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LA PAROLE EST À LA DÉFONCE

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LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Empty LA PAROLE EST À LA DÉFONCE

Message par Patlotch Mar 2 Oct - 22:06









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LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Empty Re: LA PAROLE EST À LA DÉFONCE

Message par Patlotch Ven 19 Oct - 14:23

parfois, j'aime bien Causeur, qui applique au pied de la lettre son sous titre "Surtout si vous n'êtes pas d'accord", tant le parti y est assez systématique d'être pour ce qui est contre et contre ce qui est pour, mais globalement d'un point de vue réac, plus que droitier au demeurant. Nombre des textes ressemblent par leur argumentation à ceux de certains camarades conceptuels, par l'art de faire glisser le sens de ce qu'ils critiquent pour l'invalider. Prendre pour cible Donna Haraway permet à Michel Fichant, à peu de frais rhétoriques et sous couvert de critiquer la confusion, d'évacuer la problématique sous-jacente, les rapports entre humanité et nature, entre l'humain et l'animal. Pour un peu, avec mes catégories êtres humains et êtres non-humains, je devrais me sentir visé. J'en laisse juge ma lectorate

L’homme n’est pas un animal (et réciproquement…)
Jean-François Braunstein contre la ferme des antispécistes

Michel Fichant Causeur 19 octobre 2018

LA PAROLE EST À LA DÉFONCE 9782246811930

Dans son nouvel essai "La philosophie devenue folle", le philosophe Jean-François Braunstein s’attaque aux nouveaux totems du néoprogressisme : l’idéologie du genre, l’antispécisme et l’euthanasie. Courageux et incisif.

Après la déconstruction de la différenciation sexuelle « binaire », l’offensive postmoderne vise une autre différence, celle qui sépare les hommes des animaux.

Ou plutôt de l’animal, de l’animal en général, car c’est plutôt de cette abstraction qu’il s’agit. Comme le remarque Jean-François Braunstein dans La Philosophie devenue folle, « tout l’Occident urbanisé communie dans ce culte de ‘l’animal’ en général avec d’autant plus de chaleur que le souvenir même de ce qu’étaient les animaux de nos campagnes s’efface désormais de plus en plus ». La parade de bons sentiments qui en résulte inspire notamment l’introduction dans le Code civil français, en janvier 2015, d’un amendement stipulant que « les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité » : la première partie de la phrase – que les animaux sont des êtres vivants – énonce une tautologie dont le Code pourrait se passer, et son complément fait état d’une sensibilité sans dire en quoi elle consiste pour l’attribuer indifféremment à tous les animaux. On voit mal à partir de là quelles conséquences et quelles applications juridiques on pourrait tirer de cette déclaration. Mais des « philosophes » sont là pour nous en instruire.

« Les animaux sont des humains comme les autres »


Car si les animaux sont des êtres sensibles, les hommes le sont aussi, n’est-ce pas ? Et donc à cet égard, les hommes sont des animaux, tout comme inversement, selon l’irrésistible formule attribuée à Stéphanie de Monaco, « les animaux sont des humains comme les autres ». La traduction savante de ces aphorismes sommaires se trouve dans la notion de « spécisme », forgée sur le modèle de « racisme » pour désigner et condamner les discriminations dont les animaux seraient victimes du fait qu’il ne font pas partie de l’espèce humaine. Dès lors on parlera d’ « animaux humains » pour les uns, d’ « animaux non-humains » pour les autres.

La notion de spécisme a été popularisée par Peter Singer, professeur à l’université de Princeton. De la même manière que les discriminations qu’ont subies les noirs, les colonisés, les femmes, le spécisme « viole le principe d’égalité ». À la libération des noirs, des colonisés, des femmes, doit donc succéder celle des animaux, dont la subordination a été légitimée par des siècles d’ « humanisme », que Singer rejette en bloc. S’inspirant de Jeremy Bentham pour qui la question à se poser n’est pas « les animaux peuvent-ils raisonner ? », ni « peuvent-ils parler », mais bien « peuvent-ils souffrir ? », Singer considère aussi que ce qui importe, ce ne sont ni le langage, ni la raison, ni la liberté, mais la sensibilité identifiée à la « capacité à souffrir », qui est « la caractéristique déterminante qui donne à un être le droit à une égalité de considération ».

« Un parti pris cynique – et moralement indéfendable – en faveur des membres de notre propre espèce »


De là résultent toutes sortes de conséquences, certaines d’apparence presque raisonnables (d’apparence seulement), d’autres carrément absurdes ou répugnantes. Il y a d’abord l’introduction de la notion de « droits des animaux », que l’immense majorité des juristes rejette. Mais Singer et ses adeptes vont plus loin. Si les animaux sont dotés d’un statut inférieur au motif qu’ils ne possèdent pas le langage, la raison, la conscience, qui définiraient l’humanité, alors il faut convenir qu’il y a des êtres habituellement considérés comme humains qui ne jouissent pas non plus de telle ou telle de ces facultés. Singer les qualifie par l’euphémisme de « cas marginaux » ou « non paradigmatiques » : les enfants et les adultes handicapés mentaux, les vieillards séniles, les personnes en coma profond. Pourquoi dès lors ne pas appliquer les expérimentations à fins scientifiques ou médicales sur ces êtres, plutôt que sur des animaux en bonne santé, « si ce n’est, écrit Singer, par un parti pris cynique – et moralement indéfendable – en faveur des membres de notre propre espèce ? ». Où l’on voit que « si l’on supprime la limite entre humains et animaux, on doit simultanément établir des distinctions entre plusieurs types d’humains ».

Singer se revendique de ce que l’on appelle en philosophie morale le « conséquentialisme », rejetant tout tabou moral intrinsèque, pour ne définir ce qui est bien ou mal par les seules conséquences. C’est ici que la nef des fous commence à sérieusement tanguer. Car si les espèces animales sont égales et qu’aucune barrière ne les sépare plus, il n’y a aucune raison de prohiber des relations, non seulement affectueuses, mais même amoureuses et sexuelles entre « animaux humains » et « animaux non humains ». Il est de fait que beaucoup de tabous sexuels sont tombés les uns après les autres, de manière à rendre aujourd’hui acceptables et banales des pratiques jadis condamnées. Ce seraient donc la « tradition judéo-chrétienne » et aujourd’hui le « discours des droits de l’homme », c’est-à-dire des « droits que nous attribuons à tous les êtres humains mais dénions à tous les animaux », qui justifieraient la persistance du tabou à l’égard des relations sexuelles avec les animaux. Selon cette logique, manger de l’animal cause plus de tort qu’avoir des relations sexuelles avec lui, pourvu évidemment que ces relations ne soient pas contraintes ou douloureuses et qu’elles soient « mutuellement satisfaisantes » !

Coucher, le chien !

