PETITES HISTWEETOIRES IMPRÉVISÉES

1. comben de fois, depuis 40 ans, qu'on s'a dit "ça va péter !", "ça va faire comme en 68 !", et pschtt.. et 68, bof, j'avais 17 ans, j'étais pas sérieux, ma copine elle était fille de CRS. Maintenant, c'est ma fille qui serait maman de flic, si j'en avais. J'en ai, mais pas de fille

2. je vous parle d'antan, que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Si j'aurais su, j'aurais pas v'nu, au monde. D'ailleurs mes parents m'ont pas désiré. C'était avant le con donc. J'a pas dit qu'i' m'ont pas liké, mon p'tit canard par ci, mon p'tit lapin par là

3. non, i' m'ont même offert une 203 en plomb de chez Dinguy Toy, avec des vrais pneus en caoutchouc, et mon frère il avait une queue d'Aronde, Simca Cry's leurre. Il était plus soigneux que moi, il jouait jamais avec, alors que moi, vous voyez c'que veux dire... Non ? Tant pis

4. et même que ma sœur, puis née, elle avait un baigneur noir, en plastique, qui louchait et qui faisait mêêê comme la momie égyptienne, vous savez qu'ont fait parler les scientifiques. Bamboula, qu'elle l'appelait. "Raciste", ma sœur, tu veux que j'ten colle une, ptêt, ducon ?!

6. mes histweestoires elles ont 7 épisodes, mais ché pu quoi écrire. Ah oui, j'ai un copain, il aime bien Marlène Schiappa, ché po c'qu'il lui trouve, ptêt c'est à cause qu'il habite à la campagne, yen na pas des comm' ça par chez lui. Oualors i'se fait un film avec elle ?

5. j'a oubié le 5e épisode. Avant Schiappa, ouc'que j'en étais ? Ah oui, dans mon rêve, yavait aussi Marlène Dietrich, la cuisinière mixte avec de belles gambettes, les mains jamais dans la farine, une voix à filer des frissons aux cul-de-jattes invertis en vaut deux. Plus qu'un

7. mes histweestoires elles ont 7 épisodes, mais ché pu quoi écrire. Ah oui, j'ai un copain, il aime bien Marlène Schiappa, ché po c'qu'il lui trouve, ptêt c'est à cause qu'il habite à la campagne, yen na pas des comm' ça par chez lui. Oualors i'se fait un film avec elle ?

vous croyez ptêt que j'suis gentil ? Hé bien pas du tout. Tenez, pas plus tard que c'te nuit, j'veux dire pendant ma sieste, j'ai tué quelqu'un. Une vieille dame. Hé bien, vous me croirez pas, quand j'y ai raconté aux flics, m'ont pas cru

j'y ai dit que le garçon d'hôtel qu'elle était amoureux, ya trente ans, l'était mort. Elle s'est tiré une balle au p'tit matin ! Enfin, j'veux dire, là, quand j'me suis réveillé à la fin de mon rêve. C'est bien ma grande gueule, ça

j'ai inscrit sur mon dos : "Don't follow me, i'm lost", et depuis one person followed me and one person unfollowed me. Je me demandais si c'était la même personne. Pensez-vous que je devrais demander à Monsieur Twitter ?

reçu d'un ami américain lecteur de ce 'thread'
nous faisons dans l'imprévisation collective
(je ne follow plus que 4 twittistes)

pour tout dire, je n'aime pas les "like", qui aboutissent à la quantité prise pour qualité. On sait ce qu'il en est. Il est vrai que ça fait plaisir, "liké" donc aimé (lové ?), on se sent moins seul, moins con. Je préfère les "unlike" avec de bonnes raisons qui montrent mon erreur

quoi qu'il en soit je suis, en matière de Tweet, plutôt nietzschéen, je n'aspire ni à suivre ni à être suivi. Si je me présentais à la présidentielle, ce serait pour dire : « Ne votez pas pour moi », ce en fait à quoi ressemblent à mes yeux tous les discours des candidat.e.s

le non-sens relève pour moi de la question posée par Pierre Dac :  « Pour quelle raison mystérieuse et inconnue tout ce qui ne veut rien dire s'obstine-t-il à le dire opiniâtrement et mordicusement ? »

si je ne désespère pas de décourager encore quelques-un.e.s de mes à bonnets d'hommes et abonnhêtes femmes, c'est que je me sens perdu quand trop entouré. Chez le concurrent Facebook, on appelle ça des "amis", une véritable épouvante si je devais inviter à dîner mes 120 abonnés Twitter

à moins de vous insulter tous et toutes, car sur twitter, je ne peux pas tirer dans le tas comme André Breton descendant dans la rue revolvers aux poings et tirant au hasard, tant qu'il peut, dans la foule - surréalisme au destin que l'on sait-, Que Faire ? Help! Monsieur Twitter

je n'en finis plus, avec la vie, d'être depuis toujours mélancomique, je suis tombé petit dans la triste gaieté de prendre le malheur pour source poétique. Il en résulte que je ne suis pas plus pris au sérieux que je ne m'y prends moi-même. On a les clients qu'on peut

et puis il y a les cons, je veux dire les miens, et alors là, je n'améliore que trop lentement les moyens de m'en débarrasser. Heureusement, le sparadrap n'est plus ce qu'il était


enfin, un conseil, réfléchissez à deux fois avant de me mettre un "like", parce que je suis tout sauf une personne qu'on gagne à fréquenter. Vous pourriez vous attirer des ennuis, et en prison, je préférerais être seul. Une prison avec des livres, un crayon, du papier, une guitare

1. d'abord, si je tweete, dites-vous bien que c'est uniquement pour répondre poliment à la question insistante de Monsieur #Twitter : « Quoi de neuf ? »

2. ensuite, je vais vous raconter une petite histouitoire imprévisée. Imaginez-vous qu'une passante à bonnette m'a envoyé un , un "like", qu'on dit en tweet-langue, et ça, tenez-vous bien, plus de deux jours après mon tweet : 2 jours ! Oui, vous avez bien lu, 2 jours, 48 heures

3. alors je me suis dit que j'avais une chance, - pourquoi pas moi ? -, de devenir célèbre après ma mort, quand on découvrira mes tweets géniaux. Un peu comme Ducasse, vous savez, non, pas le marmiton, le poète, Lautramant. Il a attendu 50 ans, lui

4. remarquez, je n'en conçois aucune jalousie, je pense que ma likeuse à bonnette préférera un squelette de quelques décennies plutôt que deux siècles. Encore qu'on en voit, de nos jours, de ces manigances...

5. manigances, vous ne l'avez jamais lu ? C'est pas un hasard, on ne voit plus les @MotsSurannes. C'en est un. Et pourtant, dieu sait qu'il y en a, de nos jours, des manigances ! Je l'avais trouvé beau mot, comme titre d'un roman d'Elsa Triolet, que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître



6. #Triolet, vous savez, la poufiasse dupe d'#Aragon, le pédé stalinien ? Beaucoup moins connue que la femme Sartre&Cie, la #Beauvoir, pure Géni.E
@les_lettres_fr @trioletaragon

7. j'arrive à mon 7e tweet, et tel dieu qui se reposa le 7e jour, je m'arrête là, et las vous laisse. Et maintenant désabonnez-vous, ou je continue !

