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célébrations du BLUES

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Message par Patlotch Mer 5 Déc - 10:21

du 2 décembre, mis à jour

je crois qu'aucune de mes "célébrations" n'a oublié le blues, mais il en mérite bien une à lui seul

déjà signalé, rencontre au sommet entre guitaristes de blues, deux Blancs pour un Noir. Je 'suis' Marcus King sur tweeter, rien que voir sa tête me remonte le moral


5 décembre

sans grand discours, je renvoie dans mon livre de 2002, JAZZ et PROBLÈMES des HOMMES au chapitre II1.8 quand les musiciens de jazz parlent du blues. Je ne suis pas un spécialiste du blues et de son histoire, dont je connais néanmoins les principaux courants et grandes figures, qui ont eu une telle influence sur toutes mes musiques du 20e siècle qu'elle ne seraient pas les mêmes sans le blues

mes premiers disques de blues étaient de Lightnin Hopkins, Big Bill Broonzy, John Lee Hooker et mes premiers concerts la tournée du Chicago Blues Festival en 1968 ou 1969 (à vérifier) avec Buddy Guy, Sonny Terry & Brownie McGee, Sister Rosetta Tharpe, Willie Dixon, T-Bone Walker..., plus tard à Paris Memphis Slim ou Chuck Berry

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Dernière édition par Patlotch le Mar 22 Jan - 7:37, édité 1 fois

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Message par Patlotch Sam 8 Déc - 19:01


People of Colors
ambiance

célébrations du BLUES ZZZ%2BTRAD%2BYellow%2Bdog




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Message par Patlotch Ven 14 Déc - 15:24







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Message par Patlotch Jeu 27 Déc - 17:45


entre deux ronds-points : au garage



loin de Charlie bad Hebdo




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Message par Invité Lun 29 Avr - 10:51

Patlotch a écrit:pour rappeler le sujet UN COUP DE BLUES ? ACOUSTIC GUITAR, et que les autres dans cette rubriques comportent aussi du blues de différentes époques et dans différentes formes orchestrale

je reviendrai plus spécifiquement sur le blues et l'improvisation, en termes de musique et technique, dans le sujet CARNET D'UN GUITAREUX, techniques et musiques, improvisation tous instruments

pour mettre l'eau à la bouche, voici ce que peut donner l'interprétation du blues avec une approche contrapunctique dans la forme d'un trio de mes rêves : guitare, clarinette/saxophones, contrebasse. Tous ces morceaux sont bien, harmoniquement plus ou moins "modernes", des blues, enregistrés entre 1956 et 1959, avec divers contrebassistes : Ralph Peña, Jim Atlas, Red Mitchell, Ray Brown ou Wilfred Middlebrooks












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Message par Invité Ven 5 Mar - 10:02


THE BLEY BLUES


1999
Gary Peacock , b
Paul Motian, dms



2001


2008

autres



1963

Saxophone Tenor – Coleman Hawkins, Sonny Rollins
Piano – Paul Bley
Bass – Bob Cranshaw (A1, A2, B2), Henry Grimes (A3, B1, B3)
Drums – Roy McCurdy

A1 Yesterdays 0:00​
A2 All The Things You Are 5:14​
A3 Summertime 14:46​
B1 Just Friends 20:45​
B2 Lover Man 25:25​
B3 At McKie's 34:18



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célébrations du BLUES Empty Re: célébrations du BLUES

Message par Invité Dim 21 Mar - 11:58


UN "PACTE AVEC LE DIABLE" ?
PEUT-ÊTRE, MAIS DE GÉNIE


"Mon frère Robert Johnson
Laure Narlian, France Télévisions Culture, 17/03/2021

La demi-sœur adoptive du bluesman Robert Johnson, Annye C. Anderson, publie à 94 ans ses souvenirs du musicien mythique qu'elle a bien connu dans son enfance. Un éclairage inattendu et précieux qui donne enfin chair à la légende et remet quelques pendules à l'heure.

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Un artiste de blues en ombre chinoise dans le Mississipi, avec la couverture du livre "Mon frère Robert Johnson"
de Annie C. Anderson paru chez Rivages Rouge en mars 2021. (SCOTT OLSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Bob Dylan, Jimi Hendrix, les Rolling Stones et Eric Clapton ont chanté ses louanges et repris ses chansons. Souvent cité comme "le meilleur chanteur de blues de tous les temps" et comme un innovateur à la guitare, Robert Johnson est sans doute le plus célèbre des pionniers du blues.

