SCIENCES, TECHNIQUES et TECHNOLOGIES
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SCIENCES, TECHNIQUES et TECHNOLOGIES
redonner aux sciences et techniques leur place
dans la critique de l'économie politique
et du capitalisme en général
petite restructuration du plan, pour une meilleure mise en rapport des sciences et techniques au capitalisme comme mode de production et reproduction, idéologie, choix du "progrès", etc.
malgré quelques remarques au fil des années, j'ai dans mon compagnonnage critique puis ma rupture avec les théories de la communisation sous-estimé leur incroyable différence avec les travaux de Marx dans Le Capital, liant en permanence les facteurs scientifiques, techniques et technologiques au rapports d'exploitation et à son fonctionnement au cœur des manufactures, fabriques et usines, comme dans les transports et activités telles que l'agriculture et la pêche
je m'étais contenté de constater que ces dimensions structurelles, c'est le cas ou jamais de le dire, sont absentes de leurs textes, ce qui correspond aussi à l'absence d'ouvrier d'entreprises, techniciens, ingénieurs et scientifiques dans le «"milieu" de la "théorie" "communiste" "radicale"». Un tel écart n'a pas toujours été le cas ni chez les marxistes ni chez les anarchistes, y compris au niveau théorique le plus exigeant (Élysée Reclus géographe, Pannekoek astronome, astrophysicien...) [compléter]
il est clair que ma critique de "conceptualisme", et plus largement de "philosophisme", cad avec Marx d'idéalisme philosophique est ancrée dans ce double manque au sein de la théorie et chez les théoriciens
l'ancien forum comportait quelques sujets sur ce thème, notamment un sur la FABRICATION des OBJETS en tant que l'on s'en sert (valeur d'usage) ou que MARCHANDISES : valeur dans le capital donc valeur d'échange que l'objet-marchandise soit vraiment utile ou pas : ne sont utiles pour le capitalisme que les marchandises susceptibles de se transformer en valeur, profit, et ainsi de suite. C'est d'ailleurs pourquoi, la poésie ou l'art ne lui rapportant rien de ce point vue, le capital leur est « hostile », disait Marx
(à suivre)
Re: SCIENCES, TECHNIQUES et TECHNOLOGIES
un devenir chinois qui sue le burnout
En Chine, les employés de la tech n’ont pas le temps de vivre
Mathias Lapierre, Siècle Digital, 25 mars 2019
Pas de vie sentimentale et amicale, pas de sommeil, voilà le quotidien qui attend ceux qui s’engagent dans une carrière liée au développement des nouvelles technologies en Chine.
Des employés chinois de technologie pris par leur travail Nikkei Asian Review
Les jeunes pousses du secteur des nouvelles technologies ont un quotidien des plus désastreux en Chine. Ils s’impliquent tellement dans leur vie professionnelle qu’ils en renoncent à leur vie personnelle. Cela à des conséquences. En effet, le manque conjugué de vie sociale et de vie sexuelle associé au manque de sommeil entraine un âge moyen du premier burnout inférieur à la trentaine.
Ce constat nous provient d’un article du South China Morning Post, qui n’hésite pas à nous partager quelques terribles exemples pour nous donner une idée de la charge de travail que les spécialistes de la technologie s’imposent. On apprend ainsi que des couples n’arrivent pas à concevoir à cause de la fatigue, ou encore que certains travailleurs dorment parfois à peine deux heures par nuit. Pour établir ce constat, le South China Post s’est appuyé sur l’interview de nombreux travailleurs de Zhongguancun et d’autres quartiers de Pékin formant la « Silicon Valley Chinoise ».
La lutte contre l’épuisement professionnel est au cœur du quotidien des jeunes du milieu de la tech, mais d’autres facteurs aggravent la pression et donc le risque de burnout lié à leurs conditions de travail. Ainsi, on apprend qu’ambiance de travail sexiste et inquiétude constante d’une mise à pied font partie du quotidien au sein de la Silicon Valley chinoise.
