir, comme d'autres l'ont fait avec succès, car les Français.e.s ont la mémoire courte

si l'idée n'était pas saugrenue, imaginer un instant, dans cette période, Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen à la barre du "Titanic" français, et bonjour le naufrage

maintenant, pour les "camarades", je sais bien que "nous" n'avons pas à nous projeter dans une fonction que jamais nous ne voudrions assumer, puisqu'il s'agit d'"abolir l'État et le Capital". Mais l'absence d'État et de Capital n'immunise pas contre les pandémies. Et alors, Que faire ?

just for the fun, du blog Vive la Révolution. mai68.org et 7 du Québec : Le coronavirus et la crise économique
"la lutte de classe éclaire le confinement", donc aussi le déconfinement, n'est-il pas ?

Ce qu’il faudrait, c’est faire l’état des lieux de la lutte de classe par pays, juste avant le coronavirus. En effet, il faudrait voir si ce ne serait pas, par hasard, surtout dans les pays où la lutte de classe était la plus aiguë qu’il y a eu confinement. La lutte de classe éclaire souvent bien des choses qui, sinon, seraient mystérieuses.

Pour la France c’est clair, avec les Gilets Jaunes, la lutte contre la destruction des retraites… ET la défaite lamentable de Macron aux municipales qui nous a valu un confinement des plus durs dès le lendemain ; alors que, sinon, c’est sûr qu’il n’y avait pas confinement pour pouvoir faire le second tour !
5 mai
France
- Déconfinement : le gouvernement pointe les mauvaises volontés RTL, 5 mai
Alors que le plan de déconfinement a été rejeté par le Sénat, le Premier ministre Édouard Philippe a pointé du doigt les dirigeants de la SNCF et de la RATP, à qui il demande de faire preuve de "bonne volonté".
il n'y a pas que les syndicalistes qui ruent dans les brancards. La crédibilité du gouvernement est mise à mal, il s'énerve...

C'est l'un des innombrables défis du déconfinement pour le gouvernement. À l'approche du lundi 11 mai, la tension ne cesse de monter sur le sujet des transports pour pouvoir permettre aux Français d'aller travailler la semaine prochaine en voiture, en train, en bus ou en métro.

Rarement, le Premier ministre Édouard Philippe n'avait laissé transparaître une colère aussi froide. La scène s'est produite ce lundi 4 mai, devant le Sénat, où le chef du gouvernement présentait le plan de déconfinement, qui a été rejeté. "Dimanche, c'est d'abord par la presse que j'ai pris connaissance d'une lettre adressée au Premier ministre, par des responsables d'entreprises de transport publics pour beaucoup d'ailleurs" a-t-il dit.

En clair, des dirigeants nommés par le gouvernement remettent en cause ce que leur demande de faire le gouvernement. Cela est très mal passé du côté de Matignon et Édouard Philippe n'a pas hésité à signifier ce qu'il en pensait, avec cette phrase : "Je ne doute pas qu'ils sachent parvenir à surmonter les difficultés qu'ils anticipent, animés par un esprit de dévouement au bien public". Autrement dit, ce que les soignants sont arrivés à faire dans les hôpitaux en se surpassant, la SNCF et la RATP doivent y arriver.

Macron et Philippe évoquent de "la bonne volonté"
Le premier résultat de cette passe d'arme ne s'est pas fait attendre. La SNCF, qui devait annoncer ce mardi 5 mai comment les trains circuleront la semaine prochaine, a annulé le rendez-vous. C'est le secrétaire d'état aux transports, Jean-Baptiste Djebbari, qui le fera lui-même, flanqué de ces patrons récalcitrants, à la fin de la semaine.

Tout cela n'est pas une simple péripétie avant le jour J du 11 mai parce que le Premier ministre s'est montré très clair : "La vie économique doit reprendre impérativement et rapidement avec de la bonne volonté". Emmanuel Macron a d'ailleurs dit quasiment la même chose, au même moment, à l'Elysée : "Il faut aborder le déconfinement avec calme, pragmatisme et bonne volonté".