1/7
tout petit, à l'école durant l'édukâtion sportive, on ne me passait pas le ballon parce que je ne savais pas jouer, et de ce fait je n'ai pas pu apprendre. Alors, Monsieur #Twitter, n'ai-je pas une excuse pour avoir toute ma vie détesté le football ?

2/7
remarquez, le football, les footballeurs, et les supporters ne m'ont jamais manqué, au contraire, il en va ainsi avec tous les groupes d'hommes, les sportifs, les militaires, les guitaristes "de jazz", les marins et, en général et en particulier, la Marine

3/7
les femmes ? Si elles m'ont manqué ? Elles m'auraient plutôt raté, ne sachant pas ce que, sans moi, elles perdaient. Moi, mon temps parfois, mon immaculée confiance en l'autrE, une forme de virginité psychologique, si vous préférez

4/7
vous ne préférez pas ? Moi non plus. Il would have preferred not to, mais c'est trop tard. Que les petits djeuns en prennent de la graine, et du green, de la pelouse en plus, n'est-ce pas, cher @BrownStanislas, tout ce que les moins de 60 ans ne veulent pas reconnaître...

5/7
quand j'aurais mon âge, vous ne perdez rien pour attendre, les meufs, autant que j'ai poirauté sur le trottoir de vos lapins, avec les regards hostiles des vieilles, de l'îlotier, du garçon boucher et du Griveautier d'alors, le petit rapporteur du quartier

6/7
le bon dieu même ne me rendra jamais le temps perdu avec les femmes, pire que Proust, qui, au demeurant, ne l'a jamais rattrapé, et qui, somme toute, ne l'entendait pas de cette oreille, si vous captez ce dont quoi que j'cause

7/7
c'est pourquoi, tout bien pesé, je ne déteste pas si tant que ça les footballeurs, la fat boule oui, mais c'est pas pareil. Les footballeurs, eux, ne m'ont jamais fait perdre mon temps

1/7
pour vous dire, j'ai toujours préféré les histoires ou c'est qu'i' ya des morts. C'est pour laquelle cette raison que je préfère le #coronavirus aux #MunicipalesParis
aucune chance que #Dati #Buzyn #Hidalgo elles en crèvent, autant dire aucun suspense

2/7
bon d'accord, côté #inclusive j'aurais dû écrire "mortes", comme dans 84% du #polar suedish, franzose, ruskof, amerlock... Mais je pense que #Villani a une destinée d'#Immortel à l'#Académie française, avec @campion_marcel bien sûr, l'épée plus haut que son cul

3/7
tout'façon #Dati #Hidalgo #Buzyn - j'te change l'ordre pour pas d'jalouse - j'les vois + en criminelles qu'en victimes
exemple, leurs meetings à 999 places moins serré que 1000...

bref, Tou'ensembleu-blanc-rouge #Macron ou pas, illes (ils&elles) nous prennent pour des cons

4/7
bref va falloir #voter avec des gangs chirurgicaux et s'en laver les mains, cela même que je fis, ininscrit depuis 1989, inconnu au bataillon du civisme, intirable au sort des jurés du pèple et koikilensoit imbaisable, sauf par mes à bonnettes préférables de lapine. Amen

5/7
cépourça que j'attends impatiemment #fleets, car je suis super-bon pour attirer les confidences des dames&damoiselles, et des messieurs d'un autre genre que j'ai rien à foutre. Tout se passera en coups lisses. Qu'est-ce qu'on va jouir ni vu ni connu grâce à Monsieur Twitter

6/7
rien que là, et sans #fleets ! j'ai déjà 7 messages privés ! Oui des propositions ! Certes non sexuées, mais pressantes et me suppliant, à genoux ! de m'inscrire sur les listes électorables "mon lapin". Encore eût-il phallus qu'elles sucent de quel bois se chauffent mes flûtes

7/7
tout est bien qui finit mal : j'ai fait une déclaration publique sur l'honneur comme quoi je suis porteur malsain du #coronavirus, et pfft... elles m'ont bloqué

mais un monde où l'on fuit les supposés malades, cad tous les autres, de quelle maladie mortelle est-il porteur ?

1/3
l'homme est l'ami du pain et la pandémie l'ennemi de l'homme : nous sommes en guerre, nous n'avons pas le choix

2/3
le chien et le cheval n'ont rien à voir avec ça, ce sont des #FakeNews

3/3
ce que j'en dis, ça mange pas de pain

(six cent trente-sixième nuit)

J'ai donc ce soir au menu :

Du pain. Du vin. Et du Monk.
Du pain de campagne. Du vin d'Aragon. Et du Monk.

Du pain de campagne de la ville.
Du vin d'Aragon non pas d'Aragon.
Et du Monk.

Du pain de campagne de la ville de Paris.
Du vin d'Aragon non pas d'Aragon Louis
Il ne fait pas de vin d'Aragon lui.
Et du Monk

Résumons. J'ai au menu ce soir du faux pain de paysan de Paris
d'Aragon du vrai vin non pas d'Aragon
et du Monk réel qui ne tourne pas rond.

Résumons.
Monk qui n'avait pas un rond, ne faisait pas de pain.
Aragon qui en avait, n'était pas vain.
Je suis rond.
Je n'ai pu rin à ragonter.
Je Monk me toucher.
Dong.

(je suis le paysan de moi-même)

LIVREDEL II LIVRE DE CATHERINE
chapitre 4, 1989

1/7
Jean le Camionneur était un camarade péripatéticien du temps d'avant. D'avant que l'Homme ne se séparât de la Nature. Il était seul en marche sur les trottoirs de Buenos Aires, où il faut être deux pour danser le tango

2/7
Jean le Camionneur n'était ni homme, ni bête, ni dieu. Il tenait son nom de sa nature, entre humaine et divine, une déformation par l'usage de Kami Honneur, une des centaines d'esprits vénérés par les premiers Japonais dans le shintoïsme

3/7
Jean le Camionneur vivait en ermite dans un tonneau à roulette, avec son chien mi-loup migrateur. Il n'était ni rasé ni racisé, ni femme à barbe ni femme de mauvais genre. Il s'était retiré dix ans dans la montagne et sentait maintenant le besoin de partager sa sagesse

4/7
Jean le Camionneur était une divinité humaine trop humaine exerçant cette triple fonction selon le temps et le lieu, un mythe qui roulait sa bosse tel le bousier sa boule d'excréments. Mais, à l'inverse de Sisyphe, il descendit de la montagne et sans cheval, Singing I, I, youpee, youpee de chansonnette

5/7
Jean le Camionneur, arrivé en bas de la montagne, rencontra une vieillarde et lui dit « Avant j'aimais par trop les hommes, maintenant j'aime la nature, il faut quitter ce monde. » Ainsi commença son déclin aux yeux des masses, qui fut la cause de son passage à tabac par la police, tout le monde des tests en temps pandémiques !

6/7
Jean le Camionneur ne considérait nullement les humains comme ses frères. L'humanité ne l'intéressait pas, le dégoûtait même, et plus encore la fraction restreinte constituée par ses compatriotes. Pourtant, en un sens déplaisant, il devait bien le reconnaître, ces humains étaient ses semblables, mais c'était justement cette ressemblance qui le faisait fuir

7/7
À Jean le Camionneur, il eût fallu une femme, la solution classique, éprouvée. Une femme est certes humaine mais représente un type légèrement différent d'humanité, elle apporte à la vie un certain exotisme. Mais il prit finalement un autre chemin, il se procura une guitare, et l'on n'entendit plus jamais sortir une parole de sa bouche

c'est une histoire qui n'est pas particulièrement poétique, ni drôle

« La meilleure façon de marcher, c'est encore la nôtre,
c'est de mettre un pied devant l'autre et de recommencer. »


Et Muybridge arrêta le temps...

