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HUMAINS, SOMMES-NOUS TROP NOMBREUX SUR TERRE ?

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HUMAINS, SOMMES-NOUS TROP NOMBREUX SUR TERRE ?  Empty HUMAINS, SOMMES-NOUS TROP NOMBREUX SUR TERRE ?

Message par Invité Sam 23 Mai - 6:55


OH LA LA, TOUSSE MONDE !
il apparaît qu'une des causes premières de l'infection par coronavirus est la promiscuité*, à quoi les États répondent par la distanciation sociale et les gestes barrières, masques...

Promiscuité : proximité, entassement de personnes résultant d'une situation particulière (généralement d'une exiguïté de lieu), ressentie comme désagréable ou néfaste moralement ou physiquement. CNRTL

un autre facteur, lié, est la proximité avec la "nature et les animaux sauvages", qui augmentent la transmission inter-espèces du virus

bref, en même temps nous sommes trop serrés entre nous et ne laissons pas assez de place aux autres, les forêts, les animaux, le vivant hors d'atteinte de l'intervention humaine et surtout de celle du capitalisme, de l'industrie, de leurs pollutions détruisant les éco-systèmes

le problème est naturellement, si j'ose dire, plus grave dans les grosses mégapoles mondiales, ce qui renvoie à la densité urbaine, pas toujours corrélée à celle du pays (par exemple au Brésil, aux États-Unis, en Chine, en Russie...


HUMAINS, SOMMES-NOUS TROP NOMBREUX SUR TERRE ?  Carte-monde-densite-population-par-etat-2019_atlasocio

HUMAINS, SOMMES-NOUS TROP NOMBREUX SUR TERRE ?  Urbanisation_grandes_villes

d'où l'épineux problème d'une population mondiale trop importante, comme son accélération, projection 9 milliards en 2050, accroissant les risques d'autres pandémies à venir plus encore désastreuses

ce phénomène provoque des réactions diverses, sans parler de théories du complot voyant diverses mains de diables à l'œuvre pour massacrer une part d'inutiles, mais qui correspondent somme toute aussi, comme par hasard, à l'intérêt du capital de se débarrasser par expulsion (Saskia Sassen) de la surpopulation inutile tant à la production économique qu'à la reproduction du système

d'un autre côté, des anthropologues comme Philippe Descola, considèrent que nous sommes trop nombreux pour une terre viable et vivable, et un théoricien de l'émancipation comme Jacques Camatte que la Gemeinwesen, Communauté humaine à viser, dans l'esprit du communisme, suppose aussi une diminution drastique de la population humaine

ce n'est pas qu'il soit difficile d'imaginer, sans problème moral, une humanité beaucoup moins nombreuse, mais plutôt le moyen d'y arriver, sans famines, sans guerres... sans pandémie pour un grand nettoyage... ethnique ? C'est une remarque que faisait l'astrophysicien Aurélien Barrau, tout en remettant le problème sur ses pieds dans Non, la démographie n’est pas la cause cardinale du désastre écologique, Diakritik, 3 juin 2019, extraits :

Premièrement, la démographie mondiale n’augmente pas de façon exponentielle, contrairement à d’autres grandeurs très inquiétantes. Bien que les marges d’erreurs soient importantes, les études récentes suggèrent une stabilisation, suivie d’une lente décroissance, à l’horizon 2050. Nous ne sommes pas actuellement sur une trajectoire divergente.

Deuxièmement, le fait est qu’occuper l’espace disponible et surexploiter les ressources est un fondamental très ancré dans l’esprit humain. Rien ne laisse sérieusement penser que la vie sauvage ne serait pas tout autant dévastée dans un monde peuplé d’un petit nombre d’humains surpuissants et « dérégulés ».

Troisièmement, l’idée qu’en étant moins nombreux nous pourrions inconséquemment nous conduire de façon parfaitement insoucieuse – continuer à nous vautrer dans une hubris débridée de réification des autres vivants et de pollution joyeuse – est une erreur axiologique. C’est considérer la nature comme une ressource et non pas comme un étant qui vaut en lui-même. C’est supposer que tant que le système est stable aucun mal n’est commis. Ce qui est littéralement faux : les pires horreurs peuvent perdurer bien longtemps et la pérennité est tout sauf un critère de légitimité.