L’avis de gros temps devient franchement inquiétant quand on découvre, grâce à Braunstein, jusqu’où peut aller un auteur comme Donna Haraway, professeur à l’université de Californie à Santa Cruz, dont la notoriété est presque égale à celle de Butler. S’étant d’abord rendue célèbre par un Manifeste Cyborg, où la science-fiction met en scène la fusion érotique avec des êtres mi-machines mi-humains, sans assignation de sexe, Haraway s’est employée à « déconstruire » encore plus loin que Butler tous les dualismes : « Entre les sexes, entre l’homme et la machine, entre l’homme et l’animal, entre la nature et la culture, etc. il n’y a plus ni humain, ni animal dans le mélangisme cosmique de Haraway. » Quant aux relations sexuelles « mutuellement satisfaisantes » avec un animal, elles ne sont pas, pour elle, seulement une conséquence logique posée en théorie, elles sont une expérience vécue, en l’occurrence avec une chienne de race berger australien nommé Melle Cayenne Pepper, que l’auteur du Manifeste des espèces de compagnie décrit avec effusion et dans des détails dont il vaut mieux rire que d’en être choqué. Selon un commentateur autorisé, cette « zooérastie », comme il l’appelle, « n’apparaît plus comme le prolongement de la contrainte hétérosexuelle masculine, opprimant les êtres féminisés, mais comme une pratique homosexuelle librement consentie » (T. Hoquet). Mais au-delà de cette relation singulière et fusionnelle avec sa chère chienne, Haraway vise plus loin : l’humain doit fusionner avec le mode vivant tout entier, avec « le riz, les abeilles, les tulipes, la flore intestinale et tout autre être organique auquel l’existence humaine doit être ce qu’elle est, et réciproquement ». Mais il vaut la peine de citer davantage pour mesurer jusqu’où va ici l’abandon de tout respect de la raison la plus commune : « Je veux que mes écrits soient lus comme une pratique orthopédique pour apprendre à refondre les liens de parenté pour faire un monde meilleur et moins familier […] C’est ma famille queer de féministes, d’antiracistes, de savants, de chercheurs, de rongeurs de laboratoires génétiquement modifiés, de cyborgs, d’amoureux des chiens, de vampires, de modestes témoins, d’écrivains, de molécules et de singes à la fois vivants et empaillés qui m’apprend comment localiser la parenté et l’espèce […] maintenant que toutes les correspondances cosmiques […] peuvent être retracées dans des géométries non-euclidiennes pour ceux qui n’ont jamais été humains ni modernes ». On appréciera la référence dans un tel contexte de delirium aux géométries non-euclidiennes, supposées aider au projet de « queeriser ce qui passe pour naturel (sic) ».

Éloge de la confusion

On ne s’étonnera donc pas qu’Haraway, tout en se prévalant d’avoir commencé par des études de biologie, récuse les formes rationnelles reconnues de la science biologique et de toute science objective en général. De Darwin, elle retient seulement, par un contresens grossier, que la théorie de l’évolution aurait contribué à presque faire disparaître la frontière qui sépare l’humain de l’animal. Qu’on ne vienne pas objecter que l’immunologie établit objectivement des séparations non seulement entre les espèces animales, mais entres les individus d’une même espèce : ce sont là des fictions résultant d’une objectivité qui n’est rien d’autre que « la forme spécifiquement moderne, professionnelle, européenne, masculine, scientifique, de la modestie comme vertu ». À partir de là, il n’y a rien d’étonnant non plus à ce que Haraway retrouve les extrêmes conséquences de la tendance gnostique déjà présente chez Butler : le corps dissout sa matérialité dans un réseau de significations, de sorte que – on admirera la limpidité du propos – « la chair n’est pas plus une chose que le gène ne l’est. Mais la sémiose matérialisée de la chair inclut les tonalités de l’intimité, du corps, du saignement, de la souffrance, de la jutosité ». Finalement l’objectivité du corps n’est que la figuration d’une histoire « littéralisée » : « Ou plutôt les objets sont des histoires gelées. Nos propres corps sont une métaphore au sens le plus littéral du terme. » (!)

Cette façon d’écrire illustre bien le rejet par Haraway de toute pensée rationnelle procédant par idées distinctes, par définitions et raisonnements. Toute définition, de ce qu’est un animal, telle espèce d’animal, un homme, une femme, équivaut à justifier des discriminations. Lorsque qu’une disciple « explique que son œuvre est une ‘entreprise radicale de déstabilisation des catégories de pensée occidentales’, il faut bien comprendre cela comme un éloge ». Un Éloge de la fusion et de la confusion, qui abolit toute frontière et toute séparation dans un élan cosmique qui pourrait bien n’avoir d’autre issue que de tomber dans le vide.

Après ce moment de vertige, un ultime chapitre de cette partie permet à Braunstein de souligner à nouveau que le confusionnisme des « animalitaires » procède d’une méconnaissance de ce que sont réellement, dans leurs diversités spécifiques, les animaux, autres que l’animal de compagnie d’un universitaire qui n’en connaît pas davantage. Cette ignorance s’exprime dans un anthropomorphisme qui projette sur les mondes animaux des questions qui n’ont de sens que dans le monde humain, comme quand on en vient à s’interroger sur la manière de régler les conflits entre espèces prédatrices et espèces chassées. « Bien » se conduire à l’égard des animaux, c’est reconnaître à la fois l’exceptionnalisme humain et les exceptionnalismes des espèces animales entre elles.


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LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Empty Re: LA PAROLE EST À LA DÉFONCE

Message par Patlotch Mar 23 Oct - 18:35


électro-jazz mon cul !

ici la défonce pas seulement à la parole, mais aussi la musique qui va avec. J'aime pas les machines électriques, disais-je... Là, je suis servi. Pauvre Machine Gun, de Jimi Hendrix

Vibrez avec l'électro-jazz hypnotisante d'Étienne Jaumet
Olivier Ubertalli, Le Point 23 octobre 2018

Étienne Jaumet présentera son album « 8 Regards obliques » lors d’un concert le 27 novembre au New Morning, à Paris, avec le saxophoniste Thomas de Pourquery. Le saxophoniste et producteur s'est amusé à électriser des standards de jazz. Captivant !

Certains l'accusent d'être snob et de n'intéresser que quelques spécialistes. D'autres s'en servent seulement dans les lounges des hôtels ou comme musique de fond en début ou en fin de soirée. Mais non, le jazz n'est pas une musique figée ! De Scott Joplin à Charlie Parker, John Coltrane, Miles Davis ou Herbie Hancock, il n'a cessé de se réinventer. Et il nous reste encore des légendes vivantes de 88 ans, comme Sonny Rollins et Ahmad Jamal. Malgré tout, le jazz a du mal à captiver les jeunes et à se départir de son image vieillotte.

Mais le prophète (ou martien, c'est selon) Étienne Jaumet a débarqué sur Terre ! Saxophoniste, producteur et membre notamment du très bon groupe d'électronique Zombie Zombie, il rafraîchit la bonne parole et prouve qu'on peut encore repousser les frontières du style avec son nouvel album 8 Regards obliques, qui sort vendredi 26 octobre. « Le jazz peut avoir un style vieillissant, reconnaît-il dans un entretien au Point Pop. C'est bien de le bouger un peu. Contrairement à ce que certains peuvent penser, ce n'est pas une musique intellectuelle, mais passionnante quand on s'y intéresse et y entre. »

Du binaire pour les standards

Avec ce disque, Étienne Jaumet insuffle de l'électro et du rythme binaire à de grands titres de jazz. Et qu'importe que cela fasse hurler les puristes du jazz et/ou les énervés de l'électro ! Des standards de Duke Ellington (« Caravan »), John Coltrane (« Spiritual »), Sun Ra (« Nuclear War »), Art Ensemble of Chicago (« Theme de yoyo »), Ornette Coleman (« Theme From A Symphony ») ou encore Miles Davis (« Shhh/Peaceful ») retrouvent des couleurs et une nouvelle vie sous les machines, boîtes à rythmes et synthétiseurs du saxophoniste-producteur.

Dans « Nuclear War », donc le clip vient de sortir, Étienne Jaumet s'amuse à chanter le thème de Sun Ra. Sur le « Theme de yoyo », il délire encore en traduisant les paroles anglaises en français, ce qui donne des expressions de poème romantique telles que « ton corps est comme un camembert suintant » et « ton amour est comme un puits de pétrole forant sous les Champs-Élysées ».


« Le jazz est devenu une musique maîtrisée, institutionnalisée, alors qu'au départ c'était une musique de club, undergroung, presque de voyous. Ses compositeurs ne savaient pas que leurs titres deviendraient des standards », plaide Étienne Jaumet.