1878, université Stanford. En douze déclics, grâce à un dispositif photographique insensé pour l'époque, Eadweard Muybridge réussit à décomposer le galop d'un cheval. Le photographe vient de dompter le mouvement.

1. j'ai un pb mondial : comment marche l'araignée ? nom féminin non "genré", chères abonnettes. Hé bien, avec ses 4 pattes du milieu, 2 devant et derrière comme des bâtons de randoneu.reu.se

2. oui, mais... dans quel ordre ? Comme la plupart des animaux 1, 2, 3, 4... Quelle patte quel n° ?

3. en marche lente, la plupart des quadrupèdes avancent tour à tour une patte avant, puis la patte arrière opposée en diagonale. Par exemple, avant-droite, arrière-gauche, avant-gauche, arrière-droite, puis à nouveau avant-droite etc. En marche rapide aussi, mais quasi simultanément

4. mais il y a, depuis la fin du 19e siècle où les premiers films furent une des origine du cinéma, un controverse, certains arguant qu'après la première patte avant suit celle arrière du même côté. Mon chat avance d'abord la patte avant-gauche, puis l'arrière-droite

5. j'ai été amené à étudier ce grave problème mondial pour en tirer un éventuel parti quant au meilleur ordre des 4 doigts de la main droite, cami, pour optimiser la vélocité d'un mouvement naturel. La montée des cordes dans la largeur du manche s'apparente à une marche

6. rien de concluant, la main n'ayant pas de doigts avant et arrière, mais pour la force et la vitesse, qui relèvent des muscles extenseurs et fléchisseurs, la comparaison est possible avec les griffes des félins

7. voir Technique instrumentale : modérer l’action des fléchisseurs profonds

1) adressé au Chef de corps 35eRAP @35eRAP_CDC
"Personne ne s'est encore engagé avec votre tweet"



- @35eRAP_CDC : Vous n'en apportez pas la preuve

2) ce n'était qu'un joke, c'est ce que Monsieur Twitter m'écrit quand personne n'a encore lu mes tweets. Vous pouvez engager qui vous voulez, moi j'était exempté de port du fusil au-delà de 5 minutes

- @35eRAP_CDC : Alors n'y voyez pas malice : on se passera de vous

3) j'espère bien, j'ai 69 ans, mais j'ai rêvé des années qu'on me rappelait pour faire le service militaire, ils avaient perdu mes papiers

4) il faut dire que j'ai l'art d'écrire des tweets qui n'intéressent personne, et qui n'engagent que moi

@JPrefereNepas a écrit:dans l'ultragauche théorique, on fait tourner les textes comme les spirites faisaient tourner les tables. On y a les moyens de les faire parler, en attendant l'heure de la dernière instance, qui ne sonnera jamais*. C'est pourquoi la femme d'Althusser aurait dû épouser un facteur**

* « ni au premier, ni au dernier instant, l’heure solitaire de la "dernière instance" ne sonne jamais » Althusser, Contradiction et surdétermination, 1962
** le 16 novembre 1980 au cours d’une crise de démence, le philosophe Louis Althusser a étranglé sa femme, Hélène Rytmann

5) c'est pas pour autant que ceux qui ont des kilo-milliers d'abonnés sont moins narcissiques

6) essayez d'écrire 10 tweets qui ne soient lus par personne et gueuler "Engagez-vous !" derrière votre clavier

de là à être lu comme Flaubert : "J'ai attendu ce matin le facteur une grande heure sur le quai. Il était aujourd'hui en retard. Que cet imbécile-là, avec son collet rouge*, a sans le savoir fait battre de cœurs !" À Louise Collet, 8 et 9 août 1846

* vous pouvez vérifier que le Costume des Facteurs Ruraux, d'après la Circulaire du 9 décembre 1835, comportait un "collet droit en drap rouge." source Petite histoire de la poste en France - Chap. 4 Le temps des réformes. Flaubert vérifiait tout. Moi aussi



7) je sens que je vais faire une cure de Flaubert gratuite. Sa correspondance en Pléiade, c'est 5 tomes, autant que ses œuvres complètes, mais aussi cher, plus de 300 € ! Alors que l'Édition électronique du Centre Flaubert propose en ligne 6935 lettres consultables, 4497 de Flaubert, 2438 qu'il a reçues

1. d'après Friedrich Engels*, Allemand vendu aux Anglais, spécialistes des étouffe-chrétiens scientifiquement anti-Français (n'ont-ils pas empoisonné notre gentil Napoléon ?)

* dans Socialisme utopique et socialisme scientifique, en 1880, il cite un proverbe anglais : « The proof of the pudding is in the eating »

2. Friedrich Engels, à l'estomac particulièrement résilient, ne s'est pas étouffé en lisant Le Capital de son ami Marx, pourtant des plus indigestes lectures, si l'on en croit ceux qui ne l'ont pas lu

3. nous, Français, sommes fiers d'avoir inventé "Le diplomate, ou pudding à la diplomate, entremets garni de fruits confits et nappé de crème, dont la recette admet des variantes. Il se rapproche de l'ambassadeur."

mais pas de l'ambassadeur français à Londres, compromis culinaire

4. voici un portrait par Honoré Daumier de l'ambassadeur de France à Londres, il se plaint qu'il n'y ait jamais rien à becqueter chez les engliches, mais si on lui avait servi du pudding...



5. dans Le Capital en Manga, "Robin, issu de la classe moyenne dans une famille possédant une petite fabrique de fromage artisanale, va, à l’aide de Daniel, un investisseur sans scrupule, monter une usine qui épouse le fonctionnement capitaliste." Quel rapport, me direz-vous ?



6. de Gaulle ("Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 246 variétés de fromage ?") avait envoyé comme ambassadeur à Londres un homme qui ne se jetait pas sur le from comme son neveu par alliance, au nom de fromage à pâte molle

c'est toute la différence, avec un diplomate



7. aucun rapport ? C'est bien ce que je me disais. Il ne faut pas en chercher partout. Il n'y a rien de scientifique ni d'utopique dans le rapport entre Engels et le pudding, que le nom. Et c'est du nominalisme qu'il parle en référence à cette citation : « Chez les matérialistes anglais, le nominalisme est un élément capital... » Source

la preuve ? "Engelse pudding", c'est le pudding anglais avec la cerise sur le gâteau

1. le prénom qui monte : Surge
bientôt canonisé : Saint Surge

"Affaire Halimi : le Conseil de la magistrature s'insurge..."
"La gauche s'insurge contre une tribune de militaires..."
"Michel-Edouard Leclerc s’insurge contre l’interdiction de vendre des autotests..."