Voici donc le nouveau clivage des jours à venir. Il y a ceux qui seront de bonne volonté et les autres. Les transporteurs publics que sont la SNCF et la RATP ne sont pas de bonne volonté mais il faut dire qu'ils sont confrontés à un sacré casse-tête, dans toutes les grandes agglomérations et en particulier en Île-de-France. Les patrons des transports estiment qu'il leur est impossible de faire respecter le mètre de distance entre les voyageurs.

image ajoutée : marelle ou marotte ?
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"Des cercles en plastique collés sur le sol pour respecter les distances sociales, gare du Nord, 4 mai"

Une double pression pour les transporteurs
Pour mieux comprendre cette problématique et s'imaginer ce que ça représente comme défi, il suffit de prendre le métro. En clair, l'État veut passer de 4 voyageurs au mètre carré à un voyageur pour 4 mètres carrés maximum.

En fait, derrière ces préoccupations, ces transporteurs ont aussi sous une double pression. Ils craignent d'engager leur responsabilité pénale si les distances ne sont pas respectées et d'avoir des mouvements sociaux et des droits de retraits de leurs employés si la situation tournait mal. En un mot, ils se protègent.

Face à cela, le ministère des transports propose de fermer certaines stations, mais la région Île-de-France y est totalement opposée car il faut que les soignants et toute la première ligne face au coronavirus puissent venir travailler. La Présidente de la région, Valérie Pécresse, demande donc le maintien d'attestations d'employeur pour pouvoir prendre les transports.

Si les discussions se poursuivent actuellement, une tendance se profile avec les tensions de ces derniers jours. Que ce soit dans les transports, ou pour les écoles, le gouvernement est en train de voir cette semaine, dans les faits, qui, à ses yeux, est de bonne volonté ou non.
4 mai
France : boulots d'étranglement et casse-tête chinois
- Déconfinement : le ministère du Travail publie le mode d'emploi pour les entreprises, Les Échos, 4 mai
Au minimum 4 m2 par salarié, un plan de circulation, interdiction de tester ses salariés… Le ministère du Travail a publié ce dimanche soir un « protocole national de déconfinement pour les entreprises pour assurer la santé et la sécurité des salariés » face à l'épidémie de Covid-19.
- Une charte va limiter le déconfinement en Île-de-France, France Bleu, 3 mai
retour très progressif, taux de télétravail le plus élevé possible...
- Déconfinement : Valérie Pécresse dévoile son plan pour les transports en commun d'île-de-France, Sortirolidaires à Paris, 3 mai :  Le casse-tête de la distanciation sociale dans les transports
- Coronavirus : les maires d'Ile-de-France demandent le report de la réouverture des écoles, France Info, 3 mai
« nous apprenons, dix jours avant la date de réouverture des écoles, qu'il appartiendrait aux maires de décider de la réouverture des écoles, et aux parents de décider du retour vers le chemin des classes de leurs enfants [...] nous ne saurons que le 7 mai, à la veille d'un week-end de trois jours précédant la rentrée annoncée, si nos départements sont officiellement classés en zone rouge ».

un Paris d'injonctions contradictoires
à cela s'ajoute la cacophonie orchestrée par Madame Hidalgo, priorité au vélo avec fermeture de la Rue de Rivoli aux voitures, mais directive ministérielle d'une distance entre cyclistes de 10 mètres, et l'impossibilité d'accueillir dans les transports parisiens tous les salariés poussés au travail
3 mai
France
- Déconfinement : le gouvernement rappelle que la date du 11 mai pourrait être remise en question", Le Figaro, 3 mai. Castaner recadre aussitôt Véran : « L'objectif, c'est le déconfinement dès le 11 mai. Nous allons l'atteindre, j'en suis convaincu. »

entre chantage et prévention de poursuites judiciaires, le gouvernement pilote à vue, mais sans vue. Depuis l'annonce de Macron, ce dessin aura toujours été juste
DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites) EXFdEaDX0AEzVxg?format=png&name=small
2 mai
Japon
- Gov't suggests schools reopen for some grades
, JapanToday, 2 mai

d'abord, cet article confirme que la décision de fermer les écoles au Japon n'est jamais venue de Abe et du gouvernement central (cf ma controverse ici). Là, le gouvernement central pousse à la reprise des cours "pour certains niveaux":
Alors que l’état d’urgence à l’échelle nationale en raison de l’épidémie de virus, qui devait initialement prendre fin mercredi prochain, devrait être prolongé d’un mois à l’autre, le ministre de l’Éducation Koichi Hagiuda a déclaré que toutes les écoles n’ont pas besoin de rester fermées car la situation varie d’une région à l’autre.