Il tente donc d'opérer un retour à « l'énergie créatrice », de libérer une musique spontanée et improvisée. Une entreprise rafraîchissante qui nous rappelle le flow séduisant du groupe de jazz-rap des Britanniques US3 dans les années 90, qui samplaient les standards du label Blue Note, ou encore le groove électro du Français Ludovic Navarre, alias Saint-Germain. Ce dernier avait fait un carton avec son album Tourist, en 2000. « J'ai essayé de me faire plaisir et de donner du plaisir. J'espère que cela donnera envie aux gens, et notamment aux jeunes, d'écouter d'autres artistes jazz », déclare Étienne Jaumet. Espérons qu'il soit entendu et écouté !

Étienne Jaumet, « 8 Regards obliques », Versatile Records. En concert le 27 novembre au New Morning, à Paris, avec le saxophoniste Thomas de Pourquery.

on peut écouter ici les originaux qu'il a repris

imaginez que vous allez en forêt, pour écouter ça, une fille sans voix qui chante faux, et ce matraquage électronique qui défie toute velléité de rythme et de swing !


"musique" d'Etienne Jaumet


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LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Empty Re: LA PAROLE EST À LA DÉFONCE

Message par Patlotch Mar 30 Oct - 16:11

j'avais consacré dans l'ancien forum un sujet à la classe écologiste du capital. On y trouve naturellement (sic) des patrons culpabilisés jusqu'à se battre pour le capitalisme vert au point de troubler l'écologie politique, avec la "transition énergétique" de Hulot-Macron. Exemple


Pour un m² construit par Hexagone Groupe, ce sont 1.000 m² de forêt amazonienne préservés…

LA PAROLE EST À LA DÉFONCE 960x614_foret-amazonienne-etend-5-millions-km
La forêt amazonienne s'étend sur 5 millions de km². Mauro Pimentel / AFP" />

L’entreprise de construction bordelaise veut participer à sa manière à la transition écologique en s’engageant pour la sauvegarde de la forêt amazonienne. Elle développe un projet innovant avec la plateforme Zei et l’association Zéro Déforestation.

Le patron de Hexagone Groupe Frédéric Guillon souhaite mener également des opérations de replantations dans les Landes et le maquis corse sur le même concept que celui de la forêt amazonienne.

« Ce n’est peut-être qu’une goutte d’eau mais on l’aura fait. » Oui, Frédéric Guillon pourra dire à ses enfants et petits-enfants qu’il a fait un geste pour la planète, lui. Avec Hexagone Groupe, il vient de se lancer dans une belle aventure : pour un m² construit par son entreprise, ce sont 1.000 m² de forêt amazonienne préservés en Equateur ou au Pérou. « Il y a eu une prise de conscience chez moi et ma femme après les dernières catastrophes naturelles ! On voulait faire quelque chose… Mais comment ? Quand ? Où ? On ne savait pas trop », affirme le PDG de la société de construction bordelaise.

Des parcelles rachetées afin de les transmettre aux tribus indigènes

C’est là qu’il tombe sur Zei, une plateforme qui aide les particuliers mais surtout les entreprises à accélérer la transition environnementale. Elle propose notamment « des pistes pour améliorer tous les jours le comportement écologiste de chacun, explique Noël Bauza, c’est une sorte de cabinet de conseil et d’audit. » Alors ce membre de Zei finit par présenter un projet à Frédéric Guillon grâce à son partenariat avec l’association Zéro Déforestation.


LA PAROLE EST À LA DÉFONCE 648x0
Le projet développé par Hexagone Groupe avec Zei. - Capture écran / ZEI

Celui qui a déjà installé le traitement des déchets chez Hexagone Groupe ou interdit les poches plastiques en attendant les bouteilles valide rapidement l’idée. Pour 2018, le chef d’entreprise s’est engagé sur 20.000 m² construits donc 2.000 m² de forêt préservés ! A chaque mètre carré, il verse de l’argent à l’association qui peut ensuite racheter des parcelles afin de les transmettre aux tribus indigènes locales pour qu’elles puissent en être propriétaires.

Bientôt un projet de replantation dans les Landes et le maquis corse


Frédéric Guillon espère « sensibiliser ses salariés mais encore plus ses clients avec ce genre d’initiative. On ne fait pas ça pour notre image. On veut simplement apporter notre pierre à l’édifice. » Et il n’oublie pas la France. En effet, il aimerait très vite mener des projets similaires de replantation dans les Landes et dans le maquis corse. En attendant, il devrait s’engager sur 30.000 m² construits en 2019.


20 Minutes Planète a écrit:@20minutesplanet

LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Dqb3OuKUwAAt6WB

Brésil : Pourquoi l'élection de Jair Bolsonaro est une menace pour la forêt amazonienne http://dlvr.it/QpZblb
 

Mais le PDG bordelais tient également à rappeler que la transition écologiste avance tous les jours au sein même de son entreprise de construction. « On utilise des matériaux beaucoup plus propres qu’il y a 10 ans quand Hexagone Groupe a vu le jour. Par exemple, pour tout chantier avec des éclairages, on impose à nos clients une alimentation par panneau photovoltaïque », rappelle celui qui va installer une ruche sur le toit de la société. Le Nicolas Hulot des chefs d’entreprise.
aux patrons qui veulent sensibiliser ceux qu'ils exploitent, comme la forêt au demeurant, j'ai dit préférer les forestiers prolétaires remettant en question la nature de leur travail pour le capital

LA PAROLE EST À LA DÉFONCE 16042895
« Ce n'est pas une usine à bois » source

ceci d'autant que la forêt amazonienne est une forêt primaire, et que selon Peter Wohlleben, auteur de La vie secrète des arbres, ce n'est qu'au bout d'un siècle sans intervention humaine que l'on commence à en retrouver certaines caractéristiques

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LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Empty Re: LA PAROLE EST À LA DÉFONCE

Message par Patlotch Sam 10 Nov - 13:17


reçu de Adé, grâce à qui je suis heureux de libérer la parole d'une femme que l'on veut faire taire


Égalité hommes-femmes : de qui se moque-t-on ?
Cécile Philippe, directrice de l'Institut économique Molinari,
Les Échos, 28 juin 2011

En tant que femme à la tête d’un institut, mariée et maman, je me sens plutôt dans mon droit de m’exprimer sur la question de l’égalité salariale entre hommes et femmes. Sauf que dès que j’ouvre la bouche, mes interlocuteurs veulent me faire taire en ce que mon discours ne serait pas celui qu’on attend justement d’une femme.

LA PAROLE EST À LA DÉFONCE 29a503b6fb0a6851d4df569e756dd2b3
image ajoutée
En effet, la femme moderne du 21ème siècle est censée se plaindre d’être moins bien payée que ses collègues masculins, d’assumer plus de 80% du travail domestique et de s’occuper beaucoup plus des enfants que les pères. La ministre des solidarités Roselyne Bachelot, a d’ailleurs bien entendu le cri des femmes, en ouvrant ce mardi 28 juin une conférence sur une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie familiale.

Comme il n’est pas facile de contrôler ce qui se passe dans les foyers, il est devenu de bon ton de s’attaquer aux supposées inégalités salariales entre hommes et femmes et de menacer, par exemple, les entreprises de plus de 50 salariés non couvertes par un accord, ou à défaut, par un plan relatif à l’égalité professionnelle, d’une pénalité financière pouvant aller jusqu’à 1% de la masse salariale.

En soulevant la question de la discrimination de la femme au travail, le risque est de faire des mécontents mais cela n’invalide pas pour autant les faits. Si discrimination il y a, elle est beaucoup plus faible qu’on ne l’imagine et surtout les écarts de salaire entre homme et femme peuvent en grande partie s’expliquer par des performances moyennes au travail plus faibles chez les femmes que chez les hommes.