2. en fait plus proche de "surgelé" que d'"insurgé"



3. mais Saint Surge n'est pas près de détrôner Saint Digne après le succès de Stéphane Hessel avec "Indignez-vous !". "Insurgez-vous !" serait un appel explicite à l'insurrection, qu'on n'attend pas du Conseil de la magistrature, de Michel Édouard Leclerc, ni de la gauche

4. en somme "s'indigne" est plus "résilient" que "s'insurge". Ça mange pas de pain, à cet égard c'est comme Saint Paty

5. en commençant ce fil, j'ignorais que Surge fut attribué comme prénom. Voir ici

6. s'insurger est plus proche de résiliation que de résilience : l'insurrection rompt le contrat avec l'État. Les deux ont la même origine "resilire", fabriqué à partir du verbe "salire", qui veut dire “sauter” et du préfixe “re”, indiquant un mouvement vers l'arrière : c'est pas "Hic Salta !"

7. moralité : soit l'idéologie dominante, via la politique et la presse, utilise des mots mous ou soft (s'indigner, résilience...) soit elle ramollit les mots durs (s'insurger...)

1. AVOIR LE COU ENTRE DEUX CHAISES...
électriques, c'est un risque qu'on ne courrait pas avec la guillotine, à quelque chose malheur est bon

"Le communisme, c'est les Soviets plus l'électricité" (Lénine), voilà pourquoi la Révolution française ne pouvait être communiste

la guillotine, abandonnée en 1981, ne fut pas électrifiée



2. LA PÉDALE RÉVOLUTIONNAIRE
ceci n'est pas un tweet homophobe, ni homophile, comme Jean Yanne, « Je n'ai rien à dire sur l'homosexualité. Je n'en pense rien. »

la guillotine, c'est pas comme la voiture, ni même aujourd'hui le vélo

la révolution écologique des transports ce sera la voiture à pédale



3. N'EN PENSER RIEN PLUTÔT QUE PAS MOINS
moi qui suis habitué à m'exprimer sur tout et n'importe quoi, je découvre qu'on vit bien mieux en ne se sentant pas obligé d'avoir des idées sur tout, par exemple, les Black Blocs agressant le SO de la CGT le 1er mai à Paris sont-ils d'ultra-gauche ou fachos ? Un avis tranché de @Kommunisierung :  « "CGT collabo" Trade union attacked by comrades. »

4. AVOIR UNE IDÉE DERRIÈRE LA TÊTE
ça ne m'arrive jamais, parce qu'en gros je dis toujours ce que je pense

drôle d'idée d'ailleurs que placer les idées "derrière la tête" et non point "dedans", comme les inventeurs de la guillotine, faisant ainsi d'une pierre (à aiguiser) deux coups : supprimer le cou-pable et le lieu du crime

5. UNE IDÉE À FENDRE L'AIR
si le siège des idées eût été, têtu, "derrière la tête", on n'aurait pu, avec la guillotine, que fendre l'air, à la manière d'une voiture électrique

la terreur eût été un événement plus popul'air que terrorisant, et le cours de l'histoire révolutionné

6. POURQUOI UN TWEET et PAS UN "COUIC !" ?
ce n'est pas parce qu'il n'est pas indispensable d'avoir des idées sur tout qu'il n'y a pas d'explication objective, matérielle, à tout ce qui existe, et surtout à ce qui n'existe pas, le réel pour les idéologies, humaines trop humaines

7. QUEEK ?
que serait-il advenu de Twitter, littéralement "gazouillis", si Jack Dorsey l'avait appelé "Quicker", aussi rapide à couper d'un couic que le coup de guillotine le cou du coupable à couper en deux ?

et je tremble d'entendre les gazouillis des "égorgés" et des "égorgements", comme on dit abonnés et abonnements

2. LA PART DE BONAPARTE EN MOI

Emmanuel Macron : « Napoléon Bonaparte est une part de nous. »

1. une part bonne ! N'est-ce pas le sens de Bonaparte ou Buonaparte, en Corse et en Italie : « C'est un probable nom de personne augural ou mystique (= de bonne part, de bonne lignée) » ?

depuis je cherche en moi ma part de Bonaparte

2. si je suis mon Président préféré, je comprends bien que "bonapartisme" peut légitimement être opposé à "séparatisme" ou à "communautarisme", car il serait républicainement incorrect de faire "bande à part" au nom de Napoléon, qui fut, en quelque short, la République en marche avant la lettre

alors, TousEnsemblE-ToussensemblE, commémorons !

3. car en effet, sans Bonaparte pas de République en marche : « Napoléon a réussi à faire prendre le tournant de la République à une France qui était profondément attachée à la monarchie... un général de la Révolution, un homme qui a défendu la République", estime Charles Bonaparte » (source)

4. et l'ironie du sort a voulu que ce soit à un Corse, à la bonne part de Bonaparte en nous, que nous devons d'être un peuple uni et confraternel en la République française, de naître pas "séparatistes", enfin, pas tous...

5. quand la République marche, elle ne doit plus s'arrêter. Sans le neveu, Louis Napoléon, et la défaite de Sedan en 1870, pas de Commune de Paris, oh combien républicaine, en 1871 !

tout ça, chers et chères compatriotes à bonnets et à bonnettes, est "une part de nous" : une part inclusive

alors, TousEnsemblE-ToussensemblE, commémorons !

6. de mauvaises langues, pas corses, prétendent qu'avec Emmanuel 1er la France, serait encore «  profondément attachée à la monarchie... » Mais pas du tout, puisqu'en commémorant Napoléon elle reprend gaillardement « le tournant de la République », et c'est un Bonaparte qui nous le dit

alors, TousEnsemblE-ToussensemblE, commémorons !

7. Emmanuel le bientôt grand a encore déclaré : « Ma vie est d’abord une ode à la volonté politique, à ceux qui jugent les destins figés, les existences écrites à l’avance. Le parcours de l’enfant d’Amiens, devenant maître de l’Europe, démontrera clairement qu’un homme peut changer le cours de l’Histoire »

le théologien Grotus le disait bien : “La liberté, c'est l'empire que nous avons sur nous-mêmes.” Je ne m'en séparerais pas pour un empire dont  je n'aurais en moi aucune part

et j'attends avec résilience le Sacre de Macron 1er en la Cathédrale de Paris retrouvée, le 2 décembre 2024

1. je dois ma connaissance du génie militaire de Napoléon à l'historien marxiste Evguéni Tarlé, publié en français aux Éditions de Moscou. En Math Spé on avait au programme, drôle d'idée, "Les Mémoires d'Outre-Tombe" de Chateaubriand, je devais faire un exposé


voir ici

2. c'était une époque (1970) où je ne concevais pas de comprendre quelque chose sans les auteurs communistes orthodoxes (pas trotskistes, et l'ultragauche, connaissais pas). Nos ennemis nous apprennent mieux

mais Napoléon avec Tarlé, côté stratège, c'était quelque chose

3. ChateauBriand, drôle d'idée pour des scientifiques, mais pire on nous a infligé "Sagesse", de Verlaine, comme une vengeance anti-érotique dans ces années post-68. Il m'a permis de réussir les concours d'ingénieur malgré la physique et la chimie. Et iI reste mon poète français préféré

4. Verlaine préféré pour la "musique des mots et vers", qu'à mon sens n'a égalé qu'Aragon, mais aussi lieu commun

quant à la "musicalité" de Verlaine : fluidité, impair... voir mes notes poétiques du 15 déc 2016 (poésie et musicalité, fluidité et rythmes)

5. je détestais physique et chimie, adorais les maths, dont on sait l'importance en musique, moins la dimension poétique. Ce n'est pas celle-ci qui entre en jeu dans la versification. Elle tient je pense au rapport étrange des maths avec le réel, que ne démontrent que leurs applications scientifiques. Elles n'auraient donc pas leur finalité en elles-mêmes, sauf pour les matheux... et les poètes

6. "Napoléon et les mathématiques" : Le théorème de Napoléon
"Il était excellent en mathématiques, s'y intéressait beaucoup et résolvait, dit-on, au cours des veillées précédant les grandes batailles, des problèmes géométriques. Un théorème et un problème portent son nom."