« Si toutes les écoles suivent les mesures des municipalités les plus durement touchées, les classes seront de plus en plus en retard », a déclaré M. Hagiuda, exhortant les autorités locales à rouvrir les écoles si possible sur la base de leur propre jugement. [mêmes précautions oratoires que notre Blanquer]. Au 22 avril, environ 95 pour cent des écoles au Japon étaient fermées, selon une enquête du ministère. [certaines sont obligatoirement ouvertes, notamment pour recevoir les enfants de personnels soignants]

à la façon japonaise, qui pourrait paraître encore plus hypocrite que la nôtre, cet article ne fait aucune référence à la raison véritable, la nécessité économique de reprise du travail par les parents, corvée assumée par d'autres ministres...

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DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites) Empty Re: DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites)

Message par Invité Sam 16 Mai - 3:03

16 mai
France
la baisse du salaire, c'est parti

- Épargne salariale: la crise économique change la donne, Le Figaro, 15 mai
Pour aider les entreprises à faire face à la crise du coronavirus, le gouvernement leur permet de reporter le versement des primes d’intéressement et de participation.

Une ordonnance du 25 mars 2020 permet aux entreprises de modifier, à titre exceptionnel, la date limite de versement de cette épargne - fixée, en principe, jusqu’au 31 mai, dernier délai.

Les entreprises qui clôturent leurs comptes en fin d’année ont, en principe, jusqu’au 31 mai, dernier délai, pour verser aux salariés leurs primes de participation et d’intéressement, deux dispositifs qui leur permettent d’être associés aux résultats ou aux performances de leur entreprise. Une aubaine pour les 11 millions de Français détenteurs d’un plan d’épargne salariale, notamment ceux en chômage partiel ou dont les revenus ont baissé. Mais cette année, beaucoup vont devoir patienter.

Une ordonnance du 25 mars 2020 permet aux entreprises de modifier, à titre exceptionnel, les dates limites de versement de cette épargne. «Celles qui rencontrent des problèmes de trésorerie peuvent décaler leurs versements jusqu’au 31 décembre 2020, sans payer d’intérêts de retard», précise Nada Kada, directrice de l’épargne salariale et retraite du groupe Henner. Heureusement, toutes les entreprises ne vont pas pour autant procéder ainsi. Selon un sondage de l’Association nationale des professionnel.
- Technicolor. Dans cette entreprise française, les salariés sont invités à baisser leur salaire, Capital, 21 avril
Le directeur général de Technicolor a réduit son salaire de 25 %. Le groupe invite les salariés à imiter son exemple.

Face à la crise économique le groupe Technicolor tente une nouvelle stratégie. L'entreprise a demandé lundi 20 avril à ses salariés d'accepter une baisse de salaire "sur une base volontaire". Richard Moat, le directeur général a ouvert la voie. "En plus de s’appliquer lui-même une réduction de salaire de 25 %, Richard Moat a demandé aux membres du comité exécutif de consentir une réduction de 20 % et encourage tous ses employés à participer à cet effort sur une base volontaire", selon un communiqué du groupe de technologie et production d'effets vidéo. "Les restrictions imposées pour empêcher la propagation du virus limitent actuellement nos activités sur plusieurs marchés dont la France, le Royaume-Uni, l'Inde, le Canada et les États-Unis", indique le groupe. Technicolor dit n'être pas encore en mesure d'évaluer l'impact financier de la crise du Covid-19, mais elle vient s'ajouter à des difficultés qui durent depuis plusieurs années.