Pour preuve, ces rémunérations plus faibles se constatent tout particulièrement chez les femmes dirigeantes qui n’ont d’autre employeur qu’elles-mêmes. Pas possible dans leur cas de penser qu’elles seraient les victimes de préjugés sexistes d’employeurs qui sous-évalueraient leur salaire.

Comme le mentionne le statisticien Cyrille Godonou, « d’une part, à fonction ou secteur équivalent, [les femmes] gagnent moins que leurs homologues masculins et d’autre part, elles sont relativement plus nombreuses dans les fonctions et dans les secteurs les moins rémunérateurs. […] Si on élimine les effets de secteur d’activité, de taille, de forme juridique et d’âge, le salaire des dirigeantes reste de 20 % inférieur à celui des dirigeants et cet écart est plus fort que pour l’ensemble des salariés (12 %). » (1) (Le Post, 5/04/2011).

A cela, deux raisons principales. La première tient au fait que les femmes travaillent moins d’heures par semaine (-8.9% pour les femmes selon l’Insee) et la seconde au fait que la productivité horaire semble aussi plus importante chez les hommes que chez les femmes. Les hommes médecins réaliseraient, par exemple, plus d’actes à la journée que les femmes.

Les femmes ne sont-elles pas moins disponibles que les hommes au travail parce qu’elles doivent justement assumer une part plus grande des charges familiales ? C’est bien entendu une partie de l’explication, mais ne perdons pas de vue que c’est souvent le fruit d’un choix. Nombreuses sont les femmes qui comme moi ne voudraient pour rien au monde rater le bain de bébé, les contes du bambin et les devoirs scolaires du préado qui manque décidément de concentration.

L’écart salarial entre hommes et femmes est un fait. Il s’explique en grande partie par des facteurs objectifs : heures supplémentaires, temps partiel, secteur d’activité, niveau de responsabilité, niveau de qualification, ancienneté etc. A facteurs identiques, d’autres éléments entrent en compte comme la durée hebdomadaire au travail et la productivité horaire. Si discrimination, il y a, elle semble très faible. Avant de faire passer les femmes pour des victimes et les employeurs pour des bourreaux, rappelons-nous que les femmes viennent de Vénus et les hommes de Mars et que nous n’accordons pas nécessairement de l’importance aux mêmes choses.

D’ailleurs, à ce compte-là, ne faudrait-il pas ériger les hommes en victimes des femmes du fait que les hommes ont deux fois plus de chances d’être accidentés du travail que les femmes(2). Et, qu’entre 2007 et 2008, plus de 90% des morts au travail étaient masculins.

Chercher à gommer systématiquement les différences entre hommes et femmes et vouloir éluder les raisons objectives de certains phénomènes (comme les différences de salaire) mènent à une impasse. Les politiques de lutte contre la discrimination salariale – loin d’offrir des solutions constructives – nient la diversité des situations et crée une lutte entre homme et femme, là où elle n’a pas de raison d’être.

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Message par Patlotch Mar 27 Nov - 22:08


« On a gagné ! »

"Black Blanc Beurre"
une photo en or !


LA PAROLE EST À LA DÉFONCE 8966a251c4f83243354c73e82cd3e
Les deux représentants des gilets jaunes, Priscillia Ludosky et Eric Drouet,
sont arrivés au ministère de la transition écologique

bien joué Macron, et tant pis pour la base : prime à la casse pour les bouseux, surprime à la classe des entrepreneurs

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LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Empty Re: LA PAROLE EST À LA DÉFONCE

Message par Patlotch Mer 19 Déc - 15:48


tout le monde connaît l'histoire... en marche. À moi elle en rappelle une autre, que je ne dirais pas "la nôtre" mais la leur parce que ça n'a jamais été la mienne. Dernier exemple en date, qui me valu d'être pris pour un autre, puis une cascade de pastiches drôlicimes de la part de ce parano qui s'était si manifestement planté : patlotch le rebelle, patlotch que tout le monde il s'en fout de ma face, patlotch lepoète maudit...

j'en ai donné l'écho dans les clowns de l'avant-garde puisque c'était le lieu qu'il s'était réservé. On pouvait donc y lire, de la part de quelqu'un qui n'est pas moi, et peu importe à quel sujet, puisque cette répartie vaut pour le tout de ces cuistres associés :
Anonyme a écrit:14 décembre 2018 à 23:47
Vous dites ne pas avoir de responsabilité de lisibilité. Ah bon ? Vous considérez donc que le fait de ne pas avoir de "mission historique" vous autorise à écrire n'importe quoi sans souci de l'intelligibilité de votre propos. Dont acte : vous n'êtes pas là pour éduquer les gens. Je vois votre conception de la bienveillance. Elle se résume à cet entre-soi : on rigole entre nous, on se comprend, de toute façon tous les autres sont des cons qui ne comprennent rien ! Et bien moi ça ne me fait pas rire ce deuxième (ou troisième) degré qui se prétend plus intelligent qu'il n'est et se revendique de l'esprit "politiquement incorrect" des ricaneurs universels, ce pseudo-humour qui se prend un peu trop au sérieux.
j'avais donc écrit, et je le pense encore : "Quelque part, ça fait du bien. Un peu tout ce qu'on aurait envie de lui dire..."

ailleurs ces deux pédants récidivent :
mon premier : - Vous voyez : vous n'êtes pas assez rigoureux ! C'est cela qui vous empêche de jouir correctement des productions intellectuelles de Théorie Communiste, par exemple. Vous êtes resté trop Jeune Marx dans votre tête.
son second : - Merci du compliment, trop “second degré” pour le décolognôlé (un poète, belle trouvaille !) qui m'a bien fait rire avant de dormir, auquel il faudrait expliquer que les crocs du caïman d'Ulm auront échoué à couper en deux le “chien crevé” barbu dans ma jeune tête. Puisqu'il est faux que la jeunesse Suze.
lui ne s'use qu'assis. Si savamment "codé" que les moins de vingt ans peuvent le reconnaître, alors moi donc, qui en est trois fois plus. Mais l'on trouvera démontré une fois de plus la vérité plus haut d'Anonyme : « tous les autres sont des cons qui ne comprennent rien ! Et bien moi ça ne me fait pas rire ce deuxième (ou troisième) degré qui se prétend plus intelligent qu'il n'est. » Poil au nez et fin de partie

une autre concerne l'ironie dont usent les théoriciens (les sus-évoqués ne le sont en rien), et même Marx l'a fait contre Stirner entre autres, quand ils n'ont pas les arguments théoriques pour réagir autrement. C'est à cela qu'on reconnaît les faiblesses des meilleurs, et qu'ils le savent de surcroît, comme RS de Théorie Communiste quand il en use surabondamment relativement à ses longs développements habituels, que caractérise au moins la rigueur du propos. Comprenne qui pourra

Rolling Eyes

encore une chose qui ne trompe pas, c'est quand ces gens-là se mettent à parler poésie, et d'en juger. Pour moi qui mis plus de 20 ans à me dire poète avec milliers de poèmes que je n'avais pas publiés, tu parles Charles, si je me suis jamais considéré "un poète maudit"... Quant à leur "humour", à chacun d'en juger et qui voudra d'en rire, ou aux deux d'en pleurer, mais laissons leur mou choir

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Message par Patlotch Mar 15 Jan - 21:47


ceci n'est pas un conflit d'orthographe

LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Dw-r55ZXgAAt-Zt
Sondage Ifop : Le Pen décolle, Macron remonte
La députée du Pas-de-Calais gagne 5 points (33%) dans le tableau de bord Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud-Radio. Elle parvient même à se hisser à une inédite 19e place dans notre palmarès. Au passage, elle fait jeu égal en terme de popularité avec Jean-Luc Mélenchon (33%, =) et devance Laurent Wauquiez (31%, +2) et Emmanuel Macron (30%, +4).

