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Message par Patlotch Dim 7 Oct - 17:16


Le grand mensonge du pouvoir d'achat
Hervé Nathan Marianne 04/10/2018

Un économiste, Philippe Herlin, remet en cause les méthodes de calcul officielles, qui, selon lui, masquent non seulement une perte de pouvoir d'achat depuis les années 70, mais aussi la perte de substance de notre économie.

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Panique dans les porte-monnaie ! Selon un sondage Eudoxa pour RTL publié le 27 septembre, 86 % des Français estiment avoir perdu du pouvoir d'achat dans les douze derniers mois, et 82 % estiment qu'ils vont aussi en perdre dans l'année qui vient. Joli paysage que celui de la France : nulle part ailleurs en Europe les citoyens (et consommateurs) ne sont aussi pessimistes, note le cabinet Eudoxa, qui a interrogé 3 005 personnes sur le continent, dont 997 Français. Les Allemands, par exemple, ne sont que 67 % à angoisser pour leur compte en banque. Les Français se trompent-ils, sont-ils pessimistes, voire dépressifs chroniques ? En fait non, car les statistiques officielles ne disent pas autre chose. Selon l'Insee, leur pouvoir d'achat a baissé de 0,6 % au premier trimestre de cette année, fait rarissime dans l'histoire statistique de notre pays.

La faute d'abord et avant tout à la politique fiscale d'Emmanuel Macron. En 2018, plutôt que de réduire les cotisations sociales des salariés en même temps qu'il augmentait la CSG, le gouvernement a préféré engranger d'abord les milliards de hausse de la CSG, plutôt que de réduire les cadeaux aux plus riches. Un choix qui s'est ressenti dans le portefeuille des Français, puis sur la croissance elle-même, devenue une des plus faibles de la zone euro. Etait-ce un simple raté ? Pas sûr. L'économiste Thomas Porcher1 , spécialiste de la « Macron-économie », le rappelle, « l'idée de soutenir le pouvoir d'achat est étrangère au programme du candidat Macron, qui centre sa politique sur la compétitivité des entreprises françaises. Du coup, les baisses de taxes pour les salariés sont alimentées par la hausse de la CSG sur les retraités. Un système de vases communicants qui ne produit aucune hausse sensible du pouvoir d'achat global ».

Dix années de blocage
Le budget de l'Etat n'est pas seul en cause. Dans la France du XXIe siècle, l'idée d'augmenter les salaires a quasiment disparu ! Dix années de crise ont signifié pour la plupart des salariés dix années de blocage des revenus, voire une baisse pour pas mal d'entre eux. Le Smic, instrument autrefois utilisé pour doper les salaires des classes moyennes, par effet de ruissellement à l'envers, n'a plus connu de coup de pouce depuis lors. Des économistes proches du pouvoir estiment même que le plus urgent serait de le supprimer ou de le réduire à un filet de secours. Pour les catégories juste au-dessus, c'est aussi la soupe à la grimace du déclassement : « Le pouvoir d'achat des professions intermédiaires a baissé de 8 % entre 1975 et 1995 et depuis, il stagne. Sachant que les personnes ont suivi deux années d'études de plus que la génération précédente, on peut comprendre leur malaise », analyse Christine Kerdellant2, directrice de la rédaction de l'Usine nouvelle . La France d'en bas voit ses revenus bloqués, alors que celle d'en haut s'en sort mieux. Résultat, non seulement les inégalités sociales se sont accrues malgré la fiscalité mais la consommation retrouve un caractère de classe. Dans un livre à paraître, véritable saga de la consommation française, Jean-Claude Daumas3 rappelle une loi de l'économie : « Les comportements de consommation sont toujours dépendants du niveau de vie : les 20 % de ménages ayant les revenus les plus élevés consomment 53 % de plus que la moyenne, tandis que les 20 % des ménages les plus modestes consomment 38 % de mois. »


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Dans un tel contexte, la question du pouvoir d'achat reprend sa place dans le débat politique, dont elle avait été évincée un temps par le chômage. Pour le dire vite, le pouvoir d'achat, ce sont les revenus des ménages moins les prix de ce qu'ils consomment. Les premiers, on l'a vu, ont stagné pour les classes moyennes. Pas grave, nous affirment les médias, s'appuyant sur l'indice officiel de l'Insee, eux seraient restés aussi très sages, jusqu'à cette année (+2,3 %). Match nul, la balle au centre, donc ? Pas si simple.