Tout le monde connaît la légende de ce musicien américain, mort dans des circonstances mystérieuses en 1938, à l’âge de 27 ans (ce qui en fait le premier musicien du club des 27 qui compte Jimi Hendrix et Kurt Cobain dans ses rangs). Il aurait un soir, au crépuscule, scellé un pacte avec le Diable à un "crossroad", au carrefour des routes 49 et 61 dans le Mississipi : contre le talent musical, il aurait échangé son âme.




Un témoignage inespéré qui donne enfin chair au mythe
Si de nombreux ouvrages ont déjà été consacrés au mythe Robert Johnson, celui–ci est différent et exceptionnel en ce qu’il constitue un témoignage de première main. La vénérable Annye C. Anderson, 94 ans (dont la parole est ici recueillie à sa demande par un tiers, Preston Lauterbach), est considérée comme sa demi-sœur bien qu’ils n’aient aucun lien biologique. Parce qu’il était le fils de sa première épouse, le père de la narratrice a accueilli Robert Johnson comme son propre fils dès l’âge de 7 ans. Née 17 ans après lui, Annye C. Anderson avait douze ans lorsque Robert Johnson est mort, mais elle l’a bien connu dans son enfance puisqu’il a partagé son toit et faisait partie de son entourage proche.

Avec ce livre, Annye C. Anderson entend donner sa version de l’histoire avant de disparaître. Son "Brother Robert" (Frère Robert) comme elle l’a toujours appelé, "ne ressemble pas au personnage de la légende, décrit comme ivrogne et bagarreur", assure-t-elle. Si elle confirme bien que Robert Johnson a vécu sur la route en "hobo", se cachant à bord de trains de marchandises pour circuler sans bourse délier, elle tient à souligner qu’il avait aussi un port d'attache et "une famille qui l’aimait". Quant à ces histoires de "pacte avec le Diable", à ses yeux ils "occultent son véritable talent."

Dans cet ouvrage remarquable, le mythe Robert Johnson prend vie, prend chair comme jamais. Dernière personne encore vivante à l’avoir côtoyé, Annye C. Anderson se souvient d’un jeune homme mince aux longues mains, qui refusait de vivre de la cueillette du coton et laissait les autres se charger des corvées tandis qu’en star locale, il jouait généreusement en toutes occasions, assis avec sa guitare sur le perron des maisons, au bord du chemin de fer, dans la rue, au café, à des fêtes, aussi bien pour les adultes que pour les enfants (à qui il jouait des comptines ou des chansons dansantes).




Robert Johnson était instruit, élégant, et mangeait comme quatre
"Je ne prétends pas connaître tous ses faits et gestes, je ne le tenais pas en laisse", rappelle souvent Annye C. Anderson. Si ses souvenirs sont vifs et précis, ils concernent surtout l’intimité familiale et restent à hauteur d’enfant : elle n’assistait jamais aux fins de soirées, par exemple. Mais elle assure ne l’avoir jamais vu saoul.

Dans sa mémoire, Brother Robert était amateur de bonne chère et mangeait comme quatre, et il était toujours tiré à quatre épingles, y compris quand il ne portait pas son fameux costume à rayures tennis réalisé par le tailleur Eggleston sur Beale street. "Ce n’était pas un imbécile, il lisait les journaux" et "avait une conscience politique", souligne Annye C.Anderson. Le bluesman s’inspirait de son environnement, par exemple du vendeur ambulant de pastèques et de tamales, pour écrire ses chansons, dont plusieurs sont éclairées dans cet ouvrage d’un jour nouveau.

Ce musicien exceptionnel, qui cherchait selon elle "à se démarquer" et à faire "un blues plus moderne", était maniaque, aussi bien avec sa guitare qu’il n’autorisait personne à emprunter, qu’avec ses onglets et ses médiators, dont certains ressemblaient à "des dés à coudre". On lui gardait aussi les os de bœuf qu’il utilisait comme bottlenecks. Plus étonnant, "les gens ignorent à quel point il adorait  la country", et Jimmie Rodgers en particulier, nous apprend l'auteure. "Je viens d’une famille noire qui était fan de country", résume-t-elle.