Le spécialiste de l'image et du son avait encore accusé une perte nette de 230 millions d'euros en 2019, pour la quatrième année consécutive. Dans ses Services de production, le groupe dit pâtir notamment de l'interruption par les studios de cinéma et les plateformes de streaming de "toutes leurs productions", réduisant ainsi "considérablement le carnet de commandes" pour ses activités d'effets visuels et de post-production. Pour limiter les coûts, "une réduction des effectifs dans nos studios de création a déjà démarré", a-t-il précisé ajoutant que "dans la mesure du possible" le groupe avait eu recours au "chômage partiel, congés et autres licenciements temporaires", sans autre précision.
13 mai
"une même système répressif"...

quant à « la marge d’appréciation des forces de l’ordre, qui comporte un risque important qui confine à l’arbitraire », j'ai vu circuler sur twitter la vidéo d'une femme d'âge moyen se faisant coller une contravention sous le prétexte de regroupement de plus de 10 personnes, alors qu'elles n'auraient été que 3, ce qui est plausible, vu les lieux et l'absence d'autres personnes de ce "groupe". On se demande s'ils n'ont pas tout simplement trouver un bon de faire rentrer du pognon. La femme en question a félicité le flic pour penser à sa prime de rendement, il n'a pas bronché. La prochaine fois, "insulte à agent" !
Confinement : Le délit de violation du confinement au crible de la Cour de cassation, 20 Minutes avec AFP, 13 mai
La Cour de cassation examine, cette semaine, la constitutionnalité du délit de violation du confinement créé par la loi d’état d’urgence sanitaire du 23 mars

Peut-on additionner des contraventions pour créer un délit de violation du confinement ? Ce délit, puni de prison, viole-t-il les droits fondamentaux ? Face à plusieurs recours déposés, la Cour de cassation examine, cette semaine, la constitutionnalité de ce délit.

Pour Patrice Spinosi, avocat des requérants avec Bertrand Perier, il aura fallu attendre « le jour d’après la fin du confinement » pour que la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire se penche sur la constitutionnalité du délit créé par la loi d’état d’urgence sanitaire du 23 mars.

Plusieurs questions prioritaires de constitutionnalité déposées

Selon ce texte, l’article L.3136-1 du code de la santé publique prévoit qu’une personne verbalisée à plus de trois reprises pour violation du confinement dans un délai de 30 jours est passible d’une peine de six mois d’emprisonnement et de 3.750 euros d’amende. La Cour de cassation a été saisie de plusieurs questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) visant cet article, les requérants estimant qu’il porte atteinte au principe de légalité des délits, au droit à un recours effectif et au principe de proportionnalité des peines.

Des QPC qui restent d’une actualité brûlante en période de post-confinement, car c’est « le même système répressif qui a été conservé pour imposer de nouvelles obligations, comme le port du masque dans les transports en commun ou la limite des 100 km pour les déplacements », a affirmé Me Bertrand Perier.

Un texte « adopté dans la précipitation et la surenchère »
Les avocats ont fustigé un texte « adopté dans la précipitation et la surenchère », « sans débat », dans une « période totalement exceptionnelle » qui a vu instaurer des mesures attentatoires aux libertés : ce délit répond à un besoin « d’affichage » répressif pour permettre de juger en comparution immédiate et porte, selon eux, gravement atteinte aux droits fondamentaux. Les requérants ont essentiellement développé trois points.

Le premier renvoie au « bricolage » du législateur : ce dernier a créé un délit, relevant du tribunal correctionnel, qui serait la conséquence du cumul de contraventions pour non-respect du confinement, relevant du tribunal de police. « Le législateur s’est défaussé sur le pouvoir réglementaire », tance Me Perier. Le second souligne le flou du texte, qui « ne permet pas de caractériser le délit » : qu’est-ce qu’un motif familial impérieux ? Un achat de première nécessité ? Les violations doivent être verbalisées ou seulement constatées ?

« La question juridique technique s’efface devant l’exigence démocratique »
La troisième porte sur la violation du droit à un recours effectif : car, a souligné Me Perier, le délai légal de contestation de la contravention est de 45 jours (et porté à 90 sous état d’urgence) alors que le nouveau délit prévoit une réitération de l’infraction (à plus de trois reprises) « dans les 30 jours ». Qu’adviendrait-il pour un homme condamné à de la prison en cas d’annulation d’une ou de toutes ses contraventions, contestées dans les délais légaux, interroge-t-il. Le problème de ce nouveau dispositif, pour Patrice Spinosi, est qu’il a fait l’objet d’une « application massive », avec plus d’un million de procès-verbaux sur plus de 20 millions de contrôles effectués.