Philippe Herlin conteste cette version reprenant des séries de prix entre 1965 et 2015. A Marianne, il confie : « J'ai voulu prendre du recul pour bien comprendre ce que les Français vivent, et proposer des solutions. » Son travail l'a conduit aux archives des catalogues de vente par correspondance. Ces relevés de prix, il les exprime en francs ou en euros, mais aussi par rapport au Smic, contestant aussi la sous-estimation du poids relatif de différentes dépenses dans le budget des familles populaires, en particulier pour le logement. Le résultat est renversant : « Depuis la fin des Trente Glorieuses, le pouvoir d'achat des Français a diminué » ! Son livre Pouvoir d'achat, le grand mensonge (Eyrolles) dont nous publions des extraits en exclusivité, est un pavé dans la mare des certitudes qui rassurent à la fois économistes et politiques. Car si la thèse de Philippe Herlin est vraie, il faudrait revoir d'autres indicateurs à la baisse, tel le PIB, puisque les prix en sont une des composantes majeures. Et réviser aussi les politiques publiques : favoriser à la fois une plus grande concurrence pour traquer les rentes de situation comme dans l'assurance, tout en rompant avec une vision irénique de la mondialisation, mais aussi en finir avec la préférence des élites françaises pour les activités de services, soutenir enfin l'industrie de notre pays, conditions d'un retour à une croissance consistante, avec des gains de productivité du travail, seules capables de redistribuer… du pouvoir d'achat.

(1) Auteur d'Introduction inquiète à la Macron-économie (avec Frédéric Farah), Les Petits Matins, 2016, et de Traité d'économie hérétique, Fayard, 2018.
(2) Auteur du Suicide du capitalisme, Robert Laffont, 2018.
(3) Auteur de la Révolution matérielle, Flammarion, 2018.


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EXTRAITS
Comment l'Insee sous-évalue votre perte de pouvoir d'achat
Philippe Herlin a écrit:Les «dépenses courantes de logement», au sens de l'Insee, regroupent les dépenses des locataires et des propriétaires (les loyers que doivent acquitter les locataires et les loyers que les propriétaires occupants auraient à acquitter s'ils étaient locataires de leur logement), ainsi que les dépenses d'énergie pour se chauffer et s'éclairer ainsi que les charges [...] On peut constater une augmentation continue et forte, entre 1965 (indice 0,1216) et 2015 (0,2702), plus qu'un doublement sur la période, avec une hausse qui débute véritablement en 1983. Et on espère que l'Insee n'a pas mis d'effet qualité dans cette série... Ces «dépenses courantes de logement» sont multipliées par 2,23 sur la période, par 1,67 en tenant compte de l'augmentation de la population (50,02 millions de Français en 1965, 66,62 en 2015), ce qui est plus juste évidemment, soit une augmentation des deux tiers. Le pouvoir d'achat des Français ne fait que reculer dans le domaine du logement. Cette hausse du coût du logement pèse sur le pouvoir d'achat, d'autant qu'il occupe une part importante du budget, presque un quart selon l'Insee : «En 2014, 23,6 % de la consommation finale effective des ménages est allouée au service de logement (1), le logement au sens large (dépenses courantes et dépenses d'investissement).»

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Message par Patlotch Jeu 31 Jan - 9:47


manger pour vivre

le pauvre : - c'est pas les miettes de Macron qui vont me remplir le ventre
le riche : - ne mange pas ça, c'est mauvais pour ta santé



La hausse de prix concernera notamment les produits stars comme le Coca-Cola, l\'Evian, le Nutella, le Nesquik, le Nescafé spécial filtre, les coquillettes Panzani, ou le camembert Président.
A partir du 1er  février, le seuil de revente à perte sera relevé de 10 % pour les produits alimentaires. Les articles stars des rayons jusqu'à présent très bataillés augmenteront de 5% à 6 %. D'autres baisseront.