Quatrièmement, un plus grand nombre d’humains se comportant de manière moins délirante et plus respectueuse (des autres et de la nature – dont nous ne sommes finalement qu’une partie) conduirait évidemment à un impact fortement diminué. Les marges de progression sont tellement immenses qu’il serait aisé de faire baisser la pollution, le réchauffement climatique, l’hécatombe des populations animales et les violences intra-humaines en étant 30% plus nombreux qu’aujourd’hui. La révolution à opérer concerne une remise en cause profonde de notre manière d’habiter l’espace, pas à nous assurer que nous soyons suffisamment peu nombreux pour pouvoir le saccager encore quelques années de plus.

Cinquièmement, quand bien même nous limiterions arbitrairement le nombre d’humains, le dogme de la croissance – économique, capitalistique, technologique – tel qu’en vigueur conduirait mécaniquement à une flambée exponentielle de l’impact (c’est mathématiquement inéluctable dès lors que l’augmentation est proportionnelle à la valeur atteinte). Le désir de donner la vie étant l’un des fondamentaux du vivant, ne serait-il pas plus raisonnable de limiter la velléité de certains à prendre l’avion régulièrement ou notre pulsion de développement incessant de nouvelles générations de téléphones portables ? N’est-il pas plus sensé de freiner notre besoin d’avoir que notre désir d’être ?

Sixièmement, oui, l’histoire coloniale qui est la nôtre rend toute « leçon » donnée aux peuples que nous avons tant violentés presque insupportable. Et strictement inaudible. La réflexion qui doit être menée quant à la natalité dans les pays les plus concernés ne peut qu’y être menée in situ.

Septièmement, si le désir d’endiguer la croissance démographique nous gagnait réellement et sincèrement (je suis personnellement favorable à la sortie des politiques « natalistes »), n’oublions pas que les solutions sont bien connues : éducation, assurance maladie et mise en place d’un système de retraite efficace (afin que les enfants ne soient plus la seule « garantie » en cas de coup dur et pour les vieux jours). Autrement dit, là aussi, le combat écologique est cousin de la lutte sociale.

De grâce, si le sort de la vie sur Terre vous importe, cesser de croire que la démographie est le problème et donc que, naturellement, nous – fiers européens – n’avons aucun problème.


bref, certes, nous sommes trop nombreux, mais de l'être moins ne résoudrait pas la question

j'avais dans l'ancien forum un suivi démographique assez complet de ces évolutions dans le monde, par pays et autres critères dont l'âge. Ce fut englouti, mais cela n'empêche chacun.e d'avoir ça en tête. On trouve facilement les données utiles sur Internet

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HUMAINS, SOMMES-NOUS TROP NOMBREUX SUR TERRE ?  Empty Re: HUMAINS, SOMMES-NOUS TROP NOMBREUX SUR TERRE ?

Message par Invité Mer 27 Mai - 7:10


Le magazine « Terra Terre » s’interroge sur la hausse de la population mondiale

Présentée par Wendy Bouchard,
l’émission fait le point sur ce sujet au carrefour de l’économie et de l’écologie.

Alain Constant, Le Monde
Alain Constant a écrit:A l’antenne depuis janvier 2018, le magazine « Terra Terre », consacré aux initiatives et engagements citoyens en matière d’environnement, tient ses promesses. Avec son format court mais efficace (26 minutes), ses équipes qui filment au smartphone dans le cadre chaleureux du Comptoir Général à Paris, la qualité des reportages et celle des intervenants interrogés par Wendy Bouchard, ce rendez-vous télévisuel, même programmé à une heure tardive, mérite le détour.

Au sommaire du dernier numéro, une vaste question : sommes-nous trop nombreux sur Terre ? Autrement dit, comment vivre ensemble sur une planète peuplée aujourd’hui de 7 milliards 700 millions d’habitants et qui, en 2050, c’est-à-dire demain, en comptera 10 milliards ? Cette hausse de la population est-elle compatible avec le respect de l’environnement ? Certaines ressources naturelles étant épuisables, comment pourra t-on nourrir tout le monde ?