Première à lancer sa liste pour les élections européennes le week-end dernier, la leader du parti d’extrême droite consolide son socle électoral auprès des classes populaires : +12 points chez les ouvriers (52%), +12 chez les sans diplômes (55%), +6 chez les employés (40%). Elle progresse aussi -et c’est nouveau- parmi les professions intermédiaires (27%, +10), chez les électeurs des communes rurales (34%, +7) ainsi qu’auprès des électeurs de François Fillon (25%, +11).

En hausse, Macron braconne à droite
La cote du chef de l’Etat se redresse également en ce début d’année. Bien sûr, il reste encalminé à la 23e place de notre palmarès loin de Nicolas Hulot en tête avec 75% (+7). Après avoir touché le fond de la piscine en décembre, il remonte de 4 points en janvier. Un tiers des Français ont une «bonne opinion» d’Emmanuel Macron. Un sursaut à mettre sur le compte de l’écrasant soutien des sympathisants La République en marche auprès desquels il progresse de 10 points (90%). Il reprend des couleurs aussi chez les électeurs Les Républicains (54%, +10). Un résultat à rapprocher du bon niveau d’adhésion que conserve le président de la République parmi les personnes qui ont voté pour François Fillon à la présidentielle (54%, +8 ).

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LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Empty Re: LA PAROLE EST À LA DÉFONCE

Message par Patlotch Lun 28 Jan - 17:28


l'Europe est au bord de l'implosion*

"Manifeste pour patriotisme européen"

* voir DICTIONNAIRE DES IDÉES QU'ON SUIT


Menés par le Français Bernard-Henri Lévy, ils appellent à se mobiliser contre la « vague » populiste qui menace l'issue des élections de mai prochain. Aux côtés de l'écrivain francais, d'autres grands noms tels que Roberto Saviano et Salman Rushdie

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Le monde de la littérature veut réveiller les populations européennes. Dans une tribune à paraître samedi dans Libération, trente écrivains de différents pays, emmenés par le Français Bernard-Henri Lévy, appellent à un «  sursaut  » et à une véritable «  mobilisation  » dans le but d'éviter une «  vague  » populiste à la veille des élections européennes qui auront lieu en mai prochain. «  L'Europe est en péril  », écrivent les signataires de ce «  manifeste pour un patriotisme européen  », parmi lesquels l'Israélien David Grossman, l'Autrichienne Elfriede Jelinek, l'Albanais Ismaïl Kadaré, le Tchèque naturalisé français Milan Kundera, le Britannique Salman Rushdie, l'Italien Roberto Saviano, le Turc Orhan Pamuk, le Péruvien Mario Vargas Llosa ou la Franco-Marocaine Leïla Slimani, qui ont répondu à l'appel de Bernard-Henri Lévy.

Certains témoigneront de leur propre ressenti dans Libération samedi. Cette tribune engagée par le journal français doit également paraître dans une quinzaine d'autres journaux européens, dont le Guardian en Grande-Bretagne, Die Welt en Allemagne, El Pais en Espagne, La Repubblica en Italie, mais aussi en Pologne, Hongrie, Suède, Norvège, etc. «  L'Europe comme idée, volonté et représentation est en train de se défaire sous nos yeux  », estiment les écrivains signataires, mettant en garde contre les «  forces populistes qui déferlent sur le continent  » et «  la remise en cause – sans précédent depuis les années 30 – de la démocratie libérale et de ses valeurs  ».

Pour eux, «  si rien ne change, si rien ne vient endiguer la vague  », ces élections européennes «  risquent d'être les plus calamiteuses que nous ayons connues  ». «  Il faut, dès aujourd'hui, dans l'urgence, sonner l'alarme  », ajoutent-ils, exhortant à «  reprendre le flambeau d'une Europe qui, malgré ses manquements, ses errements et, parfois, ses lâchetés, reste une deuxième patrie pour tous les hommes libres du monde  ».

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LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Empty Re: LA PAROLE EST À LA DÉFONCE

Message par Patlotch Jeu 31 Jan - 22:38


la France, les gilets jaunes, les gauchistes...

sont


EN COLÈRES !!!

« BASES. De la société, sont (id est) la propriété, la famille, la religion, le respect des autorités.
En parler avec colère si on les attaque.
Gustave Flaubert, Dictionnaire des idées reçues


typographiquement, LA COLÈRE s'exprime en majuscules caractères gras, ou à défaut, si on est trop en colère, par des smileys

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jusque-là, on était "rouge de colère", mais le gilet jaune a révolutionné l'ire, aujourd'hui

il faut être absolument jaune de colère


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LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Empty Re: LA PAROLE EST À LA DÉFONCE

Message par Patlotch Lun 4 Fév - 23:08

un ajout de Priscillia Ludosky

la société de consommation en gilet jaune

"TOUS LES CITOYENS DE FRANCE VEULENT DE LA CONSOMMATION SAINE"

ni la revue Causeur, ni la philosophe Françoise Bonardel, spécialiste des doctrines de l'hermétisme, de l'alchimie et du bouddhisme, ne sont ma tasse de thé idéologique, mais parfois certain.e.s qui ne sont pas du tout mes camarades sont plus proches de ce que je pense que les "camarades" de la radicalité communiste révolutionnaire

étrange retour ici du thème de la "société de consommation", dont la critique a fait fureur à partir de 68, mais il faut bien reconnaître que la philosophe de l'hermétisme met le doigt sur une dimension peu critiquée du mouvement : d'une façon ou d'une autre, moins d'impôts et pas trop plus de salaires, ils revendiquent de vivre mieux dans cette société inchangée en son essence capitaliste, dont la consommation n'est évidemment qu'une conséquence de son besoin d'exploiter pour produire des marchandises, qu'il lui faut bien vendre : les Gilets jaunes et leurs soutiens ne demandent qu'à les acheter, en acheter plus et/ou mieux sur le versant écolo réformiste "on ne veut pas payer la transition énergétique du capitalisme vert", sans remettre en cause le capitalisme tout court

Priscillai Ludosky a écrit:22h30, Priscillia Ludosky a partagé un évènement :
TOUS LES CITOYENS DE FRANCE :

QUI VEULENT RETROUVER DU POUVOIR D'ACHAT, DE LA JUSTICE FISCALE, DE LA JUSTICE SOCIALE

QUI VEULENT DE LA CONSOMMATION SAINE ET UNE VRAIE TRANSITION ECOLOGIQUE

QUI VEULENT UN MODE DE REPRESENTATIVITE DIFFERENT
= UN SYSTEME DE DEMOCRATIE PARTICIPATIVE

source
Gilets jaunes :
la révolte des consommateurs qui voulaient consommer plus ?

Les gilets jaunes réclament l'accès à la société de consommation sans songer à la contester

Françoise Bonardel Causeur 2 février 2019
Françoise Bonardel a écrit:Caillou dans la chaussure de la posthistoire, la crise des « gilets jaunes » rappelle à point nommé que le gouvernement des hommes ne se réduit pas à la froide gouvernance. Il est néanmoins regrettable que ces laissés-pour-compte de la mondialisation réclament l’accès à la société de consommation sans songer à la contester.