7. "Entre 1815 et 1848, la figure napoléonienne s'impose comme une source d'inspiration majeure de la poésie française..." Le mythe de Napoléon dans la poésie française

Napoléon lisait-il des poèmes ? En a-t-il écrit ? Je l'ignore. On lui doit ça : « Les grands écrivains sont des radoteurs estimés. »

à défaut de grand écrivain, je suis un radoteur confirmé, mais sous-estimé

BISON : FUTÉ ?

de l'idée bizarre d'un ingénieur à la chasse schiappesque au macho,
en passant par la Vérité Vérifiée et en outrepassant LREM


:copyright: Steve Jurvetson, Flickr.com (Creative commons)

1. me suis toujours demandé pourquoi cet animal avait été choisi comme symbole par la Sécurité Routière

BISON FUTÉ: CE DIMANCHE CLASSÉ ROUGE DANS LE SENS DES RETOURS


je ne sais pas s'il serait venu aux "Native Americans", nos "Peaux-Rouges", l'idée de s'appeler "Bison futé", mais il vrai qu'en langue sioux, le mot "tatanka" se traduit par "buffle" ou "taureau de buffle", et signifie "Celui qui nous possède". Source : All About Bison. Il est vrai que reste célèbre Sitting Bull (bison assis), chef et médecin des Lakotas Hunkpapas, du peuple Sioux. Mais, en lakota, son nom signifie “bison mâle qui se roule dans la poussière”, que rien ne prédestine à devenir un héros du bitume

le bison va en troupeau, lieu par excellence du bouchon, il est dangereux : « ils peuvent attaquer les humains... ils doivent généralement être considérés comme aussi dangereux que les ours. Des gens ont été piétinés et blessés par les bisons... »

enfin, il se révèle si peu malin qu'il est devenu le mammifère officiel des USA  à la suite de la promulgation du National Bison Legacy Act en 2016, annonçant l'élection de Donald Trump

2. UN SYMBOLE MACHISTE PRÉSIDE À LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE
alors que les femmes s'avèrent meilleurs conductrices que les hommes « Les bisons d'Amérique sont polygames, les mâles dominants règnent sur un harem de femelles avec lesquelles ils s'accouplent...» source

mais que fait Marlène Schiappa ?

3. LA CHASSE AU BISON
"Bison futé" est inventé par le publicitaire Daniel Robert sur l'idée de l'ingénieur Jean Poulit, suite à 600 km de bouchons cumulés, le samedi 2 août 1975, jour de canicule, RN10 Paris-Espagne saturée sur 1/4 de sa longueur. Dans la foulée, Poulit invente la "Chasse au Gaspi" en 1979



4. LES 3 V
Daniel Robert crée le slogan "Vérité, Vedette, Vérifiée". D'ailleurs, depuis, plus de bouchons en France
"Un verre ça va, 3 verres, bonjour les dégâts !" : les Français ne boivent plus pour conduire

"BNP : pour parler franchement, votre argent m'intéresse" : "Vérité, Vedette, Vérifiée"



5."LE SENS VÉHICULÉ"
Dans "Lettres à un jeune publicitaire" Robert cite Saussure, "Théorie de la communication" : « La quantité de sens véhiculée par un signe est inversement proportionnelle à sa probabilité. » Sur le plan conceptuel, cette notion de distinction annonce "la disruption"

la voiture individuelle est pourtant, est au sens propre que n'a pas son usage, LE NON-SENS VÉHICULÉ

pour se déplacer plus librement, une seule solution : trouver Saussure à son pied

6. mais, depuis, la "disruption" a fait place à la "résilience"

au 26e Congrès Mondial de la Route en 2019, il fut dit que « la Route doit faite preuve de résilience, dont le concept est + que jamais au cœur des enjeux sociétaux et économiques, avec les "infrastructures résilientes" »

7. c'est ainsi que la Macronie a su passer de la "disruption" à la "résilience", et chaque citoyen·ne peut inclusivement le constater : il n'y a plus de bouchon à LREM, qui a mis de gros sabots aux pieds de Marianne Schiappa

des questions se posent quant à l'avenir futé des transports. Comptons sur la prometteuse alliance de Marianne Schiappa et de la forte mustangue Hidalgo, initiée dans le soutien à Gaza sous les fleurs pacifistes israéliennes

Bison qui roule n'Hamas pas mousse

1
tout n'est-il pas que poussières, de ceci de cela, les terrasses en promettent, et les masques protègent indépendamment des consignes gouvernementales

mais il y en aura toujours pour n'y comprendre que dalle, du parvis

« Le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris sera fermé à cause d’une hausse des "concentrations de poussières de plomb". Le parvis était déjà "sous surveillance" de la préfecture depuis l’incendie. » France Info

2
CNRTL : « Chacune des trois cours du temple de Jérusalem est un parvis. » Exemple :
« Parvis des gentils (auquel les non-juifs étaient admis), parvis d'Israël (où les juifs avaient accès), parvis des prêtres (à eux réservé). Dans l'axe médian du parvis des hommes, se trouvait le naos. » Encyclopédie Universalis

3
PARVIS, PAR VIES... PAR MORTS
cela semble donc une grande tradition, en Israël, que de réserver des lieux à telles catégories, ou de se les réserver même quand d'autres y vivent depuis la nuit des temps

4
pour l'étymologie, CNRTL donne
"Du lat. chrét. paradisus (v. paradis) «parc, enclos» qui, d'abord en Italie du Sud, a pris le sens de « place située devant la façade d'une église »"

dans l'esprit du peuple, les édifices publics revêtent une signification quasi-religieuse (cf Pierre Legendre)
"Parlant devant une foule immense sur le parvis de l'Hôtel de Ville, j'affirme :..." de Gaulle, Mémoires de guerre

5
mais, loin des foules gaullistes, vous pouvez, avec Balzac, Séraphita, 1835, « Comprendre les prix du silence et de la solitude dont les steppes étoilées sont le parvis des Mondes Spirituels. »

ou, avec Barrès, Les Déracinés, 1897, vous croire « Un novice qui tâtonne au parvis mystérieux de l'amour. »

6
plus près de nous, mon dieu

« Composé de deux terrasses séparées par de larges escaliers, le Parvis – situé entre le Musée d’Art Moderne et le Palais de Tokyo – vous offre la possibilité d’organiser des défilés de mode, tournages, prises de vues… »

tout ça avec la bénédiction de Rosedinde Bachelot, façon bal masqué, en parvenu

7
et si vous avez la dalle, à la terrasse du parvis où vous serez parvenu demain avec la bénédiction de Saint-Véran, vous pourrez tomber le masque sans perdre la farce, si vous ne le portiez que pour retenir votre dentier

1
"Pourquoi a-t-on parfois la sensation de tomber lorsqu’on s’endort ?"
"relâchement musculaire" ? Mais pas du tout ! Mémoire humaine des origines préhistoriques, quand le singe tombait des arbres

lu quelque chose comme ça chez Jack London, "Avant Adam" peut-être...