Migrations et nourriture
Autant de questions complexes auxquelles tentent de répondre Jacques Véron, directeur de recherche émérite à l’Institut national d’études démographiques (INED) et Alice Baillat, experte à l’Organisation internationale pour les migrations, basée à Genève. « Si tous les individus de la planète adoptent le mode de vie des Américains, ce ne sera pas soutenable », résume Jacques Véron, rejoint par Alice Baillat : « Aujourd’hui, un milliard d’Africains produit beaucoup moins de CO2 que quelques centaines de millions d’Européens. Plus de population n’implique donc pas forcément plus de pollution ! »

Il ne s’agit pas de limiter de manière autoritaire les naissances comme ce fut le cas, avec des résultats mitigés, en Inde et en Chine. Plus que le nombre d’habitants, ce sont les migrations forcées liées aux changements climatiques qui semblent poser problème. Migrations qui, dans leur immense majorité, se font à l’intérieur d’un même pays.

Autre question vitale, celle de la nourriture. Imitera t-on les Aztèques, qui mangeaient des microalgues en gâteaux ? La spiruline, très riche en protéines, est facile à produire, notamment en Afrique. « Si on adopte un mode de vie relativement sobre, on a les moyens de nourrir 10 milliards d’habitants », estime Jacques Véron. Mais entre le Bangladesh, à la population jeune et nombreuse, et le Japon, pays vieillissant à la fécondité faible, les problématiques complexes ne manquent pas.

« Terra Terre. Trop de monde sur Terre ? »
, magazine présenté par Wendy Bouchard, réalisé par Didier Cros (Fr., 2020, 26 min). Disponible en replay sur Public Sénat.

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HUMAINS, SOMMES-NOUS TROP NOMBREUX SUR TERRE ?  Empty Re: HUMAINS, SOMMES-NOUS TROP NOMBREUX SUR TERRE ?

Message par Invité Jeu 16 Juil - 3:00


HUMAINS, LE TEMPS VIENDRA DE VOUS COMPTER
précision quant à ce post d'hier :

j'ai de longue date porté un grand intérêt aux évolutions démographiques et particulièrement aux équilibres inter-continentaux de ce point de vue. Il est évident que ce facteur bousculera grandement, avec les effets des changements climatiques et les migrations, les perspectives d'avenir et le contenu des crises qui s'annoncent. L'étude évoquée fait allusion à de grands changements prévisibles

il est assurément aveugle et stupide de partir des données démographiques actuelles pour faire des pronostics quant à l'évolution du capitalisme même. C'est pourquoi ce sujet est pleinement théorique, et s'il n'est pas "nouveau", il a été sacrément négligé et le demeure par les théoriciens "marxistes", hormis les géographes

* Fertility, mortality, migration, and population scenarios for 195 countries and territories from 2017 to 2100:
a forecasting analysis for the Global Burden of Disease Study
, IHME, The Lancet, July 2020


Alors que l’ONU prévoit 11 milliards d’habitants sur Terre en 2100, une étude publiée ce mercredi anticipe une baisse importante de la fécondité dans la seconde moitié du XXIe siècle. La population mondiale atteindrait alors 8,8 milliards.

HUMAINS, SOMMES-NOUS TROP NOMBREUX SUR TERRE ?  MjAyMDA3NTNiODI3ZTI2MWVjNzY1OGE1NmI2MmNjYjExYmM4ODM?width=1260&focuspoint=50%2C24&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=a08e67f4023dc7ff58ed362828b0702cba8080045c533702d6519ef9f1c071e7
Ce déclin sera lié en partie au développement de l'éducation des filles et de l'accès à la contraception
qui fera baisser le taux de fécondité à 1,66 enfant par femme en 2100 contre 2,37 aujourd'hui.
| NIPAH DENNIS / AFP
La population mondiale va décliner dès la deuxième moitié du siècle pour atteindre 8,8 milliards en 2100, soit 2 milliards de moins que les projections de l’ONU, selon une étude qui prédit des bouleversements dans l’équilibre mondial et au sein des sociétés.

C’est « une bonne nouvelle pour l’environnement (moins de pression sur les systèmes de production alimentaire et moins d’émissions de CO2) », indique Christopher Murray, directeur du respecté Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) à Seattle, qui a mené cette étude publiée ce mercredi dans The Lancet.