À la répétition des drames qui endeuillent régulièrement la France, répondent des comportements eux aussi répétitifs faits d’émotion sincère, de rituels codifiés (bougies, fleurs et peluches), et de déclarations plus ou moins convaincantes sur l’acte de « résistance » que représenterait le fait d’aller boire son café comme si de rien n’était non loin d’une scène de crime. Au train où vont les choses, personne n’accordera bientôt plus qu’une attention flottante aux uns et aux autres : à ceux qui tirent aveuglément dans la foule afin d’imposer leur idéologie mortifère, et à ceux qui encaissent le coup – stoïquement, lâchement ? – pour ne pas « faire le jeu des extrêmes ». Derrière ces drames récurrents qui donnent l’impression de voir un mauvais film tourner en boucle devant un machiniste endormi, se profile pourtant une tragédie dont la rébellion, bien réelle celle-là, des « gilets jaunes » permet d’entrevoir la physionomie ; une tragédie qui, étant d’abord celle du peuple français, pourrait bien être aussi celle de la civilisation occidentale et de toute une époque dont le poète Antonin Artaud disait en 1935 qu’elle était « tragique entre toutes, mais où personne n’est plus à la hauteur de la tragédie ». Qui l’est davantage aujourd’hui ? (1)

D’une tragédie pourtant, tous les ingrédients sont bien r


1. Patlotch : avec les Gilets jaunes, on est plus proche de la farce comme répétition de l'événement historique, dont parler Marx reprenant Hegel dans le 18 Brumaire

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LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Empty Re: LA PAROLE EST À LA DÉFONCE

Message par Patlotch Sam 16 Fév - 9:59


un must de l'Idéologie française :
la diagonale du Moine et de son flou,
dès lors que c'est ultra, c'est extra, gauche ou droite...

ce cher Moine Bleu nous manquait. Dans le genre philosophe gauchiste des hautes sphères humanistes à la française près de "chez nous", il n'en aura pas raté une durant tout son suivi, de loin en près, des Gilets jaunes, sans s'embarrasser lui de basses considérations prolétariennes révolutionnaires. S'il se proclame "marxiste", certes "adorniste" et "anti-althussérien", il s'avère surtout adorateur de lui-même, la critique du Capital comme économie politique étant le cadet de ses soucis

il n'aura pas hésité une seconde à faire l'apologie "nietzschéenne" du "héros" boxeur Christophe Dettinger dans des termes proches de “Christophe Dettinger, héros du peuple?”, par Thibault Isabel, philosophe directeur de l'Inactuelle, revue de la nouvelle droite proche d'Alain de Benoist et de sa revue Éléments :


LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Christophe-Dettinger

Pour Christophe, Le Moine bleu, 12 février 2019
Le culte de la charogne et des martyrs, très peu pour nous. La célébration des héros vivants, en revanche, nous convient parfaitement. Qu'est-ce qu'un héros, en vérité, sinon un homme poussé à son point explosif de puissance, donc de beauté, d'intelligence et de bonté morale, ce qui revient au même. L'homme est poussé à l'héroïsme par les circonstances, insistons-y : il ne porte point en lui cet héroïsme essentiel ou génétique qui le séparerait dès le départ des autres hommes. Tous les hommes sont, pour au moins une poignée de secondes dans leur existence, des héros. Quitte à ce que le rideau retombe ensuite sur cette explosion utopique de matière que représente l'héroïsme, c'est-à-dire l'homme à son meilleur, l'homme révolté par l'injuste. Nous ne savons pas comment Christophe Dettinger se défendra demain, devant ses juges bourgeois, qui auront à coeur de l'expédier rouiller quelque temps derrière les barreaux, pour prix de ce morceau d'utopie admiré voilà peu par la France entière sur un pont de Paris, lors que Christophe Dettinger chargeait, en toute désinvolture, la canaille militaire occupée à gazer des pauvres sans défense (pensait-elle, alors, la canaille en question : elle y aura récolté quelques joyeux marrons). Les juges et procureurs, obsédés par ce devoir de répression qui les définit, sont décidément bien stupides. Ils penseront, demain, seulement juger un homme qui choisit de faire des choses, quand ce n'est rien de moins que le point d'explosion objectif de la matière qui se trouve en question. Un problème physique, en somme. Car tout est physique et matériel si (comme on le disait, à une certaine époque) tout est aussi politique. La pluie est un phénomène physique, Christophe Dettinger également. D'où, chez ce dernier, cette désinvolture dont nous parlions, ce détachement dans l'action propre aux héros traditionnels, et qui les fait apprécier des philosophes matérialistes. Hercule n'est-il pas, après tout, le héros préféré de Diogène ?

Ce soir, et les autres soirs, nous aurons une et plusieurs pensées pour le héros Christophe Dettinger et sa compagne, laquelle était aussi sur ce pont ce jour-là, animée du même courage et portée par la même beauté que son amoureux, celle qu'épousent les humains scandalisés par un monde qui n'est pas encore ce qu'il devrait être, un monde qui n'est pas juste, pas droit, et qui aurait de fait sérieusement besoin, un de ces quatre matins, d'un sérieux coup d'orthopédie sociale, comme disait autrefois un célèbre roi chauve qui ne comprenait rien à rien, y compris à ce qu'il racontait lui-même au Collège de France.

Priscillia Ludosky, Gilet Jaune, dialogue avec les Black Blocks
Le Moine bleu, 15 février 2019
Ci-dessous, le contenu de l'initiative, lancée sur son Fesse-bouc, par cette figure des Gilets Jaunes du 77. Le rapport aux libertaires n'y est pas, d'entrée de jeu, conçu comme polémique. Tout ce qui est curieux est riche a priori. Certains parleront une fois encore, avec enthousiasme, de révolution impure. Reconnaissons plus modestement que ce mouvement complexe des Gilets Jaunes n'a pas fini de nous réserver des surprises, des bonnes comme des mauvaises...
ses lecteurs sont parfois plus avisés que lui...
andré a écrit:Etrange "nous", étrange "black bloc", on se demande comment après avoir défendu l'idée qu'ils ne constituent pas un groupe ce participant leur reconnaît un tel programme !

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LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Empty Re: LA PAROLE EST À LA DÉFONCE

Message par Patlotch Mar 19 Fév - 19:25

19 février
et le sourire fut trempé
(un truc de vieux, comprenne qui pourra)
Yann Brossat a écrit:@IanBrossat
Au rassemblement contre l’antisémitisme avec Lassana Bathily, Fabien Roussel et André Chassaigne. Toutes et tous les Républicains unis.


LA PAROLE EST À LA DÉFONCE DzyWg8iWwAE4gbz
Patlotch a écrit:l'important n'était-il pas, non seulement d'y être, mais d'en faire des photos pour les élections ?  scratch

14 février
l'homme de la galerie des glaces
a remplacé
l'homme de glace


LA PAROLE EST À LA DÉFONCE DzYvujRXgAA9M74

LA PAROLE EST À LA DÉFONCE DzS6_mHWsAEvNmp

LA PAROLE EST À LA DÉFONCE DzIt4k9XgAERjaS

LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Dy5ESx9X0AEJf_N

LA PAROLE EST À LA DÉFONCE DyQGbUMXcAAuwPY


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Message par Invité Mer 3 Juin - 5:03

non, Luc Ferry n'est pas un théoricien de "LA Révolution strictement prolétarienne", mais ce n'est pas ma faute à moi si de l'écologie il pense la même chose
l'article de 2020 étant "réservé aux abonnés", j'en propose un équivalent de 1992 climatiquement réchauffé en 2010, car ces gens-là ont un autre point commun : le monde pourrait s'effondrer que leurs idées ne changeraient pas
Dénoncer les «failles et les excès» de l’humanité «mondialisée» relève d’amalgames apocalyptiques tout juste bons à faire peur aux petits enfants.