Alors que le temps libre des employés est compté, un autre problème est venu réduire encore le peu de temps dont ils disposent pour eux-même ces dernières années. À cause de la hausse des prix et de la surpopulation à Zhongguancun, de plus en plus d’entreprises installent leurs bureaux dans des endroits très éloignés du centre de Pékin. La conséquence, c’est que les employés se retrouvent à passer jusqu’à deux heures et demie dans les transports en commun pour aller à leur travail. Yang, un jeune de 33 ans vivant cette situation, nous explique qu’il s’y est fait et qu’après son départ à 6 heures du matin, il arrive à dormir « tant qu’il a un siège » même « si il y’a des bosses et de la foule ». Ceux réussissant à trouver un appartement près de leur travail dans ces zones éloignées ne sont pas forcément mieux lotis. Les loyers sont très chers et les distractions inexistantes.
En général, les entreprises chinoises de technologie attendent de leurs employés qu’ils travaillent de longues heures pour prouver leur dévouement, dans le cadre de ce qu’on appelle le programme 996. La journée débute à 9 heures du matin et finit à 9 heures du soir, 6 jours sur 7. Des conditions de travail difficiles qui ne vont pas en s’améliorant. Certaines entreprises, comme ByteDance qui gère TikTok, attendent désormais de leurs employés qu’ils travaillent un dimanche sur deux.
Pour essayer d’atténuer l’impression d’être toujours au travail, les entreprises chinoises mettent en place tout un tas d’avantages sur place pour que leurs employés se sentent dans un espace de loisir. Ainsi, les repas, les gymnases pour s’exercer au sport, ou encore les salons de coiffure, et bien d’autres services sont accessibles sur place, parfois gratuitement.
Cela n’incite pas pour autant leurs employés à rester longtemps. En moyenne, ils leur faut moins de 2,6 ans avant de plier bagages selon les données de Maimai, le LinkedIn chinois. Une décision vitale, au sens propre du termes. En effet, plusieurs cas de jeunes gens foudroyés par un arrêt cardiaque ont été recensés l’année dernière. Tous les médias locaux font le lien avec l’excès de travail.
Selon Jelte Wingender, un cadre supérieur chez Innoway (incubateur soutenu par le gouvernement) cette situation ne peut plus durer. Actuellement, la durée de travail est élevée car l’État et les fonds d’investissement placent des capitaux un peu partout et sont avides de résultats. Mais selon lui, ces investissement devraient être concentrés sur les meilleurs projets, de sorte que les résultats seraient meilleurs avec moins de travail. De plus, il rajoute que les startups chinoises prometteuses n’ont pas compris que pour former une entreprise vraiment durable, « faire effectuer des horaires insoutenables à ses employés pendant des années n’est pas une solution, car ils deviendront fous ».
Les nouvelles qui nous parviennent aujourd’hui par le South China Morning Post sont loin d’être les premières à mettre à mal l’image de la Chine. En effet, rien qu’au début du mois, la fuite des données de surveillance de l’État Chinois nous a démontré à quel point la vie privée n’est pas respectée dans le pays, dans des proportions encore plus gigantesques que ce que l’on imaginait. Dans cette situation, le pays aura beau continuer à faire des progrès spectaculaires sur la recherche spatiale et l’intelligence artificielle, il ne fera jamais rêver le plus grand nombre.
Invité- Invité
Re: SCIENCES, TECHNIQUES et TECHNOLOGIES
Le lithium, un trésor qui divise l'Amérique du Sud
Aude Villiers-Moriamé (Correspondante à Buenos Aires) Les Échos 20 mars
L'Argentine, le Chili et la Bolivie détiennent les plus grandes réserves mondiales du nouvel « or blanc ». Mais les trois pays ont des stratégies d'exploitation très différentes.