Mais « l’inversion de la pyramide des âges aura des conséquences profondes et négatives sur l’économie et l’organisation des familles, des communautés et des sociétés », tempère-t-il. Même si ces projections ne sont pas « gravées dans le marbre » et que des changements de politiques pourraient modifier les trajectoires des différents pays.

Selon le dernier rapport de l’ONU sur la population mondiale, la Terre devrait porter 9,7 milliards d’habitants en 2050 et 10,9 milliards en 2100, contre 7,7 milliards actuellement.

Mais la nouvelle étude remet en cause cette croissance continue au long du XXIe siècle.

Les chercheurs de l’IHME, organisme financé par la fondation Bill et Melinda Gates qui fait référence pour ses études mondiales en santé publique, prédisent un pic dès 2064, à 9,7 milliards de personnes, avant un déclin jusqu’à 8,8 milliards en 2100.

Baisse des habitants en Europe

Ce déclin sera lié en grande partie au développement de l’éducation des filles et de l’accès à la contraception qui va faire baisser le taux de fécondité à 1,66 enfant par femme en 2100 contre 2,37 aujourd’hui, selon l’étude. Une chute de la fécondité beaucoup plus rapide que ce que prévoit l’ONU.

Dans 183 pays sur les 195 étudiés, ce taux tomberait d’ici 2100 sous les 2,1 enfants par femme permettant de maintenir la population sans apport migratoire.

Mais l’évolution démographique, intégrant aussi la mortalité et les migrations, variera selon les régions et les pays, selon les chercheurs. Ils anticipent une possible redistribution des cartes économiques et géopolitiques, même si la puissance d’un État ne se réduit pas nécessairement à la seule taille de sa population.

Ainsi, la Chine pourrait perdre près de la moitié de ses habitants (1,4 milliard aujourd’hui, 730 millions en 2100), avec un déclin du nombre de personnes en âge de travailler qui va « entraver » sa croissance économique.

Les États-Unis, appelés à perdre prochainement leur place de première économie mondiale, pourraient ainsi repasser devant la Chine d’ici la fin du siècle, si l’immigration continue à pallier la fécondité en baisse, selon l’étude.

L’Asie et l’Europe devraient perdre des habitants. Elles abritent une grande partie des 23 pays qui devraient voir leur population réduite au moins de moitié : Japon (128 à 60 millions), Thaïlande (71 à 35), Espagne (46 à 23), Italie (61 à 31), Portugal (11 à 4,5), Corée du Sud (53 à 27). Même si quelques pays comme la France y échappent (65 à 67 millions).

Droits des femmes
À l’opposé, l’Afrique sub-saharienne pourrait voir tripler sa population (1 à 3 milliards), tirée notamment par le Nigeria (206 à 790 millions d’habitants), qui deviendrait en 2100 le deuxième pays le plus peuplé au monde derrière l’Inde mais devant la Chine.

« Ce sera véritablement un nouveau monde, un monde auquel nous devrions nous préparer dès aujourd’hui »,
a commenté le rédacteur en chef du Lancet Richard Horton.

Dans ce monde où la population en âge de travailler aurait diminué mais où les plus de 80 ans seraient six fois plus nombreux (141 à 866 millions), il faudrait « réévaluer la structure actuelle des systèmes d’aides sociales et des services de santé », insiste Christopher Murray.

« La réponse à ce déclin des populations risque de devenir une des préoccupations politiques majeures dans de nombreux pays », poursuit dans un communiqué son collègue Stein Emil Vollset. « Mais cela ne doit pas compromettre les efforts pour améliorer la santé reproductive des femmes ou le progrès des droits des femmes », insiste-t-il.

Pour modifier la trajectoire démographique, ils évoquent à l’inverse des « politiques sociales » pour aider les femmes à travailler tout en ayant le nombre d’enfants qu’elles souhaitent.

Mais aussi des « politiques d’immigration libérales ». « Nous estimons que plus tard dans le siècle, les pays qui ont besoin de travailleurs migrants devront rivaliser pour attirer ces migrants », qui devraient venir principalement d’Afrique sub-saharienne et du monde arabe, indique Christophe Murray.

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HUMAINS, SOMMES-NOUS TROP NOMBREUX SUR TERRE ?  Empty Re: HUMAINS, SOMMES-NOUS TROP NOMBREUX SUR TERRE ?