Luc Ferry, philosophe, ancien ministre de l'éducation nationale, auteur du "Nouvel ordre écologique" publié aux éditions Grasset en 1992

Pourquoi les classes populaires ne semblent pas aussi enthousiastes que les cadres à adopter un mode de vie estampillé vert ?
Il y a une réponse évidente, et une autre, qui l'est peut être moins. La réponse évidente, c'est que, quand la vie est difficile, quand le pouvoir d'achat n'est pas ce qu'on espérait alors, les préoccupations touchant la protection de l'environnement passent au second plan. Mais il faut, je crois, aller plus loin : à bien des égards, les enquêtes sociologiques le confirment largement, l'écologie est une affaire de "bobos", pour ne pas dire d'intellectuels. Pas exclusivement, bien entendu, mais assez largement quand même. Pourquoi ? Tout simplement parce que les questions touchant l'environnement sont à la fois globales et lointaines. Elles engagent une réflexion qui va loin dans le temps (les générations futures, l'état du monde en 2050, etc.) et dans l'espace ( c'est aujourd'hui l'entrée de la Chine et de l'Inde dans la mondialisation qui pose le plus de problème...). Or il n'est pas sûr que ces questions lointaines soient "populaires", d'autant qu'elles supposent souvent un haut niveau d'étude, notamment scientifiques...

Vous affirmez donc que l'écologie est un luxe de "riches"...

Oui, bien entendu et cela vaut d'ailleurs tout autant pour les individus que pour les nations. Il était totalement déraisonnable, et même absurde d'imaginer que la Chine et l'Inde allaient se passionner à Copenhague pour le climat ou la réduction des gaz à effet de serre. J'ai entendu maintes fois des écolos convaincus m'expliquer que "les chinois ne sont pas idiots". Justement, c'est bien pour cela qu'à leurs yeux le développement est prioritaire. Un point de croissance en moins dans la Chine d'aujourd'hui, ce sont des émeutes sanglantes dans les mines ou ailleurs, et ce genre de considération est évidemment prioritaire. Voilà pourquoi nous avons eu tout faux à Copenhague : il fallait réfléchir tout autrement que notre gouvernement ne l'a fait : il fallait, non pas essayer d'obtenir que les nouveaux entrants signent un traité, encore moins nous infliger une absurde taxe carbone, mais au contraire investir à fond dans la recherche scientifique permettant de vendre au reste du monde des modes de consommation moins dévastateurs. Là est notre vraie carte à jouer, à nous les Européens, et certainement pas dans un bras de fer aussi ridicule que perdu d'avance avec les Chinois et les Indiens. Je crois que nos politiques ne comprennent rien à l'écologie.

Ce problème d'équité sociale ne risque-t-il pas d'entraîner à terme un rejet des politiques écologiques ?

Oui, vous avez raison, et on le voit bien avec la taxe carbone qui, malgré tous les efforts du gouvernement, n'est pas du tout populaire. Elle a d'ailleurs été censurée par le conseil constitutionnel au motif qu'elle était par trop inégalitaire. Mais, encore une fois, avec ce genre de taxes, le problème est mal posé. Ce n'est pas en taxant qu'on résoudra le problème posé par les flux de consommations, mais en innovant radicalement, en inventant des voitures électriques qui marchent vraiment, des bâtiments à basse consommation, etc. Ce n'est pas la décroissance qui sauvera le monde mais la croissance verte, si du moins on parvient à donner un sens à cette formule qui pour l'instant n'en a pas beaucoup, il est vrai.

Y a-t-il une écologie de gauche et de droite?

Je dirais plutôt que jusqu'à une date récente, il y avait surtout une écologie d'extrême gauche, et une autre d'extrême droite, ou pour mieux dire, contre révolutionnaire, et ce pour une raison de fond : elles communiaient toutes deux dans la haine de la modernité libérale capitaliste. L'écologie politique d'extrême gauche était bien entendu la plus voyante, mais l'autre n'était pas négligeable pour autant. Ce n'est en réalité que tout récemment que les partis démocratiques de gouvernement se sont vraiment intéressés à l'écologie. Il est évidemment plus facile d'être écolo quand on est révolutionnaire (ou contre révolutionnaire) que lorsqu'on est réformiste.

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Message par Invité Lun 24 Mai - 16:14


QUI VEUT VRAIMENT LA "GUERRE CIVILE" ?

chers "camarades" et autres appelant de leurs vœux la "Guerre civile", c'est l'anniversaire de La Commune... et donc aussi de son résultat, songez-y... au bon souvenir de qui distribuait, dans une réunion de" communisateurs", des échanges sur "la lutte armée" entre théoriciens qui n'avaient jamais chassé que des mouches

je précise, car ce n'est pas mentionné, que François Gaubert est conseiller régional RN


LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Image
photo DR

En complément à la première lettre ouverte des militaires
Une tribune du général François Gaubert
Causeur 24 mai 2021
En tant que général signataire de la lettre ouverte dite des généraux – laquelle en fait est celle de plusieurs milliers d’anciens militaires de tous grades, ce qui en fait la valeur – je souhaiterais apporter un éclairage complémentaire mais essentiel au paragraphe évoquant « l’intervention de nos camarades d’active ».

Comme le procureur de la République de Paris vient de le souligner dans son avis de classement sans suite du signalement effectué par les députés du groupe La France Insoumise, il ne saurait être question d’une provocation à l’insurrection, comme l’a fantasmé M. Mélenchon et ont feint de le comprendre des responsables de la majorité, dans un contresens délibéré et insultant.

Ayant été confronté, comme nombre de signataires, à des situations de chaos exigeant l’emploi de la force, j’avais à cœur, après un constat partagé par une large majorité de Français, d’alerter solennellement le président de la République et les responsables politiques sur l’urgente nécessité d’anticiper sur la suite funeste des événements récents, aux fins expresses de leur éviter d’être un jour contraints à mettre en œuvre l’article 36 de notre Constitution.

Je constate, avec effarement, que l’argumentation qui va suivre n’est pas reprise dans les médias. Serait-elle contraire à la doxa ou serait-elle à ce point inepte que même nos contempteurs n’en profiteraient pas pour souligner le peu d’intelligence de généraux « en charentaises » ?

Cet article 36 qui traite de l’état de siège n’est pas caduc. Mis en œuvre sur décision du président de la République, par décret en Conseil des ministres contresigné par le Premier ministre, et prorogé si nécessaire au-delà de 12 jours par un vote du Parlement selon les modalités de l’article 131 du règlement de l’Assemblée nationale, il confère aux armées, transitoirement et sur des territoires délimités, les pouvoirs de police générale si des désordres civils, prenant la forme d’une insurrection armée, venaient à échapper au contrôle des forces de police et de gendarmerie, conduisant à un péril imminent.

Il faut noter que certaines des modalités pratiques de l’application de l’état de siège nous sont familières depuis 18 mois : couvre-feu, restriction des déplacements, limitation des rassemblements, laissez-passer… Il est vrai que nous sommes en guerre !

Par ailleurs, on doit garder en mémoire qu’en mai 1968, face aux désordres et à l’insurrection anarchiste, le général de Gaulle s’est rendu secrètement à Baden-Baden pour s’assurer de la fidélité de l’armée pour le cas où…

Ni obsolète, ni irréaliste, cette disposition constitutionnelle n’en est pas moins source d’inquiétude pour tout militaire d’active… et tout citoyen. En effet, comment les armées pourraient-elles faire mieux que les forces de police et de gendarmerie qui, elles, sont formées, entraînées et équipées pour les missions de maintien et de rétablissement de l’ordre ? Passé le moment de surprise, les émeutiers en tout genre testeraient le dispositif, les méthodes et la pugnacité des unités déployées. Sauf à sombrer à leur tour, les militaires, dans le cadre de la mission à eux confiée par le président de la République et le gouvernement, seraient contraints d’utiliser les modes d’action qu’ils ont mis en œuvre sur les théâtres d’opérations qu’ont connus de très nombreux signataires de tout grade de la lettre ouverte. La violence des armes, même légitime et maîtrisée, se traduirait par « des morts par centaines, voire par milliers ». Tel est le fond de notre pensée… et qui auraient à se salir les mains ? Une fois encore les militaires.