Les questions qu’il pose sont nouvelles en ce qu’elles suscitent « un débat important dans la société, comme ce fut le cas pour le mariage entre personnes du même sexe ». C’est pour cela, a plaidé Me Spinosi, parce que « la question juridique technique s’efface devant l’exigence démocratique », qu’il faut laisser au Conseil constitutionnel le soin de trancher. L’avocat général s’est également prononcé en faveur d’une transmission aux « sages », critiquant sévèrement le « manque de précision du texte », notamment concernant « la marge d’appréciation des forces de l’ordre, qui comporte un risque important qui confine à l’arbitraire ».
12 mai
Elon Musk, « utopiste anarchiste », se rebiffe, avec le soutien de Trump

Elon Musk est socialiste, il l’a revendiqué récemment sur Twitter, même s’il pense que les entreprises devraient couvrir la plupart des besoins de la société et ne pense pas que son usine Tesla doive avoir un syndicat. Ce même jour Musk se prétendait « utopiste anarchiste »... source
- Coronavirus : Elon Musk rouvre une usine de Tesla et défie les autorités de venir «l'arrêter», 20Minutes avec AFP, 11 mai. Californie - Le fantasque milliardaire continue sa provocation, alors que les entreprises «non essentielles» n'ont pas encore le droit de rouvrir
Après avoir insulté les autorités qui refusaient de le laisser rouvrir immédiatement son usine californienne, Elon Musk les a défiées de venir « l’arrêter » et annoncé la reprise de l’activité lundi sur Twitter, malgré les consignées liées à la pandémie. « Tesla reprend la production aujourd’hui, contre les règles du comté d’Alameda. Je serai dans les rangs avec tout le monde. Si quelqu’un est arrêté, je demande que ce soit moi, et moi seul », a tweeté le fantasque fondateur du constructeur de voitures électriques.

« Aujourd’hui, le 11 mai, nous avons appris que l’usine Tesla de Fremont avait rouvert au-delà du minimum autorisé », a réagi, dans un communiqué, le comté situé près de San Francisco, où se trouve l’usine fermée depuis la mi-mars.

Les autorités locales promettent de s’attaquer au problème « par étapes », comme pour d’autres entreprises qui ont enfreint leurs ordres liés au confinement. Ils veulent notamment trouver un accord sur les nouvelles conditions de travail, des tests de santé à l’entrée du bâtiment aux protocoles de sécurité à l’intérieur.

Il menace de partir au Texas
Elon Musk, qui vient d’avoir un fils avec la musicienne Grimes, a passé une partie du week-end à pester sur le réseau contre l’interdiction temporaire du comté. « Franchement c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Tesla va immédiatement déplacer son siège et ses futurs projets au Texas/Nevada. Et si on devait garder une activité manufacturière à Fremont, cela dépendra de la façon dont nous sommes traités », a-t-il lancé samedi dans une longue diatribe, comme à son habitude.

Il y accuse notamment les autorités locales d’être « irrationnelles et coupées de la réalité ».

Tesla a déposé une plainte samedi contre le comté d’Alameda, affirmant que leur décision contredit les règles fédérales et celles de la Californie, où les entreprises considérées comme « essentielles » sont autorisées à fonctionner.

Le groupe fait valoir que cette définition s’applique à son cas, puisqu’il installe des panneaux solaires et des bornes pour charger les voitures électriques. Interrogé lundi sur le sujet lors d’une conférence de presse, Gavin Newsom, le gouverneur de la Californie, a confirmé que les activités manufacturières, avec les modifications nécessaires, n’étaient plus restreintes dans l’Etat, qui a commencé à assouplir le confinement. « Je crois, je pense et j’espère qu’ils seront autorisés à reprendre la production en début de semaine prochaine », a-t-il précisé.

Soutenu par Trump
Lundi matin, le patron milliardaire a reçu le soutien du secrétaire américain au Trésor.

« Je suis d’accord avec Elon Musk. C’est l’un des plus gros employeurs et constructeurs de Californie »
a déclaré Steven Mnuchin, sur la chaîne américaine CNBC. « La Californie devrait se concentrer sur ce qu’ils doivent faire pour résoudre les problèmes de santé afin qu’il puisse ouvrir rapidement et de façon sûre, sinon ils vont réaliser qu’il a déménagé sa production dans un autre Etat », a continué le ministre de Donald Trump.