Le Salar d'Uyuni (en Bolivie) est le plus grand désert de sel au monde. Encore largement inexploité, il abriterait jusqu'à 21 millions de tonnes de réserves de lithium. SIPANY/SIPA
C'est à près de 4.000 mètres d'altitude, dans d'immenses étendues de déserts et de lacs salés répartis entre le Chili, l'Argentine et la Bolivie, que se trouveraient 85 % des réserves mondiales d'« or blanc ». Depuis quelques années, le « triangle du lithium » suscite l'intérêt des entreprises minières, avides de mettre la main sur ce métal indispensable à la fabrication de batteries de téléphones portables et de voitures électriques - dont la demande mondiale est en constante progression.
En Argentine, les investissements d'exploration ont explosé : + 928 % depuis 2015. Plus d'une vingtaine d'entreprises étrangères mènent des projets en la matière tandis que deux mines sont en activité et une est en construction. L'an dernier, dans la province de Salta au nord-ouest du pays, trois entreprises internationales ont annoncé le déblocage de 1,5 milliard de dollars. Parmi elles, Eramet , dont la mine doit être la première de la région à entrer en production.
Impact environnemental
De quoi entrer en compétition avec la province voisine de Jujuy, où plusieurs projets d'extraction sont déjà lancés. Non sans accrocs : des conflits réguliers opposent populations locales et entreprises, notamment autour de l'importante utilisation d'eau que requiert l'activité minière.
À Salta également, « il y a des tensions. Mais nous essayons de les désamorcer le plus tôt possible en associant l es populations locales aux projets », affirme Daniel Blasco, secrétaire d'Etat aux Mines de la province, « de plus, chaque projet doit être examiné par nos experts en matière environnementale avant d'être approuvé. »
Pour Pía Marchegiani, de la Fondation pour l'environnement et les ressources naturelles (FARN), « la question de l'impact environnemental est fondamentale, surtout dans cette zone géologique exceptionnelle, et il n'y a pas eu suffisamment d'études réalisées sur le sujet. »
Oligopole
De l'autre côté de la cordillère des Andes, le Chili tente de se démarquer dans cette course. Deuxième producteur mondial derrière l'Australie, le pays se trouve dans une situation bien différente de celle de l'Argentine. Une poignée d'entreprises opèrent dans le gigantesque désert d'Atacama, au nord : principalement la chilienne SQM, la chinoise Tianqi - qui a racheté l'an dernier 24 % des parts de SQM - et l'américaine Albemarle .
Cette situation d'oligopole s'explique par une régulation datant de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990) : l'exploitation du lithium est supervisée par l'Etat et l'organisme gouvernemental Corfo attribue des quotas de production aux entreprises.
En Bolivie, le gouvernement d'Evo Morales contrôle lui aussi l'exploitation du métal, même si sa production est bien inférieure à celle de ses voisins . La firme nationale YLB a récemment signé des accords de partenariats avec l'entreprise allemande ACI Systems et le chinois xinjiang tbea. Pour Ignacio Celorrio, spécialiste en droit minier au cabinet argentin Alfaro Abogados, « les réglementations contraignantes en Bolivie et au Chili font que les entreprises étrangères privilégient l'Argentine. »
Fabrication de batteries
Pour compenser ce désavantage, le Chili met en avant la qualité de son lithium. « Le désert d'Atacama présente de hautes concentrations et un taux d'ensoleillement exceptionnel [qui facilite l'évaporation de l'eau et donc la récupération du sel riche en minéraux, ndlr]. Enfin, nous sommes proches des ports, ce qui est un avantage pour la chaîne de production », détaille Sebastián Sichel, vice-président exécutif de Corfo.
Le Chili veut développer son expertise technologique : les entreprises qui y sont implantées envisagent, à terme, de fabriquer directement des batteries au lithium. La Bolivie s'est déjà engagée dans cette voie en annonçant - avec son partenaire ACI Systems - la construction, d'ici 2023, d'une usine dédiée à la production de batteries.
Invité- Invité
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