Message par Invité Jeu 11 Fév - 4:27


SI LA POPULATION MONDIALE DEVENAIT 20 FOIS MOINDRE
chacun.e aurait autant de place que... Jacques Camatte
dans « un petit paradis terrestre »
un chiffre me trottait dans la tête, celui de la prospective de Jacques Camatte quant à dépopulation mondiale nécessaire pour que la vie sur terre soit viable pour toutes les espèces

Peter Harrison y fait allusion dans la note 45 au texte  “Nous vrillons; nous ne “devenons” pas”, December 18th, 2020

Peter Harrison a écrit:Pour savoir pourquoi la taille de la population nécessite une solution managériale à l’organisation de la société, voir La liberté des choses, La Gemeinwesen a toujours été là, et Les derniers humains avril 2020, CounterPunch. Camatte soutient qu’une fois que “nous aurons quitté ce monde”, “il faudra quelques milliers d’années pour que le nombre d’êtres humains atteigne entre 250 et 500 millions – ce qui était probablement la population avant la grande séparation de la nature causée par la révolution agricole – et qui permettra à toutes les formes de vie de prospérer”, extrait de Instauration du risque d’extinction, fn 14, avril 2020, Revue Invariance, (ma traduction). Toute réduction forcée de la taille de la population serait, bien sûr, horrible et maléfique (ainsi qu’inutile), et c’est une autre partie de la raison pour laquelle il est impossible d’échapper à la civilisation.

la phrase avant retraduction est en note 14 de Instauration du risque d'extinction, 30 avril 2020
Jacques Camatte a écrit:À partir du moment où nous entreprendrons l'inversion, il nous faudra quelques milliers d'années pour que le nombre d'êtres humains oscille entre 250 à 500 millions, comme ce fut le cas probablement avant la grande séparation opérée avec la pratique de l'agriculture et de l'élevage, permettant à toutes les formes de vie de prospérer.

je me disais qu'il était impossible que la population mondiale soit aussi élevée à cette époque. Les chiffres de Camatte renvoient plutôt au Moyen-Âge classique, avant la Renaissance, et il y avait alors belle lurette que les humains pratiquaient l'agriculture (~ 10.000 av. J.-C.) et l'élevage (~ 9000 av. J.-C.), et la population mondiale était alors 25 à 50 fois inférieure

Année Population mondiale
-100 000 0,5 million
-10 000 1 à 10 millions
-6 500 5 à 10 millions
-5 000 5 à 20 millions
400 190 à 206 millions
1000 254 à 345 millions
1250 400 à 416 millions
1500 425 à 540 millions

1700 600 à 679 millions
1750 629 à 691 millions
1800 0,813 à 1,125 milliard
1850 1,128 à 1,402 milliard
1900 1,550 à 1,762 milliard
1910 1,750 milliard
1920 1,860 milliard
1930 2,07 milliards
1940 2,3 milliards
1950 2,5 milliards
1950 2 536 431
1960 3 034 950
1970 3 700 437
1980 4 458 003
1990 5 327 231
2000 6 143 494
2010 6 956 824
2020 7 794 799

source : Population mondiale, Wikipédia

il a donc fallu 5 siècles pour que la population mondiale soit multipliée par 20, et atteigne 8 milliards. Il n'y a pas de raison pour envisager un temps aussi long, en « milliers d'années », pour sa diminution inverse, ceci indépendamment de l'optimisme de Camatte, et sans être particulièrement collapsiste ; il suffit de tabler sur quelques "bonnes guerres" et autres catastrophes "naturelles", mais sans espérer, pour ma part, qu'elle conduisent, via une révolution ou pas, à ce paradis sur terre

la datation de Camatte étant erronée, retrouver les conditions d'« avant la grande séparation opérée avec la pratique de l'agriculture et de l'élevage », alors que la population mondiale avoisinait 10 millions, supposerait une division par 500 ou 1000 ! Je ne poursuivrais pas cette hypothèse...