Quelles seront les conséquences de l'entrée en vigueur de la  loi alimentation sur le panier de la ménagère ? La question agite les professionnels et les politiques depuis la tenue des Etats généraux de l'alimentation fin 2017. Le 1er  février, le seuil de revente à perte sera relevé de 10 %. Cela signifie que les prix des produits vendus à prix coûtant augmenteront de 10 %. Il s'agit des produits dits « psychologiques », ceux dont les...


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Message par Invité Lun 26 Aoû - 16:05


LE PANIER DES PROLÉTAIRES Image
Consommer cinq fruits et légumes par jour coûte entre 117 et 222 euros par mois pour une famille avec deux enfants
Illustration Pixabay
     
Les prix des fruits ont baissé en 2019 mais ceux des légumes ont continué d'augmenter, selon le baromètre annuel publié lundi par l'association Familles rurales. Consommer cinq fruits et légumes par jour coûte entre 117 et 222 euros par mois pour une famille avec deux enfants, soit entre 10% et 18% d'un smic net mensuel.

Les prix des fruits ont baissé en 2019 mais ceux des légumes ont continué d'augmenter, selon le baromètre annuel publié lundi par l'association Familles rurales, qui souligne que manger bio reste difficile pour les familles à petit budget. En moyenne, les prix des fruits ont baissé de 4% sur un an (-8% pour le biologique) tandis que les étiquettes des légumes se sont renchéries de quelque 10% (+2% pour le bio).  

Acheter un panier type de 8 sortes de fruits (pomme, abricot, cerise, fraise, pêche, nectarine, poire et melon, à raison d'un kilo ou pièce par variété) revient ainsi cette année en moyenne à 30 euros contre 31,25 euros en 2018. Le prix d'un panier de légumes (aubergine, carotte, courgette, haricot vert, poivron, pomme de terre, tomate et salade) est quant à lui passé de 18 euros à 19,80 euros. Les pommes et les pêches sont les fruits qui ont connu la plus forte baisse de prix (-16%), passant respectivement de 2,73 euros à 2,28 euros et de 3,30 euros à 2,77 euros. Les prix de la tomate ont eux grimpé à 2,45 euros le kilo (1,88 euro en 2018) et ceux de la pomme de terre ont atteint 1,81 euro (1,30 euro en 2018).

Manger cinq fruits et légumes par jour coûte entre 117 et 222 euros par mois
Familles rurales souligne la difficulté de respecter "l'injonction de manger sain" pour les plus faibles revenus. Consommer cinq fruits et légumes par jour coûte entre 117 et 222 euros par mois pour une famille avec deux enfants, soit entre 10% et 18% d'un smic net mensuel, souligne l'association.  Il reste encore plus difficile d'accéder aux produits biologiques, dont le panier bio coûte deux fois plus cher. "Difficile dans ces conditions de consommer ces produits pour les petits budgets, mais pas 'impossible'", souligne l'association, "tout dépendra des produits choisis et de la surface de vente visitée".

Car le prix moyen d'un même panier de fruits ou légumes évolue de 42,34 euros en hard-discount à 51,33 euros en supermarché, et jusqu'à 90,79 euros en magasin spécialisé bio. Pommes en barquettes, fruit vendu à l'unité sous plastique... Famille rurales afflige parallèlement un "carton rouge" au bio dans la grande distribution en matière de respect environnemental, constatant que 78% des produits biologiques vendus en hard-discount et 57% de ceux vendus en supermarchés sont victimes de "suremballage".  

Le baromètre de Familles rurales se base sur des relevés de prix (l'association ne juge pas la qualité) de 8 fruits et 8 légumes par 64 "veilleurs consommation" dans 26 départements, du 3 au 9 juin et du 1er au 7 juillet

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