2
d'ailleurs c'est ainsi que le singe s'est transformé en "homme". Les plus doués tombaient des arbres sur leurs pieds, et pour remonter, ils ont été obligés de marcher, ce qui a fait grossir leur cerveau

depuis l'homme a pris la grosse tête. Demandez aux femmes, elles confirmeront

3
mais il est vrai que les femmes, prudentes, ne sont descendues des arbres que plus tard, en 1933 exactement. C'est une américaine, Ann Darrow, qui a fait le premier pas



4
la conquête de l'espace s'est faite dans une ordre semblable : en 1948, le macaque Albert 1er dans une fusée américaine, puis le Russe Iouri Gagarine le 12 avril 1961, le chimpanzé américain Enos, en nov. 1961, puis le 16 juin 1963, la Soviétique Valentina Terechkova

5
aujourd'hui, "L'aérien ne doit plus faire partie des rêves d'enfant », dixit la maire écologiste de Poitiers, qui a d'ailleurs lancé début 2021 l'opération "Une naissance, un arbre pour votre enfant", afin que nos descendants remontent dans les arbres, comme avant Adam  



6
c'est l'éternel retour, comme dirait Nietzsche, l"homme" descendu de l'arbre est appelé à y remonter. Au début, les arbres ne doivent pas être trop grands, il faut en planter de petits, pour les bébés qui apprendront à grimper avant de marcher



7
au demeurant, mieux vaut tomber d'un arbre que "tomber des nues", sauf naturellement si vous êtes un tombeur exceptionnel, ou alors... en rêve

1
d'où vient le "tirailleur de l'armée française" ?
de "tirailler" ~ harceler et non « tire ailleurs »
"en tactique d'infanterie", c'est "tirer fréquemment et sans ordre"
"recruté parmi les populations autochtones d'outre-mer, encadré par des officiers français"

Marseille : Du maréchal Bugeaud à Ahmed Litim, la ville rebaptise une école du nom d’un tirailleur algérien

2
DU PLOMB ET DU LETTON
le tirailleur est donc nord-africain, sénégalais, malgache, somali.. corse
bref, un indigène tirant fréquemment sans ordre, et envoyant du plomb n'importe où, comme les tirailleurs rouges de Lettonie, ralliés aux Bolchevicks. source

3
oui, je sais, c'est tiraillé par les cheveux
une tactique de harcèlement de mes abonné·e·s

et sachez que le point médian inclusif, c'est Alt + 183

4
il y avait aussi des déserteurs parmi les tirailleurs. C'est l'histoire du tirailleur qui dit à un autre : « Viens, on se tire ailleurs. »
pourtant, « on constate un nombre insignifiant de procès et condamnations pour "abandon de poste", "désertion"... » source

5
moi j'ai une âme tiraillée de déserteur

au service militaire, sans rire, j'étais "exempté de port du fusil au-delà de 5 mn". Je faisais les marches allégé du flingue et l'on m'apportait un fusil au pas de tir (au pas de tir, il y a du tir, comme dans la blague belge du Pas-de-Calais)

 

lors de Grandes manœuvres "Les bleus contre les rouges", je me suis cassé à l'arrière du front et caché en haut d'un promontoire, en attendant qu'ils aient fini leurs conneries

6
ça n'empêchait qu'à quelques-uns, pendant les marches d'entraînement, on se laissait distancer et on se posait dans la forêt de Rambouillet à un carrefour des chemins aller et retour, à jouer aux tarot en attendant le reste de la troupe. Le sergent, un brave garçon, râlait un peu : « Faites chier, les mecs, c'est encore moi qui va prendre »

7
pourquoi cette absurde dispense de 5 mn ? Lors d'un exercice pour le défilé du 14 juillet, le chef me renvoie de 5 mètres le fusil emprunté de la même façon pour faire sa démonstration. Je ne bouge pas de la position "repos", mains croisées derrière le dos, le pétard tombe par terre, l'autre entre en furie, je lui fourgue une histoire de rhumatisme articulaire aux mains, il m'envoie à l'infirmerie, mais ils ne pouvaient m'exempter d'arme : un soldat sans fusil ça n'existe pas

Patlotch a écrit:1
encore une info capitale de @CNEWS

D'où vient l'expression "frais comme un gardon" ?

hé bien moi aussi, je suis "frais comme un gardon, non pour mon goût, mais pour une autre qualité : je me conserve le plus longtemps, une fois séché"

2
c'est que, s'il ne faut jamais hésiter à se mouiller, il ne faut pas le rester. Exemple :
Les risques du port prolongé du maillot de bain mouillé @doctissimo

mais on comprend que certains préfèrent prendre le risque : “Qui ne risque rien n’a rien.”

3
et donc, tel le gardon qui se conserve frais le plus longtemps, il faut savoir rester sexe : "Dura sex, sec lex"

4
dit autrement, gardons-nous de l'humidité, mais avec parcimonie et à bon escient, au frais de la princesse

5
aussi nous ne saurions-nous trop conseiller à nos à bonnettes la lecture de cet article d'Erika W. Smith, Senior Astrology Editor :
Comment vous mouillez-vous, pourquoi vous mouillez-vous et comment rester mouillé ?


6
moralité : dis-moi comment tu mouilles et je te dirai qui tuer

en argot, "se mouiller" : « Certains truands ne peuvent vivre sans aller à la mouillette. À croire que de risquer leur peau et leur liberté les font bander. » Auguste Le Breton, 1960

7
pour les camarades qui veulent à tout prix une explication de classe, et qui ne veulent pas désespérer du prolétariat révolutionnaire

Patlotch a écrit:1. désir insectueux

Pourquoi les mouches tournent-elles en rond au centre des pièces ? @CNEWS

allez, avouez, abonnettes, vous ne le saviez pas et vous, mâles abonnés, que vous tournez en rond au centre de tweeter à la recherche d'une femelle

2. "Le rond-point de l’amour"
c'est le nom donné au phénomène par cnews, ce qui jette, rétrospectivement, une lumière crue sur la véritable motivation des Gilets Jaunes occupant les ronds-points de France, en bonnes mouches du coche du macronisme triomphant

on le voit, chercher la femme est un invariant hystorique, c'est l'erreur de Marx et de Camatte de ne pas l'avoir découvert, ce qui explique la débandade de leurs émules dupées

3. la longue marche

extrait de mon photo-reportage du 11 sept 2011, l'image d'une mouche sans coche dans la longue marche à l'unité nationale. Pourquoi est-elle ici au lieu de tourner en rond telle un Gilet Jaune ? Parce que c'est une femelle, prouvant, comme dit le poète, que la mouche est l'avenir de la mouche

4. la théorie du genre mouche
nous l'avons tous-ensemble-bleu fait avancer d'un grand pas, alors que "le genre mouche" était jusque-là "réduit aux seules formes qui ont pour principaux caractères : épistome peu saillant ; antennes atteignant presque l'épistome, trompe molle, disposée pour la succion." source Dictionnaire des sciences animales

5. La véritable succion

détournant Guy Debord et Gianfranco Sanguinetti, nous avons révélé aux masses de nos abonnés (et à bonnettes), ce qu'est "La Véritable Succion dans l'Internationale"

les mouches mâles s'évertuent à chercher la femme où elle n'est pas, et les femelles le mal d'amour

6. les questions qui tuent

feriez-vous du mal à une mouche ?  ou êtes-vous comme tous ces « braves gens, si on les considère isolément, [qui] ne feraient pas de mal à une mouche », (Aragon, Les Beaux Quartiers, 1936) ?

enculeriez-vous une mouche ? Moi oui, aucune hésitation, et au besoin, avec un canon. Qu'est au demeurant cette histoire d'autre qu'un enculage de mouche ?