Un comté du Texas a d’ailleurs sauté sur l’occasion, en proposant dans la foulée à Elon Musk de venir installer ses opérations sur son territoire. « J’ai lu votre mécontentement vis-à-vis des autorités californiennes (…) et je voulais vous faire savoir que le comté d’Hidalgo est prêt pour vous accueillir immédiatement, vous et Tesla Motors », écrit Richard Cortez, haut fonctionnaire du comté, dans une lettre publiée sur Twitter avec un hashtag « #WelcomeTesla ».

« Nous avons un gouverneur motivé, favorable aux affaires », fait-il valoir, rappelant qu’Elon Musk disposait déjà d’un site de lancement de satellite pour une autre entreprise, SpaceX. « Tout ce que vous avez à faire c’est de choisir un emplacement ».

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DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites) Empty Re: DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites)

Message par Invité Dim 31 Mai - 11:00

31 mai
Europe
la mesure indéniablement "populaire" qui vient

- Coronavirus : l'Europe pourrait lever des impôts pour rembourser sa dette commune, RTL, 29 mai
Le Commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton est favorable à la création d'impôts européens pour rembourser la dette levée par le Commission européenne.

La Commission européenne a annoncé sa volonté d'un plan de relance européen de 750 milliards d'euros financés par un emprunt commun "au nom de l'Union européenne." Cela créerait une dette commune, qu'il faudra rembourser. Pour cela, le Commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton est favorable à la levée d'un impôt européen, a-t-il indiqué sur BFM Business.

"L'idée est que la Commission dispose désormais, on va en discuter ensuite, de ressources propres, c'est-à-dire qu'elle puisse éventuellement bénéficier d'impôts, lever de l'impôt, a expliqué Thierry Breton. C'est quelque chose que nous allons proposer. Moi, personnellement, j'y suis favorable."

Le commissaire français a évoqué plusieurs pistes d'impôts qui pourraient être levés en commun et affectés à l'Union européenne, comme "ce fameux mécanisme d'ajustement du carbone aux frontières, dit taxe carbone", "la fameuse taxe numérique dite taxe GAFA" si les États parviennent à un accord ou encore "les ETS", c'est-à-dire le marché européen du carbone.
26 mai
Darmanin, Dark Valor

La participation aux résultats, « vieille idée du général de Gaulle » relancée par Darmanin qui peine à convaincre, 20 minutes, 25 mai ?
Le ministre de l’Action et des comptes publics a proposé dimanche de « généraliser » la participation et l’intéressement « Il faut augmenter le pouvoir d’achat des Français en baissant les impôts ou en ayant des idées comme celle de la participation, sans tuer l’emploi […]. Ça a d’énormes avantages, ça réconcilie le capital et le travail », a-t-il justifié devant le Grand Jury RTL. C’est même, pour lui, un moyen d’atténuer la « lutte des classes » en train de « renaître » entre les salariés des secteurs essentiels qui font entendre leurs revendications salariales, en contrepartie de leurs efforts pendant le confinement. [...]  Une idée qui laisse sceptique les spécialistes
20 mai
ça promet ! et comme chantait Salvador, le travail, c'est la santé
Journal Officiel  (JO) : le gouvernement a nommé aujourd’hui Laurent Pietraszewski en tant que secrétaire d'Etat à la santé des salariés contre le COVID19. Il était auparavant chargé de piloter la réforme des retraites, qui est maintenant reportée. via @Conflits_FR




19 mai
« Nous sommes en guerre ! », et pour rappel, si on ne le savait pas, les États la préparent au grand bénéfice du capital et dans la concurrence économique

France : produisons (et vendons) français
- Le porte-avions qui remplacera le Charles de Gaulle sera mis à la mer en 2036, Chêne Magazine, 18 mai

« C’est ici, à Saint-Nazaire, que sera construit le porte-avions de nouvelle génération, qui succédera au Charles de Gaulle en 2038, avec, en ligne de mire, 2036 pour les premiers essais à la mer », a déclaré la ministre qui était sur place pour découper la première tôle d’un bâtiment ravitailleur de force.
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Crédit photo : Twitter | Florence Parly
Japon : produisons (et vendons) japonais
- Taking aim : Viser, JapanToday, 19 mai

The new service rifle Type 20 is shown to the media by the Japanese Ground Self-Defense Force (JGSDF) at the Defense Ministry in Tokyo on Monday.
Le nouveau fusil de service Type 20 a été présenté lundi aux médias par la Force japonaise d’autodéfense terrestre (JGSDF) au ministère de la Défense à Tokyo.