Le spectre de la guerre civile devrait hanter tous les responsables politiques comme il hante tous ceux qui ont vécu des situations où rôdait la mort.

J’ai signé, je persiste et resignerai, si besoin est, cet appel au sursaut patriote et au devoir stratégique de l’État.

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Message par Troguble Mer 6 Oct - 19:14

ma liste d'admirateurs complétée au fur et à mesure de déclarations dans la presse et sur les réseaux sociaux
mis à jour après la messe à Paris, le 6 octobre


LA MORT D'UN ARNAQUEUR IDÉAL

un cancer généralisé de haut en bas de la société


« Bernard Tapie, dont l'ambition, l'énergie et l'enthousiasme
furent une source d'inspiration pour des générations de Français...

il enjambait toutes les barrières sur le chemin de sa réussite. »


Emmanuel Macron


LA PAROLE EST À LA DÉFONCE Bernard_tapie_2
l'"affaire" VA-OM, plus gros scandale de corruption du foot français
Patlotch a écrit:je n'ai pas pleuré à la mort de Bernard Tapie. Je ne pleurerai à celle d'aucun.e lui ayant rendu hommage comme à un héros de notre temps. Quoi mieux que ce déluge exprimerait plus adéquatement ce qu'est aujourd'hui l'éthique nationale du capitalisme contemporain ? Ça ne m'inspire que dégoût

ce n'est pas l'homme que je vise, on connaît pire, mais l'immondation de glorifications qu'à déclenchées sa disparition

du plus anonyme gamin de Marseille, black blanc ou beur supporter de l'OM au chef de l'État, en passant par le gratin du Spectacle, de Jean-Marie Le Pen à Fabien Roussel, Jack Lang à Doc Gyneco, Anne Hidalgo à Zinedine Zidane, je les conchie tous et toutes de façon radicalement inclusive pour ce qu'ils ont admiré en lui, non pas de façon explicite ses turpitudes économiques et sociales, mais le talent même qu'il étala dans tous les domaines, l'économie, la politique, le sport, le cinéma, le théâtre, la chanson... tels qu'ils sont dans le capitalisme français et au-delà. Un "Nanard national" mélange de Trump et Berlusconi français pour son culte de la personnalité, son apologie de l’entrepreneur, sa mégalomanie, sa démagogie, son talent de bateleur maniant l’insulte et la menace… mais, jamais démenti, son indéniable charisme dans les "classes populaires", dont il vient, expliquant en retour la grande mansuétude des démagogues politiques

« Un homme, un vrai  » (Philippe Labro) à l'esprit de compétition pour la domination, à l'appétit de pouvoir et d'argent jusqu'au mépris des lois que l'on est censé respecter ou faire appliquer, tout ce qui condense l'idéologie dominante dans sa consternante banalité, ou pour le dire dans les termes de Raymond Williams, la 'Structure of Feeling' d'un temps pourri. Sans pudeur ni refoulé aucuns, voilà leur modèle et celui qu'ils offrent en exemple à des générations de petits et grands tricheurs à venir. Chez Belmondo on aimait le truand de fiction, chez Tapie, il faudrait aduler le vrai, condamné pour Publicité mensongère, Abus de biens sociaux, Abus de confiance, Corruption et subornation de témoins, Escroquerie en bande organisée, Faux, usage et recel de faux, Fraude fiscale


L’homme d’affaires et ex-ministre français, décédé dimanche, avait utilisé toutes les ficelles du populisme pour occuper le devant de la scène politique, par stades de football interposés.

Bernard Tapie était un populiste-né au sens où son instinct animal du public et des formules qui font mouche – assorties d’un bon lot de vérités arrangées (les fake news d’aujourd’hui) – constituait son tremplin électoral. Tapie le politicien, entré au culot dans l’arène du pouvoir républicain par l’éloge médiatique du capitalisme, répugnait à l’exactitude des chiffres et aux démonstrations rigoureuses. Il feignait aussi d’ignorer, lui l’homme d’affaires franco-français, les contraintes de la mondialisation. Son registre était, comme d’autres populistes, celui de l’incantation nationale. Mais à la différence d’un Jean-Marie Le Pen et d’un Eric Zemmour, Tapie regardait dans les yeux la France telle qu’elle est, sans faire de différence entre les Blancs, les chrétiens et les autres. Marseille, cette ville qui n’était pas la sienne où il sera inhumé, l’avait convaincu que le métissage et la multiculturalité peuvent être des atouts s’ils riment avec fierté. Cela n’enlève rien aux mensonges qu’il proféra souvent, aux combines qu’il affectionnait et aux dégâts sociaux engendrés par ses rachats d’entreprises revendues ensuite à la découpe. Mais cela explique sans doute les raisons de l’affection populaire qui, jamais – y compris en prison – ne l’abandonna.

Le Temps, site d'information suisse

un concert généralisé
j'aimerais être exhaustif, mais je méconnais nombre de "personnalités" dont les noms ont inondé de larmes les médias, l'immense majorité des titres de presse saluant la mémoire du "Phœnix", du "Boss" ou d'"Un grand Monsieur". Voici ma liste, pesez bien ce que représente chaque nom et leur ensemble, et qu'ils rejoignent Tapie au paradis des vedettes dignes du système :

Pierre Arditi, Roselyne Bachelot, Isabelle Balkany, Jordan Bardella, François Bayrou, André Bercoff, Xavier Bertrand, Jean-Louis Bianco, Jean-Louis Borloo, Ian Brossat, Patrick Bruel, Christophe Castaner, Jean Castex, Rachida Dati, Alain Delon, Didier Deschamps, Michel Drucker, Eric Dupond-Moretti, Christian Estrosi, Marc-Olivier Fogiel, Jean-Pierre Foucault, Jean-Claude Gaudin, Franz-Olivier Giesbert, Claude Guéant, Stéphane Guerrini, Doc Gyneco, Meyer Habib, Cyril Hanouna, Anne Hidalgo, Bernard Hinault, François Hollande, Brice Hortefeux, Alain Jakubowicz, Bernard Kouchner, Philippe Labro, Jack Lang, Claude Lelouch, Bernard-Henri Levy, Jean-Marie et Marine Le Pen, Brigitte et Emmanuel Macron, Alain Minc, Kylian Mbappé, Jacques Mellick, Robert Ménard, Arnaud Montebourg, Nadine Morano, Renaud Muselier, Xavier Niel, Valérie Pécresse, Plantu, Pascal Praud, Line Renaud, Fabien Roussel, Nicolas Sarkozy, Jacques Séguéla, Soprano, Frédéric Thiriez, Ophélie Winter, Éric Zemmour, Zinedine Zidane

consolations, assez peu de femmes et aucun véritable artiste, mais tous les anciens présidents de la république et tous les candidats à la présidentielle, du PCF à l'extrême-droite, à l'exception de Mélenchon, des écologistes et de l'extrême-gauche. Maigre compensation, cette unanimité toni-truante n'est qu'apparente, il y a tous ceux qui n'en pensent pas moins, mais ils se taisent

le populisme a ceci d'un attracteur pervers que pour être apprécié des masses, il faut absolument se montrer admirant jusqu'au contraire de ses principes supposés de justice et de probité, puisque ça marche. C'est au fond assez symptomatique du cynisme sans frontières de tous les candidats à l'approbation populaire. Nous montrent son "courage" ceux qui n'en ont aucun pour affirmer : « Non, ce n'est pas comme lui que je veux parvenir à mes fins, en "enjambant toutes les barrières sur le chemin de la réussite".» Mais il ne leur vient pas à l'esprit qu'il pourrait y avoir là contradiction, car en effet il n'y en a pas, c'est devenu comme ça, un cancer généralisé de haut en bas de la société

Troguble

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