pour donner un ordre de grandeur, sachant que la densité mondiale est actuellement de 52,7 hbts/km2 (7,846 milliards pour 148 647 000 km2 de terres émergées), et celle de la France de 105,1 (2017), une réduction au vingtième des 67 millions de Français.e.s donnerait 3,35 millions, soit la population des agglomérations de Lyon et Marseille ou des départements de Seine-Saint-Denis et Hauts-de-Seine réunis, répartie de façon homogène sur tout le territoire de la métropole. C'est la population approximative de la Gaule avant la conquête romaine (source : Histoire démographique de la France)

en densité Paris est à 20.000  hbts/km2, la Seine-Saint-Denis à 7000, la Lozère à 15, la Guyane à 3, encore au-dessus des 2,6 visés par Camatte. Mais c'est une densité de cet ordre, ou de pays à fortes zones non peuplées car inhabitables dans les conditions actuelles, tels que : Canada 3.81, Islande 3.41, Australie 3.29, Namibie 3.19, Sahara occidental 2.45, Mongolie 2.03, où, il est vrai, les animaux ne sont eux-mêmes pas très serrés, même si assez souvent parqués, càd en principe protégés des humains


HUMAINS, SOMMES-NOUS TROP NOMBREUX SUR TERRE ?  Namibie%2B%25286%2529-49
gravures rupestres de Twyfelfontein, Namibie,
réalisées sur grès il y a 6000 ans environ par les Bushmen

chaque ex-Français.e vivrait ainsi, en moyenne, sur une surface de 20 hectares, les deux-tiers de la propriété de Jacques Camatte dans un village du Lot (231 habts, densité 12 hbts/km2), une ferme de permaculture isolée, « havre de paix de 29 ha qui regorge de vignes, de pêchers, cerisiers, figuiers, châtaigniers, actinidias [kiwis], pruniers, noyers, noisetiers, pommiers et autres arbres en tous genres qu'il a lui-même plantés. C'est bien simple, les arbres sont toute sa vie. Dans ce petit paradis terrestre, une source potable lui apporte l'eau nécessaire à sa consommation. Son autre jardin, c'est sa bibliothèque... » Source : Le journal d'Hadrien et Camomille: 1300 km à travers la France, 2017, livre où l'on apprend aussi que « Jacques est crudivore - il ne mange que des produits crus d'origine végétale -, un choix qui passe par une alimentation riche en fruits. »

là-bas, tout est sans luxe calme et volupté, et Jacques peut y trouver la certitude : « Je n'ai pas d'ennemis : l'enfermement s'abolit » mieux que confiné dans un deux pièces en banlieue. Il se dit dans le village que la police n'est jamais venue chez lui, parce qu'il ne lui en a donné aucune raison


HUMAINS, SOMMES-NOUS TROP NOMBREUX SUR TERRE ?  Img_0208
Domaine de la Certitude
« nous nous sommes perdus en pleine forêt tout en nous donnant pour règle d’aller jusqu’au bout du chemin
afin de rencontrer Jacques. Après un long périple en pleine nature,
nous avons enfin trouvé Jacques au milieu des arbres dans un endroit magnifique,
loin de la civilisation aliénante… »
source

il est vrai que dans ces conditions de vie, Camatte peut même se permettre, du fond de son « Domaine de la Certitude », d'affirmer « Je n'ai jamais été écologiste » (entretien vidéo de 2019), un luxe réformiste réservé aux bobos urbains. Cela ne signifie pas que, professeur de "Sciences naturelles" (sic) à la retraite, il soit riche, mais que comme la plupart des philosophes, sa propre vie ne manque pas d'influencer ses thèses, en boucle. Il est frappant de constater qu'il a tenté de « quitter ce monde » à la manière dont il conçoit son avenir. En somme, il tomberait dans la liste de Michel Onfray, en 1989 avant qu'il ne tourne mal, avec Le Ventre des philosophes. Critique de la raison diététique : « Il doit être possible de mieux comprendre les conceptions des philosophes à partir de leurs choix culinaires. En quelque sorte que, peut-être, Diogène n'aurait pas été un adversaire aussi résolu de la civilisation et de ses usages sans son goût pour le poulpe cru. »

No

quant à l'animal humanoïde omnivore Patlotch, il est sans doute trop "spéciosé/ontosé", en tant qu'ancien enfant battu par son père et violé par un curé (à moins de 15 ans, c'était avant Dupont-Moretti), pour apprécier ne serait-ce que la perspective de ce bonheur terrestre, et comme il ne croit ni au ciel ni au prolétariat...

à vrai dire, j'ai renoncé à toute utopie, elles font dire trop de bêtises


Twisted Evil


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