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Photo: AP/Eugene Hoshiko

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DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites) Empty Re: DÉCISIONS ÉCONOMIQUES et POLITIQUES (coronavirus et suites)

Message par Invité Mer 24 Juin - 16:52


en attendant le reconfinement* (à l'automne, ou avant ?), les travailleurs, au pied !

la balance a bien sûr penché pour une reprise maximale du boulot au bureau, à l'atelier, ou tout autre lieu de travail. Les beaux discours sur le télétravail ont fait long feu, les patrons préférant avoir leurs salariés sous la main et surtout sous les yeux, pour les surveiller...

lire Jérôme Leroy, dessous
De nouvelles règles moins strictes vont s’appliquer, même si la « vigilance » doit rester de mise. Principale évolution : le ratio de 4 mètres carrés par salarié n’est plus la référence absolue.

Les consignes s’allègent, mais la « vigilance » doit rester de mise. A partir du mercredi 24 juin, les entreprises sont invitées à se conformer à un nouveau « protocole national de déconfinement », afin de garantir « la santé et la sécurité des salariés » face au Covid-19. Diffusé par le ministère du travail, ce document de quatorze pages, dont une version quasi définitive a été dévoilée par Les Echos et que Le Monde a pu consulter, s’avère moins strict que le précédent protocole publié le 3 mai.

Principale évolution : le ratio de 4 mètres carrés par salarié n’est plus la référence absolue. Il peut certes continuer à « être retenu, à titre indicatif ». Mais la priorité, désormais, est d’offrir à « chaque collaborateur (…) un espace lui permettant de respecter la règle de distanciation physique d’au moins un mètre par rapport à toute autre personne » (collègue, client, usager, prestataire, etc.). Si l’écart d’un mètre ne peut pas être respecté – ou est « susceptible » de ne pas l’être –, « le port du masque est obligatoire » pour les personnes employées par la société.

Un « référent Covid-19 » désigné
Autre nouveauté : les employeurs « doivent accorder une attention toute particulière » à la main-d’œuvre de passage – « travailleurs détachés », « saisonniers », « intérimaires », « titulaires de contrats de courte durée ». Il s’agit de s’assurer que ces catégories soient aussi bien informées que les « autres salariés » sur la conduite à tenir.

Pour ceux qui sont « à risque de forme grave de Covid-19 » ou qui vivent avec une personne correspondant à un tel profil, « le télétravail doit être favorisé par les employeurs, sur demande des intéressés ». Peut-on en déduire que cette forme d’activité à distance n’est plus privilégiée pour les autres, contrairement à la ligne tracée par l’exécutif depuis la mi-mars ? Le protocole ne le dit pas explicitement, mais les faits montrent, de toute façon, que de plus en plus de salariés regagnent leur poste, depuis la levée graduelle du confinement, le 11 mai.

Enfin, au chapitre des changements, un « référent Covid-19 » est désigné dans les entreprises de plus de dix salariés – le patron pouvant remplir cette fonction dans les sociétés d’une taille inférieure. La personne nommée veille à « la mise en œuvre des mesures définies et [à] l’information » des équipes.

A quelques bémols près, le patronat semble globalement satisfait de ce nouveau vade-mecum. « Nous sommes plutôt contents, confie Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef. Cela va permettre de déployer l’activité et de retravailler de façon plus pratique, dans un contexte où il faut continuer à faire attention. » Les règles applicables à partir de mercredi vont dans le sens de la « simplification », relève Alain Griset, président de l’Union des entreprises de proximité (artisans, commerçants, professions libérales) : « C’est bien. »

Réactions contrastées chez les syndicats

Il y a toutefois de « nouvelles obligations » qui laissent perplexe, enchaîne François Asselin, le numéro un de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Les organisations d’employeurs montrent ainsi du doigt le « référent Covid-19 » : « Je ne vois pas trop l’utilité », lâche M. Asselin. « Les PME vont finir par avoir un référent sur tout », s’agace M. Roux de Bézieux. Le leader du Medef attend également des « précisions » pour savoir comment les quatorze pages de prescriptions vont s’articuler avec les quelque 100 guides sectoriels que le ministère a produits ou validés ces dernières semaines dans le même dessein.