7. Le vaillant petit ailleurs

"pris isolément", tout est là, car pris collectivement, les humains sont portés à "l'esprit de foule", dont Gustave Le Bon disait qu'il n'était pas nécessaire d'être plus de quelques individus pour en être atteint

quand j'étais petit, j'avais peur des mouches, mais c'est une autre histoire, et les miennes n'ont que 7 épisodes, mais 7 d'un coup, évidemment

Patlotch a écrit:1
"On met la majuscule au substantif qui désigne un peuple, une race ou les habitants d'une région déterminée : La nationalité prend donc la majuscule : les Canadiens. les Européens."
les Talibans ont beau ne pas être très propres, leur nom l'est

@BFM @franceinfo, etc.

2
nombre de journaux écrivent, dans la même phrase, talibans mais Afghans, ou Occidentaux, Américains, etc.

est-ce par solidarité avec les Afghanes ?  

@libe @le_Parisien @LePoint @Europe1 @lobs @LeHuffPost @LEXPRESS @LCI et j'en passe

3
on dira que les Talibans ne sont rien de tout ça, ni un peuple, ni une ethnie, ni ne recouvrent une nationalité

mais c'est un groupe politique pour le moins, sous cette appellation signifiant "étudiant" (pas forcément en théologie). Donc, majuscule ou pas, ça se discute

4
dans Une désastreuse victoire ? Les conséquences de la guerre d'Afghanistan sur le Pakistan, la not (2) dit que Gilles Dorronsoro, "L’auteur,  distingue le mouvement politique Taliban (mot invariable et « t » majuscule) des taliban (le mot est déjà un pluriel), étudiants en religion qui ne sont pas nécessairement partie prenante du mouvement Taliban. On respectera cette distinction significative tout au long de cet article (NDLR)". Lisez l'article, les formules "les Taliban", "le mouvement Taliban", "l’insurrection Taliban", sont surprenantes en français, puisque "taliban" ne fonctionnerait jamais comme adjectif, tel que français/française, mouvement communiste...

les scribouilleurs adoptant cette orthographe me paraissent des ayatollahs, et je pèse mes mollahs

5
mais si "taliban" est déjà un pluriel, on devrait écrire "un talibé" ou "un Talibé", non ?

contre-exemple, "t'as Libé qui parle d'un taliban"  

6
une chose rassurante, si l'on peut dire, c'est qu'il n'existe pas de "talibane", sauf comme oxymore ou par antiphrase ironique

7
moins rassurante, l'orthographe selon Monsieur Twitter qui, comme hashtag pour #Afghanistan, donne #Afganisthan

la gaffe mise tant ?

Patlotch a écrit:1.

Médiavenir a écrit:FLASH - L'administration #Biden envisage de bombarder le gros de l’équipement laissé par l’armée américaine en #Afghanistan, mais craint qu'une telle décision ne provoque les #talibans en pleine évacuation des ressortissants américains à #Kaboul. (Axios)

2.
le matériel militaire est du capital constant (C), ceux qui l'utilisent du capital variable (V)

détruire C est une fonction économique de la guerre, portée par le capitalisme comme l'orage par la nuée, pour assurer le maintien du Taux de profit moyen r = S /(C +V ), S étant la survaleur, ou plus-value

3.
ce que j'écris sur l'Afghanistan est conforme à ce que disait Charles de Gaulle en 1965 : « On ne fait pas de politique autrement que sur des réalités [...] il faut prendre les choses comme elles sont. »

la réalité du Capital, c'est que tuer, il s'en fout  

4.
mais détruire V, capital variable constitué par des êtres humains, ne diffère que peu selon qu'il est constitué d'amis (Alliés, bons Afghans...) ou d'ennemis (Talibans, Chinois...). La limite réside dans l'acceptation des premiers ("Americans first!" mais chair à canons), et la force des seconds : l'économie du capitalisme étant économie politique, celle-ci dit qu'ils ne sont pas tous seuls

5.
dit plus simplement, détruire des armes (C) est la garantie de pouvoir en fabriquer d'autres (C'), et de les vendre, aux amis ou aux ennemis potentiels (V), c'est courant chez les Américains comme chez les Français

cela vaut aussi quand on se les fait piquer, comme les USA en Afghanistan

6.
nous voyons donc que le dilemme de Biden, en substance "bombarder le matos amerloque (C) resté en Afghanistan  VS provoquer outre-mesure les Talibans (V)", se résoudra en suivant une loi économique du Capitalisme selon Marx, car il serait difficile de détruire les armes (C) sans tuer leurs servants afghans (V)

7.
ce serait donc relancer la guerre et sortir des Accords de Doha, ce qui serait contraire aux intentions de Biden, et me fait dire que l'info d'Axios relayée par @Mediavenir relève du bidonnage et de la provocation

au bout du conte et des décomptes, il s'agit quoi qu'il en coûte en C d'ARRÊTER CETTE GUERRE pour pouvoir encore tranquillement exploiter V

elle est bien bonne

LE TRAIN, L'ARRIÈRE-TRAIN, LE MALENTRAIN, LE MALOTRU...
ET LA BONNE EN TENDER

Love Me Tender !

Patlotch a écrit:1
qui trop embrasse est malentrain

2
"malentrain" n'est pas "malautrain" (arrière-), moins encore "malotru", et ma facile autocomplaisance n'ira pas jusqu'à suggérer le moindre ironeme à cet égard. "Malotru vient d'astrucus, né sous une mauvaise étoile, sur le b. lat. astrosus de même sens et astrum, astre" (CNRTL)

3
malentrain vient d'entrain, "création de Stendhal, soit du verbe entraîner, au sens de "charmer, enthousiasmer", soit forme agglutinée de la locution adjectivale en train" : « Le soir, les délices et la joie du souper avec les uccelletti, la polenta et l'entrain général, semblent reculer les bornes de l'existence du côté des plaisirs si vifs de la bête. », Rome, Naples et Florence, 1817 (d'après CNRTL)

4
1817, peu probable que Stendhal ait fait le rapport avec "Le train, né il y a + de 2 siècles. Le 13 février 1804, Richard Trevithick, ingénieur anglais, présente un engin extraordinaire, jamais vu : une locomotive à vapeur !", ce train-là venant de traîner : la femme qui prend le train n'est pas pour autant une "traînée", qu'on puisse embrasser sans son accord

"Lorsque tu verras une bonne
D'enfants, et non autre personne,
Assise au milieu d'un tender
Ou wagon de chemin de fer,
Découvres-toi sur son passage,
Salut à son noble visage !
Moralité
À bonne en tender, salut."