Le blues était trop "vulgaire" pour les femmes pieuses de la famille
Son père, charpentier et barbier de métier, était un multi-instrumentiste accompli (violon, guitare, banjo, mandoline), et bien entendu amateur de "la musique du Diable". C'est lui qui avait appris tout jeune à son fils adoptif Robert Johnson à jouer de la guitare. Pourtant, dans cette famille très croyante, la plupart des femmes n’aimaient pas le blues, cette musique "profane et vulgaire", et il était hors de question que le bluesman en joue à l’intérieur de la maison.

Concernant le mythe tenace d’un pacte passé avec le Diable à un carrefour, propagée par la chanson de Robert Johnson Crossroad Blues, Mme Anderson l’attribue à un mélange de sermons baptistes sur les crossroads ("à un carrefour on doit prendre une décision..."), et d'histoires de sorts vaudou encore très vivaces à l’époque, qui imprégnaient l’imaginaire ambiant.

Au-delà de Robert Johnson, ce livre nous renseigne sur la vie quotidienne des noirs américains dans le Mississipi des années 20 et 30. En dépit de la ségrégation, très forte à Memphis, sa famille était très amie avec une famille d’Irlandais, les Kelly, et Robert jouait d'ailleurs "beaucoup de chansons irlandaises". Le livre, qui est ponctué de photos (dont une rarissime de Robert Johnson souriant avec sa guitare, qui orne la couverture de l'édition américaine, à voir en bas de cet article), donne lieu à une galerie de personnages savoureux, une communauté de familles afro-américaines recomposées, qui vivaient en bonne intelligence, se serrant les coudes dans l’adversité.

Une histoire de spoliation
Ce livre fourmillant de détails a une autre qualité : il raconte le blues de l’intérieur, une histoire qui a rarement été narrée par ceux qui l’on créée : les noirs américains. Ce récit est aussi, dans sa seconde partie, d’une écoeurante tristesse: il montre comment, après sa mort, une poignée de blancs sans scrupules se sont acharnés à spolier la famille de Robert Johnson des droits sur sa musique, sur son histoire et sur ses maigres biens (photographiques notamment).

"Ma famille a perdu Brother Robert deux fois : quand il a été tué dans le Mississipi, puis quand les rapaces ont colporté tous ces mythes sur lui, ont volé nos photos et nos souvenirs pour se remplir les poches", fulmine Mme Anderson qui a bataillé en vain pendant des années. Trop jeune à l’époque, elle ne lève en revanche pas les doutes sur les circonstances de sa mort. Le mystère demeure.

"Mon frère Robert Johnson" de Annie C. Anderson (Rivages Rouge, 19€ )


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La photo rare de Robert Johnson dévoilée par Annye C. Anderson,
sur la couverture de l'édition américaine de son ouvrage


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Message par Troguble Ven 24 Sep - 16:36


SANS LE BLUES, HARMONIQUEMENT, PAS DE JAZZ

il existe une raison musicale, et savante, pour laquelle le blues doit être célébré comme ce qui apporte au jazz, et par suite au rock et pratiquement toute la musique occidentale pour le moins. Ce sont les apports harmoniques qu'il introduit dans l'harmonie occidentale. Sans lui, il n'y a pas de discussion, l'harmonie du jazz ne comporte strictement rien de nouveau par rapport à l'harmonie de la musique savante européenne, et il lui faudra même des décennies pour rattraper son retard, tant à l'époque du bebop qu'à celle de la musique modale, de Bill Evans en particulier

les blue notes cassent la dichotomie majeur-mineur, permettent des audaces telles que gammes diminuées et augmentées telles qu'elles n'ont pas besoin de les emprunter à la musique du 20e siècle, par exemple chez Bartok ou Messiaen, le témoignage de Charlie Parker est catégorique à cet égard, s'il les a, tardivement, écoutés et appréciés, son style était forgé. La quinte diminuée caractérisant l'harmonie bebop, tant dans les accords majeur, dominante et mineurs (xm7b5) provenait directement de blues notes introduites dans les gammes majeures et mineure classiques

rien à voir, mais petite écoute du maître de Charlie Parker, que j'aurais aussi bien pu ranger dans le fil sur le Swing


1938





1944




1951


1952



1957



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