Du côté des syndicats, les réactions sont contrastées. Catherine Pinchaut (CFDT) estime que la nouvelle version du protocole national « va dans le bon sens », en y décelant même « quelques avancées » par rapport à la précédente – notamment « la référence au dialogue social » et la préoccupation pour les intérimaires et saisonniers. Michel Beaugas (FO), lui, est plus réservé : « Le gouvernement répond aux attentes du patronat, afin de relancer la production et la consommation, alors même que le risque d’un rebond de l’épidémie n’est pas totalement écarté », s’inquiète-t-il.

Katastrophe ! L’Allemagne reconfine !!
Miss Covid-19, lanceuse d’alerte

Jérôme Leroy, Causeur, 24 juin 2020
Il y a plusieurs manières de lire une information comme celle du reconfinement dans le land de Rhénanie du Nord-Westphalie, en Allemagne.
Il y a toujours plusieurs manières de présenter une information. Il y a aussi plusieurs manières de la lire. J’apprends ainsi dans un article du Monde daté du 23 juin que le Land de Rhénanie-du-Nord Westphalie reconfine le canton de Gütersloh, 360 000 habitants tout de même, au moins jusqu’au 30 juin. Et un reconfinement sévère avec bars, musées et cinémas fermés, interdiction des rassemblements et des activités de loisirs dans les espaces fermés. La cause, la découverte d’un cluster géant dans un des plus grands abattoirs d’Europe avec 1500 cas d’infection à la Covid-19 parmi les employés.

Qu’on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps, le reconfinement
Si j’étais vegan, je dirais que c’est bien fait, que les abominables spécistes sont bien punis de préférer une côte de bœuf maturée à un bon steak de tofu écologiquement responsable.

Si j’étais germanophobe, mal assez répandu en France, je ricanerais méchamment. L’Allemagne, qui ne pense qu’à elle, a trop fait sa maligne sous prétexte qu’elle avait une politique de dépistage massif dès le mois de mars, des masques en veux-tu en voilà alors que nous, avec notre meilleur système de santé du monde dopé par de brillants managers, nous nous débattions comme des malheureux entre discours contradictoires et pénurie de FFP2 et de respirateurs.

Armin Laschet remplacerait bien Frau Merkel

Si j’étais un spécialiste de la politique intérieure allemande, je remarquerais que le président de la Rhénanie du Nord-Westphalie, un certain Armin Laschet, est de la CDU, le même parti qu’Angela Merkel, qu’il lorgne sur sa succession et qu’il joue très gros car il a critiqué la patronne qu’il trouvait trop timorée en face de la grippette, comme dirait l’autre.

Mais on ne se refait pas. Moi, la phrase qui m’a marqué dans l’article, une phrase toute discrète, en incise, c’est : « L’abattoir emploie 6 700 personnes, pour beaucoup venues de Bulgarie et de Roumanie, et qui logent dans des foyers d’hébergement où la promiscuité est grande. »

Le virus de l’affreux méchant capital

« La promiscuité est grande »,  voici un joli euphémisme pour dire que le capitalisme, histoire de faire pression à la baisse sur les salaires allemands, fait vivre des travailleurs étrangers dans des conditions innommables. Et je me dis qu’il serait peut-être temps de féliciter la Covid-19 pour son beau boulot de lanceuse d’alerte. Je me trompais, finalement, en voyant chez elle un virus capitaliste. C’est plutôt le virus des contradictions du capitalisme. Vouloir faire redémarrer l’économie à n’importe quel prix, comme c’est le cas chez nous où les mesures d’allègement des différents protocoles se multiplient sous la pression des décideurs, impatients de se refaire une santé, quitte à tout perdre dans quelques semaines ou quelques mois, ça se paie. Alors, comme le vegan ou le germanophobe, j’ai aussi mes mauvaises pensées. Si Miss C-19 (l’Académie française a décidé que Covid serait féminin, par pure misogynie, n’en doutons pas), pouvait le faire mourir de sa propre gloutonnerie, le capitalisme, ce serait une très bonne chose.

Au moins pour les survivants.

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