Alphonse Allais

5
le "tender ou wagon de chemin de fer" d'Allais est à l’arrière-train DE la locomotive, il contient le combustible et l'eau nécessaires à son approvisionnement. Il n'est donc pas à l'arrière de tout le train : "Quand on voit le cul du train, c'est qu'on l'a loupé...", donner la suite serait de ma part malotru

6
embrasser une domestique sans son consentement relève du harcèlement sexuel, et la saluer de la politesse entre classes si l'on n'est pas de la sienne. Mais "Sur la route de Louviers" le cantonnier qui s'envoie la sous-préfète n'a fait qu'honorer les charmes qu'elle lui offrait

7
y a-t-il, à cette PETITE HISTWEETOIRE IMPRÉVISÉE en 7 épisodes comme d'hab', une morale ? Aucunement ou pas ? Si je fais mien le mot d'ordre "Au cul la morale !", le sexe en a toujours une, en dernière analyse, et au train où vont les choses à vélo...

DE CHACUN SELON SES RACINES,
À CHACUN SA RADICALITÉ

de la racinisation et autres excroissances déracinées
par un temps pourri


et tout va à vau l'eau

Patlotch a écrit:1
j'apprends que « la RACINISATION est un procédé linguistique de transformation des flexions en leur radical ou racine » (Wikipédia)

ce serait, en quelque sorte, une forme de RACISATION, si l'on pensait que les "races" sont des "racines" comme dans la série américaine "Roots"



2
radicalités : quelles racines ?
la célèbre formule de Marx dans "Critique de La philosophie du droit de Hegel" : "Être radical, c'est prendre les choses par la racine. Et la racine de l'homme, c'est l'homme lui-même.", bien que peu féministe, devrait être rappelée à Sandrine Rousseau

3
relire à ce propos "De la "radicalité" de Sandrine Rousseau relativement à l'économie politique du Capital", car bien qu'économiste dûment diplômée, elle s'avère piètre critique de l'ÉcoPo au sens marxien du terme

et c'était avant qu'elle ne se plante... par la racine ?

4
quant à Jadot, son vainqueur mâle non "déconstruit", il plaide aussi sa "radicalité écologiste", avec un programme présidentiel promettant de "déprésidentialiser les institutions" et une augmentation (radicale ?) du SMIC 10% sur le quinquennat, soit moins de 2% par an, c'est-à-dire moins que l'inflation cette année

5
il faut que je trouve quelque chose de plus drôle pour la chute de cette PETITE HISTWEETOIRE IMPRÉVISÉE, sans quoi elle risque d'être radicalement triste

6
à la bonne heure, La Dépêche de ce jour m'apprend que pour la "Paroisse étudiante de Toulouse, "La radicalité de l’Évangile parle aux jeunes"… Pour la plupart, il s’agit de renouer avec leurs racines"... en se faisant baptiser

de chacun selon ses racines...

7
quant à Jordan Bardella, substitut de Marine au RN, Le Point nous dit qu'il "fustige la « radicalité » d'Éric Zemmour : "Cette radicalité, nous n’avons pas envie d’y retourner."

Marx penserait-il qu'il est devenu un homme déraciné de son humanité, rejoignant ainsi Sandrine Rousseau pour qui il ne saurait être "déconstruit" ?

... à chacun sa radicalité

* Louis Napoléon Bonaparte règne comme Président de la République de 1848 à 1852 puis comme empereur jusqu'en 1870, c'est grosso-modo la durée de 4 quinquennats. Le tandem Macron-Philippe se présente comme un bonapartisme à deux têtes, et le retrait de Philippe en 2020 apparaît rétrospectivement comme une préparation concertée de ce qui s'annonce au moins pour les 10 ans qui viennent

"Le Second Empire est une période remarquable de modernisation économique, sociale, financière, et urbanistique pour la France" (source). C'est ainsi que se présente le macronisme, bien sûr comme le bonapartisme du point de vue d'une mise en adéquation de l'économie politique du capitalisme

à cette aune, la campagne présidentielle pourrait n'être qu'une succession d'épisodes anecdotiques avec un résultat prédéterminé par cette stratégie législative qui plombe définitivement la droite traditionnelle, la gauche étant hors jeu depuis le départ, le danger d'extrême-droite un fantasme

la "division de la gauche", cumulée faisant 25%, les gesticulations de Zemmour, sans plus de chance que Le Pen de vaincre Macron, et le passage de témoin historique du PS à Jadot ne seraient alors que du bruit blanc, un "souffle" masquant la vague de fond du macro-philippisme

bien sûr, ces hypothèses pourraient être remises en cause par la survenue d'une crise économique d'ampleur (voir Un krach est-il inexorable ?), mais qui dit que dans cette conjoncture, notre tandem ne serait pas le mieux placé pour parer au pire, du point de vue du capital ?

Patlotch a écrit:1
Havre... de paix ?
LREM démembré par un de ses compagnons de déroute !
alors qu'Édouard Philippe, maire du Havre, crée aujourd'hui son propre parti allié mais concurrent de LREM, au Havre, un homme est condamné à 30 ans de prison pour avoir tué et démembré son compagnon de soirée

2
Les Horizontaux, c'est parti !
c'est pas tout d'avoir un nom de parti, mais comment nommer ses membres non démembrés ? LR "Les Républicains", LREM, "Les Insoumis" LFI, socialistes au PS et communistes au PCF, c'est clair, du moins en principe

mais chez Edouard Philippe, si on n'est pas couché pour autant, situés au centre-droit (à droite du père et au centre du fisc), les Horizontaux seront, comme leur nom l'indique, à l'exacte opposé de Debout la France

3
en marche quand même
quant aux chemins à suivre pour atteindre les différents Horizons, au pluriel on l'a compris, 2022... 2027, on les appellera les philippistes comme les sympathisants non encartés, càd pas tout-à-fait Horizontaux, mais ayant un penchant... à épancher dans les urnes, natürlich

4
Ah, la barbe !
on est prié de ne point blasphémer la barbe du prophète horizontal, ni de la paparazzer comme les précédents "Fabius, se rasant le matin devant son miroir, pensant parfois à la présidentielle", et Sarkozy : "Quand je me rase, je pense à me raser... à rien d'autre"

5
promesse de Normand
c'est aussi en Normandie que le futur Henri IV, grand barbu devant l'Éternel, prononça : "Raillez-vous à mon panache blanc, vous le trouverez au chemin de la victoire...!"


avec ou sans barbe, on est bien peu de choses

6
pas de poule à Pau ?
à François Bayrou, maire de Pau ville du roi béarnais, Edouard Philippe sur Henri IV : "Il disait aussi : "un acte vaut cinq dires". C'est une maxime assez actuelle celle-là, et il faut en avoir conscience quand on aborde l'action publique". Source

en attendant sa fin, Horizons commence par des oraisons

7
Horizons par le bout du nez
Les Horizontaux ne seront pas couchés, mais rêvent néanmoins d'une chambre, une Chambre bleu-horizon ?

Les élections de 1919 ont amené au pouvoir une Chambre de droite, la plus à droite depuis celle de 1871, la « Chambre bleu-horizon ». Celle-ci s’empresse de voter que le président de la République a bien mérité de la Patrie...
Serge Berstein, Chef de l’État : L’histoire vivante des 22 présidents à l’épreuve du pouvoir, Armand Colin, 2002

n'en doutons pas, la chambre de Philippe sera en même temps moins à droite et plus adroite, car quoi qu'il en soit, comme disait encore Henri IV : « Un peuple, c'est une bête qui se laisse mener par le nez... »